Selon les responsables du Social Democratic Front (SDF), aucune rançon n’a été sollicitée ou versée aux milices armées qui ont brièvement kidnappé l’opposant camerounais John Fru Ndi le 27 avril. Alors que les circonstances de sa libération se précisent, des sceptiques mettent en doute la version du leader du parti d’opposition.
L’opposant camerounais John Fru Ndi, président du Social Democratic Front (SDF), a été libéré quelques heures après avoir été enlevé, samedi 27 avril, par des individus non identifiés, alors qu’il se rendait dans la ville de Kumbo.
Atteintes aux droits de l’homme, gestion de la crise anglophone, violences policières, arrestations arbitraires… Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution très critique vis-à-vis des autorités camerounaises.
Sisiku Ayuk Tabe, ses coaccusés et leurs avocats étaient tous absents du tribunal militaire de Yaoundé le 8 avril, où se tenait une audience dans le cadre du procès qui les oppose à l’État du Cameroun. Ils exigent qu’une décision de la cour d’appel relative à leur statut de réfugiés soit rendue, avant toute poursuite de la procédure.
Emmanuel Ngafeson, l’ancien haut cadre de l’administration camerounaise qui avait été kidnappé dans la nuit du 19 mars, a été rendu à sa famille le 30 mars. Les circonstances de sa libération n’ont pas été communiquées et l’identité des assaillants demeure floue.
Ces membres de l’équipe de football de l’université de Buea kidnappés mercredi ont été rendus à leur famille le 21 mars. Quatre millions de francs CFA auraient été réclamés pour leur remise en liberté.
Réfugiés à Loum, dans la région du Littoral, Chrysantus et sa famille tentent difficilement de reprendre leur quotidien. Alors que près de 432 000 personnes ont fui fin décembre 2018 les violences dans les régions anglophones et que l’inflation s’installe, le gouvernement a annoncé un plan d’urgence humanitaire. Reportage.
Au lendemain de l’enlèvement de plus de 200 élèves et responsables du collège Saint-Augustin de Kumbo (Nord-Ouest), 170 d’entre eux ont pu être libérés le 17 février. Alors que les recherches se poursuivent pour libérer les derniers otages, l’identité de leurs ravisseurs demeure inconnue.
Fermetures, délocalisations, arrêt d’activités, dégraissages. Le conflit qui sévit depuis deux ans dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pèse de plus en plus sur l’économie nationale.
Première employeur privé du Cameroun, la Cameroon Development Corporation (CDC) fait face à une crise sans précédent, liée aux attaques répétées des milices sécessionnistes qui opèrent dans les régions anglophones. La direction de l’entreprise redoute de devoir cesser toutes ses activités si la situation ne s’améliore pas.
Les leaders de l’autoproclamée république d’Ambazonie arrêtés au Nigeria le 5 janvier 2018 ont pris part à la deuxième audience dans l’affaire qui les oppose à l’État du Cameroun. Leur procès, marqué par un débat houleux sur leur nationalité, a été renvoyé au 7 février.
Field Marshall, l’un des chefs de guerre de l’Ambazonie, a survécu à une opération militaire menée par les forces camerounaises dans la localité de Menji, région du Sud-Ouest. Il se serait enfuit vers le Nigeria.
Un caporal de l’armée camerounaise a été enlevé et tué dans la nuit de vendredi à samedi à Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophones du Cameroun confrontées à un conflit armé depuis plus d’un an, ont annoncé les autorités.
Le 19 décembre, le démocrate Ben Cardin a proposé au Sénat américain une résolution appelant à un cessez-le-feu dans le conflit qui oppose l’armée camerounaise et les séparatistes ambazoniens. Une initiative loin d’être isolée chez les parlementaires des États-Unis.
Le président camerounais Paul Biya a annoncé le 13 décembre l’arrêt des poursuites contre 289 personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de la crise anglophone.
Les autorités camerounaises ont annoncé le 21 novembre la libération de 10 élèves et de leur principal enlevés la veille dans la ville de Kumba (Sud-Ouest). Deux des preneurs d’otages auraient également été neutralisés.
Au moins 81 personnes, dont 79 élèves, ont été enlevées dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 novembre sur le campus du Collège presbytérien de Nkwen dans la ville de Bamenda (région du Nord-Ouest). Les auteurs du rapt n’ont pas encore été identifiés.
Charles Trumann Wesco, un missionnaire américain, est décédé dans la soirée du 30 octobre au Cameroun, après avoir reçu une balle lors d’affrontements entre des milices séparatistes et l’armée dans la région anglophone du Nord-Ouest.
Cette tribune est co-signée par Maximilienne Ngo Mbe et Nkongho Felix Agbor Balla, avocat camerounais, fondateur et président du Centre pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique (CHRDA).
Plus de 200 000 Camerounais ont fui les régions anglophones en crise pour se réfugier au Nigeria ou dans d’autres villes du pays. À la veille du scrutin présidentielle du 7 octobre, l’organe en charge des élections maintient qu’aucune disposition ne sera prise pour permettre à ces déplacés de voter.
Depuis près d’une semaine, des familles entières affluent dans différentes villes situées en lisière des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les autorités essaient de calmer la situation, mais peinent à se faire entendre.
Des affrontements entre séparatistes anglophones et soldats camerounais ont éclaté mardi 11 septembre à Buea, le chef-lieu de la région du Sud-Ouest. Aucun bilan officiel n’a été rendu public.
L’assassinat et l’enlèvement de responsables d’établissement dans la zone anglophone ont suscité la panique au sein de la communauté éducative. De nombreux acteurs accusent le gouvernement de ne pas tenir sa promesse d’assurer leur sécurité.
Des leaders religieux organisent les 29 et 30 août une Conférence générale des anglophones, pour tenter de résoudre la crise qui a débuté fin 2016. À deux mois d’une présidentielle sous haute tension, Simon Munzu, porte-parole de la conférence, en présente les enjeux et les obstacles.
Le maire de Buea, capitale de la région du Sud-Ouest secouée depuis bientôt deux ans par une crise socio-politique, avait fait apposer des scellés sur les portes des entreprises qui ferment boutique chaque lundi, pour respecter la consigne de « ville morte » décidée par le mouvement sécessionniste anglophone. Il est finalement revenu sur cette décision.
Alors que le Cameroun traverse une grave crise dans ses régions anglophones, Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth, a appelé mardi à « l’unité et au dialogue », lors d’un dîner officiel avec le président Paul Biya.
Le président camerounais Paul Biya s’est exprimé jeudi soir sur la mort de six militaires tués par des séparatistes présumés en zone anglophone. Un an après le début de la crise, le gouvernement peine toujours à apaiser les tensions et les revendications séparatistes.
Près d’un an après son déclenchement, la crise anglophone embarrasse toujours au plus haut sommet de l’État. La décision de libérer les meneurs de la contestation, si elle a permis d’apaiser les esprits, n’a rien résolu. Et la présidentielle de 2018 approche…