Loin de la guerre qui oppose l’armée camerounaise aux milices séparatistes, des dizaines d’anglophones arrêtés par les services de sécurité et soupçonnés de collusion avec les groupes armées, attendent d’hypothétiques procédures judiciaires.
Les gouverneurs du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont aux avant-postes de la guerre que livre l’État central aux séparatistes anglophones de l’Ambazonie. Portrait croisé de deux défenseurs du régime aux parcours et aux styles différents.
Malgré l’important dispositif sécuritaire déployé par les forces de défense camerounaises, les groupes séparatistes anglophones ont une nouvelle fois célébré à leur manière le 1ᵉʳ octobre, journée marquant l’anniversaire d’une proclamation symbolique d’« indépendance » de l’Ambazonie.
Autrefois sur tous les fronts, la Brigade anti-sardinards (BAS), rassemblant les opposants à Paul Biya au sein des diasporas camerounaises, semble aujourd’hui à bout de souffle. Entre divisions stratégiques et guerre des egos, la crise interne fait rage.
Le 20 mai, alors que le pays célébrait la fête de l’Unité, un maire, son adjoint et un fonctionnaire ont été abattus dans le Nord-Ouest. Un épisode qui illustre l’état de conflit armé larvé qui endeuille toujours les régions anglophones du pays.
Elle fait partie des rares femmes à avoir brigué la magistrature suprême au Cameroun. Mais aujourd’hui, elle dit ne plus croire en la possibilité d’un changement par les urnes et appelle à des manifestations pacifiques. Quitte à se désolidariser du reste de l’opposition.
L’ancien chef des Ambazonian Defence Forces (ADF), Capo Daniel, a appelé à l’arrêt des hostilités dans les régions anglophones. Une déclaration sur fond de lutte de leadership qui n’a quasiment aucune chance d’être suivie d’effet.
Alors que l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun se rapproche, Cabral Libii poursuit son combat politique. Favorable à une transition politique post-Paul Biya, l’opposant croit aussi en un fédéralisme apte à construire, enfin, un véritable État camerounais.
Une note des services de renseignements a signalé la présence de séparatistes de l’Ambazonie à Ebolowa, dans le sud du pays. Mais le gouverneur de la région a semblé démentir quelques jours plus tard. Qui dit vrai ?
Depuis 2022, il dirige le turbulent barreau du Cameroun. Ce 23 mars, l’examen de fin de stage des aspirants avocats du pays a pu avoir lieu. Une première depuis une décennie, et une victoire pour cet homme déterminé.
L’ancien chef du gouvernement, remplacé en 2019, vient d’être élu président de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’ouvrira en septembre. Itinéraire d’un homme qui a su ne pas être oublié.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Alors qu’approche la date symbolique du 11 Février, fête nationale et commémoration du référendum de 1961, les groupes séparatistes ambazoniens multiplient actions armées et menaces.
Yaoundé a vivement dénoncé le 24 janvier l’utilisation du drapeau des groupes séparatistes des régions anglophones du pays pour représenter le Cameroun dans une émission diffusée la veille sur TV5 Monde.
Ancien gouverneur du Nord-Ouest, Abakar Ahamat profite de sa liberté retrouvée pour dire tout ce qu’il pense de la gestion de la question anglophone, qui a dégénéré en crise depuis 2016.
Les équipes de l’ONG française Première Urgence Internationale effectuent régulièrement des déplacements sans escorte de sécurité, conformément « aux valeurs du mouvement humanitaire ».
Le président de l’Assemblée nationale camerounaise s’oppose depuis des semaines au doyen des députés anglophones. Malgré les tentatives de réconciliation, l’accalmie n’est toujours pas en vue.
Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) se sont rassemblés à travers le pays pour commémorer, 41 ans après le 6 novembre 1982, l’accession de Paul Biya à la magistrature suprême.
Une vingtaine de personnes, dont des femmes et des enfants, ont été assassinées lundi 6 novembre lors d’une nouvelle attaque de séparatistes dans le village d’Egbekaw.
Depuis les États-Unis où il s’est installé en 1995, Richard Bona, chanteur et bassiste américain d’origine camerounaise, est l’un des plus virulents pourfendeurs du régime de Paul Biya à l’étranger. Il s’est ainsi attiré la sympathie des milieux d’opposition, mais aussi l’ire des pontes du régime.
Le président de l’Assemblée nationale camerounaise a convoqué les autorités coutumières, le 7 octobre, à Tokombéré. S’ils ont officialisé leur soutien à la candidature au chef de l’État en 2025, d’autres sujets plus sensibles ont été mis sur la table.
Accusés de collaboration, deux villageois ont été abattus sur la place du marché d’un village par des rebelles anglophones dans l’ouest du Cameroun, en proie à des combats entre l’armée et des indépendantistes.
Une élève a été tuée par balle, ce lundi 4 septembre, dans la ville de Kumba (région du Sud-Ouest), un événement qui survient deux jours après l’assassinat de deux enseignants à Belo, dans le Nord-Ouest.
Les sécessionnistes envisagent une nouvelle fois de faire capoter la rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. L’armée et les autorités se mobilisent pour les tenir en échec.
Près de dix ans après sa libération au terme de dix-sept années de prison, l’ancien secrétaire général de la présidence alerte sur les dangers qui guettent le Cameroun. Interview.
Dans les provinces anglophones en conflit, les groupes armés mais aussi certains militaires de l’armée utilisent les violences sexuelles pour faire régner la peur et détruire des communautés, dénonce la société civile.
Au Cameroun, le mot-dièse #Rebecca2025 a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, appelant à la candidature de la femme d’affaires pour l’élection présidentielle, ambition que l’intéressée a démentie. Jeune Afrique décrypte le phénomène.
L’ONG Amnesty International dénonce des « atrocités » relevant de « graves violations des droits humains » pratiquées par le camp indépendantiste et par l’armée camerounaise, en conflit depuis plus de six ans dans l’ouest du pays.