Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est arrivé lundi à Bujumbura pour tenter de trouver une issue à la crise au Burundi. La nuit dans la capitale burundaise a été marquée à nouveau par une vague d’attentats à la grenade faisant de nombreuses victimes.
Samedi dernier, le président rwandais Paul Kagamé s’est exprimé sur la plateforme de microblogging Twitter au sujet de la crise en cours au Burundi. D’une manière assez peu conventionnelle.
L’envoyé spécial de Barack Obama pour les Grands lacs, Tom Perriello, était présent à Addis-Abeba pour le sommet de l’Union africaine, les 30 et 31 janvier. Il répond aux questions de Jeune Afrique sur les deux dossiers chauds de la région : la crise au Burundi et le blocage du processus électoral en RD Congo.
Après trois jours de discussions, l’Union africaine a décidé d’envoyer une délégation de « hautes personnalités » pour obtenir le consentement de Bujumbura pour l’envoi d’une force dans le pays. Celle-ci sera déployée « si le Burundi l’accepte », a précisé le commissaire Paix et sécurité, Smaïl Chergui.
Les 15 États appelés à gérer pour l’UA les crises de sécurité du continent lors deux prochaines années ont été élus jeudi à Addis-Abeba. Ils doivent se prononcer, dès ce vendredi, sur la situation au Burundi.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Cette réunion de deux jours des ministres africains des Affaires étrangères est un prélude au 26e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tient les 30 et 31 janvier. Tour d’horizon des enjeux clés.
Les Burundais se souviendront longtemps du passage à l’année 2016. Jamais depuis la dernière guerre civile de 1993-2005, le pays n’avait traversé une crise politico-humanitaire aussi catastrophique.
Alors que le pays s’enfonce dans la violence, un rapport onusien, divulgué début janvier, évoque différents scénarios. Y compris celui d’un génocide. S’alarme-ton trop vite, ou faut-il intervenir avant qu’il ne soit trop tard ?
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont prôné samedi une solution « par étapes » avec les dirigeants de l’Union africaine pour tenter d’enrayer l’escalade des violences au Burundi, dont le président Pierre Nkurunziza s’oppose à toute ingérence internationale.
L’ONU hausse le ton. Les Nations unies ont dénoncé vendredi 15 janvier l’existence de massacres ethniques, des charniers et des viols collectifs commis par les forces de sécurité au Burundi.
Plusieurs pays africains se sont alignés sur la décision de l’Arabie saoudite de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, le 3 janvier. De quel côté penche votre pays ? Le point avec une carte interactive.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Pierre Nkurunziza, président du Burundi.
Les pourparlers destinés à dénouer la grave crise que traverse le Burundi ne reprendront pas comme prévu mercredi à Arusha, en Tanzanie, ont indiqué mardi des représentants du gouvernement burundais et de l’opposition, sans avancer aucune date pour leur reprise.
Depuis qu’il a brigué un troisième mandat, le président est confronté à une opposition de plus en plus résolue, y compris au sein de son propre parti. Et semble prêt à faire courir tous les risques à son pays.
Attaques ciblées à motivation politique, arrestations arbitraires, torture… Deux semaines après la réélection contestée du président Pierre Nkurunziza, le Burundi s’enfonce dans la violence.
Le 25e sommet de l’UA a pris fin lundi soir à Johannesburg. Largement consacré à la crise burundaise, il a aussi été dominé par la polémique sur la présence du président soudanais Omar el-Béchir malgré sa demande d’arrestation par la CPI.
Saisie par le Sénat sur la légalité, ou non, d’un éventuel et controversé troisième mandat de Pierre Nkurunziza, la Cour constitutionnelle a déclaré mardi que le président sortant avait le droit de briguer une dernière fois la magistrature suprême au Burundi.