Au Burundi, depuis que la nouvelle Constitution a été promulguée, en juin 2018, les anciens présidents ne sont plus membres de droit du Sénat. Domitien Ndayizeye, 66 ans, ingénieur de formation, s’est donc reconverti dans les affaires.
Le 28 septembre, ce juriste sénégalais, fervent défenseur des droits de l’homme, a été reconduit à la tête de la commission d’enquête des Nations unies sur le Burundi.
Un an après avoir notifié au Secrétaire général de l’ONU sa décision de se retirer du statut de Rome, le Burundi ne fait plus partie, à compter de ce vendredi, des États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Un retrait qui n’a cependant pas de conséquence sur l’examen préliminaire en cours concernant ce pays.
Selon un rapport de l’ONG Irri publié jeudi, les Burundais continuent de fuir leur pays en raison des sévices infligés par les Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir que l’ONU qualifie de milice. Ce que conteste Bujumbura.
Berthier a 26 ans. Il travaille comme photographe de presse à Bujumbura depuis 2015, année marquée par un vaste mouvement d’opposition à un troisième mandat présidentiel de Pierre Nkurunziza. Pour ce nouveau numéro de notre série l’argent des Africains, il a accepté de nous ouvrir son portefeuille.
L’ancien président du Burkina Faso Michel Kafando, nommé en mai dernier envoyé spéciale de l’ONU au Burundi, a rencontré pour la première fois le président Pierre Nkurunziza, jeudi 29 juin. Le gouvernement burundais a profité de cette première visite protocolaire pour le mettre en garde contre toute accointance avec l’opposition en exil.
Ancien chef d’état-major aujourd’hui en exil, Godefroid Niyombare livre à JA les dessous du coup d’État manqué qu’il a mené contre Pierre Nkurunziza en mai 2015. Et son nouveau plan de bataille.
La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’ONG Iteka s’alarment dans un communiqué de la répression contre des militaires tutsis et des “dynamiques génocidaires” à l’œuvre au Burundi après la mystérieuse attaque en janvier d’un camp militaire dans le nord-est du pays.
Arrêtée le 10 décembre 2015, Marie Claudette Kwizera, trésorière de la ligue Iteka, reste introuvable. Une année après les faits, cette organisation de lutte pour les droits de l’Homme déplore le silence des autorités.
Depuis que l’Union Européenne a suspendu son aide au gouvernement du Burundi, Bujumbura tente de maximiser ses rentrées d’argent et de réduire ses dépenses au strict minimum. Les décisions prises pour cela sont parfois surréalistes.
Trois personnes ont été tuées et deux blessées par un groupe armé non identifié dans la nuit de lundi à mardi dans la commune de Burambi, dans le sud-ouest du Burundi.
Le parti au pouvoir au Burundi a accusé le président rwandais, Paul Kagamé, de chercher à « exporter » le génocide après l’avoir « expérimenté » lors du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, dans un communiqué parvenu à l’AFP dimanche.
Un second officier, le major Didier Muhumpundu, a été tué dans la journée de mardi à Bujumbura, quelques heures seulement après l’annonce de l’assassinat du lieutenant-colonel Darius Ikutare, accusé d’être impliqué dans la répression.
Le lieutenant-colonel Darius Ikurature, accusé d’être impliqué dans la répression des opposants au régime de Pierre Nkurunziza, a été tué ce mardi à Bujumbura, selon des sources militaires.
Le gouvernement du Burundi a mis en garde jeudi les responsables de certaines Églises qui « sèment la zizanie et la désolation » au sein de la population en prêtant « main-forte aux fauteurs de troubles et aux terroristes », a-t-il estimé.
Deux jours après la visite du secrétaire général des Nations unies, une délégation l’Union africaine menée par Jacob Zuma est attendue à Bujumbura jeudi pour un séjour de 48 heures. Objectif : faire pression sur le président burundais Pierre Nkurunziza pour qu’il passe de la parole aux actes et ouvre un dialogue politique inclusif avec son opposition.
Le président burundais Pierre Nkurunziza s’est engagé mardi à ouvrir un dialogue inclusif avec l’opposition, a déclaré le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à Bujumbura.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est arrivé lundi à Bujumbura pour tenter de trouver une issue à la crise au Burundi. La nuit dans la capitale burundaise a été marquée à nouveau par une vague d’attentats à la grenade faisant de nombreuses victimes.
Le Rwanda a fait part vendredi de son intention de renvoyer les réfugiés burundais qui sont sur son sol vers d’autres pays. Kigali est accusé d’ingérence dans les affaires du Burundi.
Après trois jours de discussions, l’Union africaine a décidé d’envoyer une délégation de « hautes personnalités » pour obtenir le consentement de Bujumbura pour l’envoi d’une force dans le pays. Celle-ci sera déployée « si le Burundi l’accepte », a précisé le commissaire Paix et sécurité, Smaïl Chergui.
Arrêtés jeudi à Bujumbura, le journaliste français Jean-Philippe Rémy et le photographe britannique Phil Moore ont été finalement libérés sans inculpation, vendredi après-midi.
La Cour suprême du Burundi a condamné vendredi quatre généraux à la prison à vie pour avoir organisé la tentative de coup d’État manqué des 13 et 14 mai 2015, neuf officiers à 30 ans de prison pour y avoir pris part et huit hommes de troupe à 5 ans. Sept personnes ont en revanche été acquittées, selon une source présente à l’audience.
L’ONU hausse le ton. Les Nations unies ont dénoncé vendredi 15 janvier l’existence de massacres ethniques, des charniers et des viols collectifs commis par les forces de sécurité au Burundi.
Les pourparlers destinés à dénouer la grave crise que traverse le Burundi ne reprendront pas comme prévu mercredi à Arusha, en Tanzanie, ont indiqué mardi des représentants du gouvernement burundais et de l’opposition, sans avancer aucune date pour leur reprise.
Ils vous ont émus, réjouis, et parfois indignés. Certains se sont révoltés. D’autres ont espéré, voté ou créé. Portrait de ces femmes et hommes qui, jour après jour, dessinent le visage de l’Afrique.
L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a appelé mercredi les autorités de la République démocratique du Congo à empêcher l’extradition d’un journaliste burundais détenu à Kinshasa pour des « raisons sécuritaires ».