Deux ans après l’élection du président Ndayishimiye, le pays reprend progressivement sa place sur la scène internationale, tout en apaisant ses relations avec ses voisins. Il doit désormais muscler sa diplomatie économique pour attirer des investisseurs.
À la tête de la diplomatie burundaise, Albert Shingiro a pour délicate mission de rouvrir son pays au monde. Les progrès sont réels, même si le processus de normalisation avec Kigali n’a pas encore abouti.
Le 28 septembre, ce juriste sénégalais, fervent défenseur des droits de l’homme, a été reconduit à la tête de la commission d’enquête des Nations unies sur le Burundi.
La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’ONG Iteka s’alarment dans un communiqué de la répression contre des militaires tutsis et des “dynamiques génocidaires” à l’œuvre au Burundi après la mystérieuse attaque en janvier d’un camp militaire dans le nord-est du pays.
Apres le vote du budget 2017, les prix des produits de première nécessité viennent d’être revus à la hausse. Une situation intenable pour le simple consommateur.
La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a dénoncé la radiation d’Iteka, la plus ancienne ligue burundaise des droits de l’Homme, par Bujumbura. Survenue mardi dernier, elle marque « un point de non retour » pour l’ONG, qui a qualifié le pouvoir burundais de « totalitaire ».
Un responsable syndical a annoncé ce jeudi que la police burundaise avait arrêté le président de la principale confédération syndicale du pays et trois de ses camarades pour leurs activités dans la filière du thé. Celle-ci est cruciale pour l’export.
Selon l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, facilitateur dans la crise burundaise, le président Pierre Nkurunziza est bel et bien légitime. Il l’a fait savoir vendredi lors d’une conférence de presse clôturant sa visite de deux jours à Bujumbura.
Selon son rapport annuel publié lundi, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) estime que 58 millions d’Africains auront besoin d’aide d’urgence en 2017. Or, pour l’année qui s’achève, seulement 52% des appels aux dons de l’ONU ont été financés…
La délégation de l’Union européenne au Burundi a condamné mardi 29 novembre « l’attentat commis contre Willy Nyamitwe », conseiller en communication du président burundais, dénonçant une attaque « inadmissible ».
Les autorités burundaises ont sans surprise annoncé ce jeudi qu’elles refusaient toute collaboration avec la commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, lancée mardi pour enquêter sur les crimes perpétrés depuis le début de la crise burundaise, en avril 2015.
Les deux ministres des Affaires étrangères belge et burundais se sont rencontrés à l’occasion d’un sommet à Nairobi lundi. L’occasion pour les deux diplomates d’apaiser les tensions provoquées par la tenue, le même jour, d’une conférence au Sénat belge sur le thème des droits de l’homme au Burundi.
Suite à la publication d’un rapport accablant de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, Willy Nyamitwe, conseiller à la présidence burundaise chargé de la communication, a accepté de répondre par écrit aux questions de Jeune Afrique. Interview.
Depuis que l’Union Européenne a suspendu son aide au gouvernement du Burundi, Bujumbura tente de maximiser ses rentrées d’argent et de réduire ses dépenses au strict minimum. Les décisions prises pour cela sont parfois surréalistes.
Lundi 31 octobre, cela fera 100 jours que Jean Bigirimana manque à l’appel. Et l’espoir de le retrouver s’amenuise de jour en jour. Reporters sans frontières continuera vent debout à demander des comptes aux autorités du Burundi.
À Washington, où il s’est rendu pour recevoir jeudi le prix prix Peter Mackler pour le courage et l’éthique journalistique, Eloge Willy Kaneza a estimé que cette reconnaissance motivera les journalistes burundais à poursuivre leur travail malgré des conditions difficiles. Avant d’exprimer son vœu de voir son pays « être guéri de ses blessures ».
Le régime burundais, qui s’apprête à se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) après avoir obtenu l’aval du Sénat et de l’Assemblée nationale, n’en a pas fini pour autant avec la Cour de La Haye. Explications en quatre points.
Après un exposé de la ministre de la Justice suivi d’un débat parfois houleux, l’Assemblée nationale burundaise a adopté mercredi la loi sanctionnant le retrait du Burundi de la Cour pénale internationale (CPI).
Le Burundi a entrepris de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), une semaine après l’ouverture d’une enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’Homme commises dans le pays depuis avril 2015, a-t-on appris ce vendredi.
Le gouvernement du Burundi est responsable de graves violations des droits, a conclu mardi une mission d’enquête de l’ONU, mettant en garde contre de possibles crimes contre l’humanité et un grand danger de génocide.
Les jeunes sont les grandes victimes de la crise qui a éclaté le 26 avril 2015 au Burundi. Le désespoir, la peur, la désillusion sont les quelques sentiments qui décrivent le mieux leur quotidien aujourd’hui. Mais tout n’est pas perdu, grâce à certaines personnes.
Le Burundais Pierre Claver Mbonimpa a été désigné lauréat pour l’année 2016 du prix Alison Des Forges en récompense de son engagement en faveur des droits humains, a annoncé Human Rights Watch.
Le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU sur la prévention du génocide, Adama Dieng, s’est déclaré préoccupé par les déclarations de Pascal Nyabenda, président de l’Assemblée nationale du Burundi. Celui-ci avait qualifié le génocide au Rwanda de « montages génocidaires contre le gouvernement dit hutu de Kigali », qui était au pouvoir à l’époque.
Les manifestations contre la France, pays à l’origine de la résolution 2303 du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le déploiement de 228 policiers des Nations unies, continuent un peu partout dans le pays avec la bénédiction du gouvernement. Ce dernier ne peut cependant plus compter sur la Chine ou la Russie pour le soutenir.
Le journaliste burundais Boaz Ntaconayigize a été poignardé à Kampala, capitale de l’Ouganda, où il est exilé depuis le déclenchement de la crise socio-politique au Burundi, a-t-on appris mercredi auprès de son ex-employeur et de l’organisation Reporters sans frontières (RSF).
Dans un communiqué publié mercredi, le gouvernement burundais a annoncé officiellement qu’il rejetait la résolution adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui prévoit le déploiement de 228 policiers dans le pays.
Le gouvernement du Burundi a organisé samedi une manifestation devant l’ambassade de France à Bujumbura, pour manifester son hostilité à la résolution de l’ONU adoptée vendredi à l’initiative de la France et prévoyant le déploiement de 228 policiers dans le pays.
Le Conseil de sécurité a décidé vendredi de déployer progressivement 228 policiers de l’ONU au Burundi pour tenter de ramener le calme et de faire respecter les droits de l’homme.
L’ONG a affirmé mardi que plusieurs attaques visant des proches d’opposants présumés ont été perpétrées par des membres de la ligue des jeunes et par des policiers.