Le parquet burundais a entendu samedi 17 putschistes arrêtés après l’échec de la tentative de coup d’État lancée mercredi par le général Godefroid Niyombare, dont on était par ailleurs toujours sans nouvelles, a indiqué l’avocat d’un des prévenus.
Alors que les putschistes ont déposé les armes vendredi matin, le président Pierre Nkurunziza a semble-t-il repris la main sur la situation au Burundi. Le général Godefroid Niyombare serait toujours en fuite. Le point sur la situation au soir du 15 mai.
Ancien chef des services secrets burundais, le général Godefroid Niyombare a annoncé mercredi sur une radio privée qu’il destituait le président Pierre Nkurunziza, alors que celui-ci se trouve depuis ce matin même à Dar es-Salaam pour participer à un sommet régional sur la crise politique dans son pays. Suivez en direct l’évolution de la situation.
Agathon Rwasa, principal opposant politique au président Pierre Nkurunziza, a déposé samedi, au siège de la Commission électorale à Bujumbura, son dossier de candidature à la présidentielle du 26 juin au Burundi, a constaté un journaliste de l’AFP.
Quatre personnes ont été tuées lundi, dans les manifestations au Burundi, tandis que s’accentuent les pressions nationales et internationales sur le président Pierre Nkurunziza en vue de la présidentielle prévue en juin.
La Cour constitutionnelle burundaise doit dire dans les prochains jours si la candidature de Pierre Nkurunziza à la présidentielle pour un 3e mandat est conforme ou non à la Constitution. Pour John Kerry, en visite au Kenya, la réponse est claire : c’est non.
Trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées vendredi soir dans deux attaques dans des quartiers de Bujumbura, au Burundi. La ville est agitée depuis dimanche par un mouvement contestant la candidature à un 3e mandat du président Pierre Nkurunziza en juin.
La prochaine présidentielle au Burundi continue de nourrir les inquiétudes. Mercredi, le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme s’est alarmé du harcèlement politique, des intimidations et des actes de violence répétés à l’approche du scrutin.
Alors que se profile la présidentielle en juin prochain, l’opposition à une éventuelle candidature du président sortant Pierre Nkurunziza a reçu le renfort de l’Église burundaise. Celle-ci se pose encore un peu plus comme un opposant de poids au chef de l’État actuel.
Un collectif regroupant 304 associations de la société civile demande au président du Burundi, Pierre Nkurunziza, d’annoncer officiellement qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle prévue en juin 2015.
Alors que l’officialisation de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat est imminente (le scrutin devrait avoir lieu au mois de juin), l’opposition fourbit ses armes.
Le Burundi s’enfonce encore davantage dans la crise politique après l’inculpation mercredi d’un responsable de l’opposition et de 71 de ses militants. Ils sont accusés « d’insurrection » et risquent la prison à perpétuité.