Reporters sans frontières (RSF) a demandé lundi la « libération immédiate » du journaliste burundais Jean Bigirimana, qui serait détenu, selon l’organisation, par le Service national de renseignement (SNR) depuis vendredi.
La délégation de Bujumbura a boudé mardi la cérémonie officielle marquant la reprise des pourparlers interburundais à Arusha, en Tanzanie. Elle reproche à la médiation d’avoir invité des putschistes à dialoguer.
Human Rights Watch (HRW) a publié jeudi un rapport accablant sur la torture au Burundi. Les autorités de Bujumbura continuent de démentir toutes les allégations de l’ONG.
Relancé en mai après plusieurs mois de blocage, le dialogue inter-burundais doit reprendre ce samedi à Arusha, la capitale tanzanienne. Une fois encore, la principale coalition d’opposition, le Cnared, devrait être absente.
Près de 350 exécutions extrajudiciaires et quelque 650 cas de torture ont été enregistrés depuis le début de la crise en avril 2015, commis en majorité par des membres de la police et des services de renseignement, a annoncé l’ONU mercredi.
Des sources judiciaires ont indiqué mardi que six des onze lycéens burundais incarcérés vendredi et inculpés d’outrage au chef de l’État pour avoir abîmé des photos du président Nkurunziza ont été relâchés.
Des sources policières ont indiqué vendredi que onze lycéens burundais ont été incarcérés et inculpés d’outrage au chef de l’État pour avoir abîmé des photos du président Pierre Nkurunziza.
Le Quai d’Orsay a indiqué mercredi que la France est préoccupée par les menaces visant le journaliste burundais Esdras Ndikumana, accusé par les autorités de Bujumbura d’incitation à la violence dans sa couverture de la crise au Burundi.
Boudée par l’opposition, la nouvelle session de dialogue inter-burundais qui a repris samedi s’est achevé mardi après quatre jours de discussions… Benjamin Mpaka, le facilitateur de la crise burundaise a promis de rencontrer prochainement l’ensemble des protagonistes.
Soutien rwandais aux rebelles burundais, livraison d’armes par la Corée du Nord, rôle trouble d’officiers congolais dans les massacres à Béni… Avant même sa sortie officielle, le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo fait polémique. Jeune Afrique a pu consulter ce document de 164 pages. En voici les principaux points.
La Cour suprême du Burundi a condamné lundi en appel 21 officiers de l’armée et de la police à la prison à vie pour avoir organisé ou participé à la tentative de coup d’État des 13 et 14 mai 2015. Un durcissement des peines infligées en première instance.
Après l’annonce par les médiateurs internationaux d’une reprise des pourparlers interburundais à partir du 2 mai à Arusha, le gouvernement a annoncé mercredi qu’il ne prendra pas part à ce dialogue s’il n’est pas consulté en amont.
Un an jour pour jour après le début de la crise politique et humanitaire au Burundi, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda a annoncé lundi l’ouverture d’un examen préliminaire, étape préalable à une enquête approfondie sur les violences commises au Burundi.
Le ministre burundais en charge des Droits de l’Homme, Martin Nivyabandi, et son épouse ont été légèrement blessés dimanche dans une attaque à la grenade alors qu’ils sortaient d’une messe à Bujumbura, a annoncé le maire de la ville.
Il y a tout juste un an, le Burundi plongeait dans une crise politique meurtrière. Le 25 avril 2015, le président burundais Pierre Nkurunziza se portait en effet candidat à un troisième mandat, contre l’aval d’une large frange de la société civile et de la classe politique, y compris au sein de son propre camp.
Emmanuel Buzubona a été tué mercredi en compagnie de son chauffeur par trois hommes armés de fusils et de grenades alors qu’il regagnait son domicile à Bujumbura.
Les États-unis haussent à nouveau le ton contre le régime de Pierre Nkurunziza. Selon l’envoyé spécial de Washington pour la région des Grands Lacs, Thomas Perriello, le gouvernement burundais est la cause de la crise qui secoue depuis un an le pays.
À Bujumbura, la peur a désormais un nom : la Documentation. En lien direct avec la présidence, ses agents jouent un rôle actif dans la répression et inquiètent jusqu’au siège des Nations unies.
Une équipe du haut-commissariat aux droits de l’homme s’est rendue la semaine passée au Burundi. Elle a fait état d’une hausse des cas de torture et de mauvais traitements dans le pays.
Dans un rapport de 11 pages transmis au Conseil de sécurité le 15 avril, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, propose une nouvelle mission de l’ONU au Burundi.
Une soixantaine d’intellectuels du monde entier ont dénoncé mercredi dans une lettre ouverte la « chape de plomb » qui s’est abattue sur le Burundi et sur sa liberté de pensée.
Un célèbre humoriste burundais, Alfred-Aubin Mugenzi, plus connu sous le nom de scène de Kigingi a été libéré vendredi après trois jours de détention par le Service national de renseignement (SNR) qui dépend directement du président Pierre Nkurunziza, pour outrage au chef de l’État.
Alors que les violences continuent au Burundi, l’Union européenne (UE) envisage de réduire son soutien financier au contingent burundais déployé au sein de la force de maintien de la paix en Somalie (Amisom), selon des sources diplomatiques citées par Reuters.
Sept personnes ont été blessées, dont deux grièvement, dans l’explosion de deux grenades lancées contre un bus de la police burundaise mardi à la périphérie de Bujumbura, la capitale.
L’État burundais est-il au bord de l’asphyxie financière ? L’inquiétude monte à Bujumbura après les suspensions des aides internationales au régime de Pierre Nkurunziza, dépendant à près de 50% de l’aide internationale.
Quarante-huit après le point de presse à Bujumbura de Jacob Zuma, chef de la délégation de haut niveau de l’UA dépêchée au Burundi, l’organisation panafricaine a publié lundi soir un nouveau communiqué qui clarifie sa position au sujet du dialogue interburundais et contredit les propos du président sud-africain.
Après le départ samedi de Jacob Zuma, chef de la délégation de haut niveau de l’Union africaine (UA) au Burundi, pouvoir et opposition apprécient diversement les avancées ou reculs enregistrés dans le processus de paix en panne dans le pays.