L’exode des Burundais en raison de la crise politique se poursuit, selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Le calme relatif qui règne au Burundi depuis la présidentielle ne suffit pas à convaincre les populations concernées de rentrer chez elles.
Le 27 juillet, le principal opposant burundais, Agathon Rwasa, s’est rendu à l’Assemblée nationale pour occuper son siège de député. Une décision qui en a surpris plus d’un, après le combat qu’il a mené contre Pierre Nkurunziza.
Agathon Rwasa, principal opposant burundais a siégé ce lundi à la première session de l’Assemblée nationale fraîchement élue. Il affirme vouloir jouer le jeu pour aider à sortir le Burundi de la crise, après avoir refusé de reconnaître les résultats des élections.
Selon les résultats provisoires de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) publiés vendredi, Pierre Nkurunziza est réélu pour un troisième mandat avec 69,41% des voix à l’issue d’un scrutin non reconnu par l’opposition et la communauté internationale.
Les élections sénatoriales se dérouleront ce vendredi 24 juillet au Burundi. Un scrutin au suffrage indirect qui ne devrait – encore une fois – réserver aucune surprise.
Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, considère que le scrutin présidentiel du 21 juillet au Burundi s’est déroulé de manière plutôt paisible et a appelé ce jeudi les protagonistes à reprendre le dialogue.
Le décompte des voix se poursuit aujourd’hui mercredi au Burundi au lendemain d’une élection présidentielle très contestée, caractérisée par des violences et un boycott de l’opposition.
Le dépouillement se poursuit toujours au Burundi au lendemain d’une présidentielle controversée, marquée par des violences et boycottée par l’opposition et la société civile. Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant 48 heures.
Après avoir voté à Ngozi dans le nord du pays, le président Nkurunziza a appelé les Burundais à se rendre aux urnes alors que des barricades de pierres ont été érigées dans le quartier Nyakabiga à l’est de Bujumbura.
Dans un communiqué rendu public mardi, le département d’État américain a estimé que l’élection présidentielle au Burundi ne sera pas crédible et discrédite encore davantage le gouvernement qui l’a organisée dans un contexte très tendu.
C’est jour d’élection présidentielle ce mardi au Burundi. Les bureaux de vote sont officiellement ouverts depuis 6h (4h GMT), après une nuit émaillée de violences dans la capitale Bujumbura.
L’explosion d’une grenade ce lundi après-midi dans la ville de Bujumbura fait craindre de nouvelles violences, alors que le Burundi s’apprête à aller voter.
Malgré l’échec des négociations entre le camp présidentiel et l’opposition samedi à Bujumbura, l’élection présidentielle se déroulera ce mardi 21 juillet. Décryptage.
À deux jours d’une présidentielle controversée, les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition, destinés à sortir le Burundi de la crise qu’il traverse depuis fin avril, ont été ajournés sine die dimanche par la médiation ougandaise en raison de l’absence du gouvernement.
Les négociations entre acteurs de la crise burundaise, ouvertes mercredi à Bujumbura sous médiation ougandaise, se sont déroulées sous haute tension samedi au moment d’aborder les premiers sujets de fond, à moins de trois jours de la présidentielle dont l’opposition exige le report.
Les acteurs de la crise burundaise, qui discutent depuis mercredi à Bujumbura sous l’égide d’un médiateur ougandais, ont commencé samedi à aborder les sujets de fond, à moins de trois jours de la présidentielle du 21 juillet dont l’opposition exige le report.
À une semaine de la présidentielle au Burundi prévue le 21 juillet, le président ougandais Yoweri Museveni est arrivé mardi à Bujumbura pour une médiation de la dernière chance.
Une personne a été tuée par balle à Bujumbura dans la nuit de vendredi à samedi, marquée par des tirs nourris et une série d’attaques à la grenade, a-t-on appris auprès de la police et de témoins.
Selon les résultats provisoires des législatives publiés mardi, l’opposition burundaise a remporté 21 sièges alors qu’elle a appelé au boycott du scrutin. Une situation qui pourrait se reproduire à l’issue de la présidentielle si les bulletins de vote restent inchangés. Explications.
Selon les résultats provisoires des législatives du 29 juin publiés mardi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi, le parti présidentiel a remporté 77 des 100 sièges de l’Assemblée nationale.
Les premières manifestations ont éclaté au lendemain de la désignation de Pierre Nkurunziza par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à la présidentielle pour un troisième mandat. Depuis, le pays est plongé dans la crise. Retour sur les événements clés.
Ils ont fait leurs valises à la veille d’élections législatives et communales contestées, qui se sont tenues le 29 juin. Avec Pie Ntavyohanyuma, le président de l’Assemblée nationale, qui a lui aussi fui le Burundi clandestinement, Gervais Rufyikiri, le deuxième vice-président, faisait partie des quatre principaux personnages de l’État après le président Pierre Nkurunziza.
La crise burundaise continue de réserver le même sort à ses médiateurs onusiens : le désaveu. Le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a réclamé dimanche la démission d’Abdoulaye Bathily, nommé récemment en remplacement de Saïd Djinnit, poussé vers la sortie par l’opposition.
Alors qu’ils s’étaient déjà réunis le 31 mai, les dirigeants des pays de la Communauté est-africaine (EAC) tenteront une nouvelle fois de dénouer la crise politique burundaise.
Face à Pierre Nkurunziza, acharné à briguer coûte que coûte un 3è mandat présidentiel, les détracteurs n’émanent pas seulement de la société civile et de l’opposition. Dans le camp présidentiel, pas une semaine ne s’écoule sans qu’un cadre important des institutions burundaises, généralement issu du CNDD-FDD, ne fasse défection.Voici la liste des principaux démissionnaires qui ont opté pour l’exil ou la clandestinité.
Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi, a confié lundi soir à Jeune Afrique que les législatives et les communales se sont tenues dans le calme et que le taux de participation avoisinerait les 100 % à l’intérieur du pays.
Les bureaux de vote des scrutins législatifs et communaux burundais, boycottés par l’opposition, ont officiellement ouvert lundi à 4 h GMT dans un climat extrêmement tendu. Plusieurs centres électoraux ont été attaqués durant la nuit à Bukumbura.
Matériel électoral incendié, explosion de grenades… : le climat était samedi très tendu au Burundi, à 48 heures de scrutins législatifs et communaux contestés que l’opposition a décidé de boycotter.
L’opposition burundaise et la société civile ont appelé au boycott des élections censées débuter lundi, alors que les autorités ont affirmé qu’elles se tiendraient comme prévu malgré des semaines de contestation et de violences déclenchées par la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.