Le président Mohamed Bazoum a été renversé, le 26 juillet 2023, par des éléments de sa garde présidentielle. Leur commandant, le général Abdourahamane Tiani, a été proclamé chef de l’État le 28 juillet, après être parvenu à rallier à sa cause le reste de l’armée. La Cedeao entend rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions et étudie « toutes les options », y compris militaires.
Le chef de la garde présidentielle a annoncé vendredi 28 juillet à la télévision nationale avoir pris la tête du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), qui a renversé le président Mohamed Bazoum deux jours plus tôt.
À Niamey, les manifestations de soutien au président nigérien ont laissé place à des rassemblements favorables aux putschistes où ont émergé des drapeaux russes. Comme à Bamako et Ouagadougou précédemment.
Refusant d’accorder toute légitimité aux putschistes nigériens, la France parle de « tentative » de coup et « ne considère pas que les choses sont définitives ».
S’il n’a pas encore formellement démissionné, le président nigérien semble avoir perdu la main lorsque l’armée a annoncé son ralliement aux mutins dirigés par le général Tchiani. Retour en vidéo sur ces deux jours qui auront vu l’histoire s’accélérer au Niger.
Au moment où Mohamed Bazoum était renversé par un coup d’État, ce 27 juillet à Niamey, plusieurs de ses homologues africains se retrouvaient à Saint-Pétersbourg pour le second sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine.
Au lendemain du coup de force militaire, de l’annonce de la destitution de Mohamed Bazoum, et de la fermeture des frontières, le monde économique nigérien est dans l’expectative.
Retenu par les mutins dans la résidence présidentielle, le chef de l’État nigérien est en contact permanent avec ses proches et ses soutiens. Mais s’il se dit résolu à tenir coûte que coûte, sa chute semble désormais inéluctable.
Dès mercredi 26 juillet, des centaines de personnes se sont réunies dans les rues de Niamey pour soutenir le chef de l’État nigérien, retenu par les mutins. La majorité présidentielle et des organisations de la société civile ont vivement condamné le coup d’État.
De nombreux chefs d’État africains et étrangers ont pris la parole pour soutenir Mohamed Bazoum, que des militaires putschistes ont annoncé avoir renversé le 26 juillet.
Alors que s’est ouvert le deuxième forum économique et humanitaire Russie-Afrique, l’hôte tente d’éblouir le continent, tout autant que les invités essaient de séduire le régime de Vladimir Poutine.
L’état-major des forces armées nigériennes a annoncé, jeudi 27 juillet au matin, qu’il se rangeait derrière les putschistes du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP) qui ont affirmé avoir destitué le président nigérien quelques heures plus tôt.
Des militaires ont affirmé, dans la nuit du 26 au 27 juillet, avoir déposé Mohamed Bazoum et pris le pouvoir. Si la situation est encore floue, ce nouveau coup de force mené par des soldats contre un régime civil s’ajoute à une trop longue liste sur le continent, et au Sahel en particulier. Retour sur trois décennies de putschs.
Dans la nuit du 26 au 27 juillet, des militaires nigériens ont annoncé avoir pris le pouvoir après avoir retenu toute la journée le chef de l’État dans sa résidence.
Ce mercredi 26 juillet, dans la matinée, des militaires ont bloqué les accès à la présidence nigérienne. Le chef de l’État est en discussion avec les mutins.