Le chef de l’État camerounais a quitté le 27 juin Paris, où il prenait part au sommet pour un nouveau pacte financier mondial, pour se rendre en Suisse. La Brigade anti-sardinards a d’ores et déjà prévu de gêner son séjour.
Initiateur de la lutte fratricide pour l’indépendance de l’Ambazonie, Lucas Ayaba Cho continue aujourd’hui de paralyser tous les processus de médiation dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun. Portrait d’un chef de guerre, « ennemi juré » de Yaoundé.
Certains groupes séparatistes commettent régulièrement des enlèvements de civils, parfois nombreux, comme le rapt d’une trentaine de femmes dans l’ouest anglophone le 20 mai.
Insurrection, meurtres, tribalisme… De la crise qui tourmente les régions anglophones depuis 2017 à la torture et à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo en janvier, de quoi la violence est-elle le nom ?
Relations entre le président et son ministre de la Justice, lutte des clans, crise anglophone, loi sur la double nationalité… L’avocate et défenseure des droits de l’homme aborde les dossiers brûlants de l’actualité camerounaise.
Ottawa confirme que Yaoundé a ouvert, en toute confidentialité, des discussions avec des factions sécessionnistes, en lui demandant de jouer les facilitateurs. Récit d’une intense séquence diplomatique.
En révélant la tenue de négociations secrètes avec des factions sécessionnistes camerounaises, Mélanie Joly, la cheffe de la diplomatie canadienne, s’est attiré les foudres de Yaoundé.
Pour le patron du think tank Camercap-Parc, sans « rupture » dans la conduite des politiques publiques, l’avance prise par Abidjan depuis une décennie pourrait s’accentuer radicalement d’ici 2030.
Le groupe de travail des Nations unies juge « arbitraire » la détention du leader séparatiste anglophone Sisiku Ayuk Tabe et de ses co-détenus. Il demande en conséquence « leur libération immédiate et inconditionnelle ».
Aux yeux de l’historien camerounais, la manière dont la France accompagnera la fin de l’ère Biya donnera le ton de ce que seront les relations de Paris avec le continent. Un enjeu éminemment stratégique pour Emmanuel Macron.
Une opération de l’armée camerounaise a permis la libération de l’élue, dans la soirée du 30 mai, ainsi que celle de plusieurs autres otages dont l’identité n’a pas été précisée. Membre du parti de Paul Biya, elle avait été enlevée le 30 avril à Bamenda.
Chargé depuis 2018 de diriger le stratégique ministère de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji est omniprésent. Fidèle de Paul Biya, il a construit son ascension dans l’ombre mais ne craint plus la pleine lumière. Portrait d’un homme influent, qui fascine autant qu’il agace et dont on ne sait où il s’arrêtera.
Huit ans après sa libération au terme de dix-sept années de prison, l’ancien secrétaire général de la présidence camerounaise dresse un tableau apocalyptique de son pays.
Alors que le Sénat se penche sur la loi de finances 2022, le budget du palais d’Etoudi est scruté de près. Selon les détracteurs du pouvoir, il ne cesserait d’augmenter. Est-ce vraiment le cas ?
La réunion organisée au début du mois à Toronto a mis en évidence les querelles de leadership qui divisent les défenseurs de la cause anglophone. Des dissensions flagrantes aussi sur le terrain, où les milices, en plus de combattre l’armée camerounaise, se livrent une guerre fratricide.
Alors que l’armée camerounaise, régulièrement accusée d’exactions, subit une série de déconvenues dans les régions anglophones et dans le Nord, des protestations émergent au sein de ses rangs. De quoi interpeller le commandement militaire.
Annoncé en grande pompe à la fin 2019, le Plan présidentiel pour la reconstruction des zones touchées par la crise anglophone piétine. Et la pandémie de coronavirus, invoquée par le gouvernement, est loin d’en être la seule cause…
Autrefois membre du RDPC, le parti du chef de l’État, l’ancien magistrat a connu les pressions et la prison. Officiellement retiré de la politique, il demeure convaincu qu’anglophones et francophones peuvent cohabiter au sein d’un État fédéral.
Handicapé ces dernières années par une série de crises – politique, sécuritaire et économique –, le Cameroun veut réaffirmer son rang de puissance régionale. Mais il doit relever de nombreux défis s’il veut convaincre que la situation s’améliore.
Contesté par l’aile dure du Social Democratic Front (SDF), qui réclame une stratégie plus offensive vis-à-vis du pouvoir, Joshua Osih se défend et insiste sur la nécessité de jouer le jeu démocratique pour peser face au chef de l’État.
Incarcéré à Yaoundé depuis trois ans, le président de la « République d’Ambazonie » livre sa vision de la crise anglophone. Et pose des préalables à l’ouverture d’un dialogue avec les autorités camerounaises.
À la tête de la Commission des droits de l’homme, le juriste aura fort à faire, après une année 2020 marquée par les violences meurtrières dans les régions anglophones et de nombreuses atteintes aux libertés publiques.
La plus grande ville du Cameroun anglophone a été l’épicentre du mouvement de contestation, fin 2016. Mais au fil des années, le rêve s’est transformé en cauchemar et Bamenda est depuis prise en étau entre les Ambaboys et les forces de sécurité.
Depuis quatre ans, faisant fi des menaces, l’archevêque de Bamenda œuvre en faveur de la paix dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Un engagement qui lui a valu le soutien du Vatican.
Le conflit s’enlise dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest où, malgré les tentatives de médiation, l’année a été marquée par une recrudescence des violences. Retour en cartes et en infographies sur les conséquences de cette crise qui déchire le Cameroun anglophone depuis 2016.
Les tensions politico-ethniques, exacerbées par la rivalité entre le camp de l’opposant Maurice Kamto et celui du président Paul Biya, prennent une dangereuse tournure. Le « vivre-ensemble » camerounais n’est toutefois pas condamné à l’oubli.
Le cardinal Christian Tumi a été libéré ce vendredi 6 novembre. Il avait été enlevé la veille dans le Nord-Ouest par un groupe de sécessionnistes ambazoniens.