Reporters sans frontières vient de publier son classement mondial de la liberté de la presse 2017. Jeune Afrique s’est penché sur la méthodologie adoptée par l’ONG.
Le parti d’opposition MSD (Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie) a été suspendu sur décision du gouvernement au début du mois et ses locaux doivent désormais être fermés. Le pouvoir accuse Alexis Sinduhije, son président-fondateur, de « vouloir combattre le Burundi » après avoir formé un groupe armé.
Une vidéo dans laquelle apparaissent des Imbonerakure, les jeunes affiliés au parti au pouvoir, menaçant « d’engrosser » leurs adversaires politiques fait le tour du web depuis lundi. Alors que certains crient au scandale, dénonçant une incitation au viol à peine voilée, le régime a dans un premier temps évoqué un grossier montage, pour finalement promettre une enquête disciplinaire.
Le Cnared, qui fédère une large frange de l’opposition burundaise, enverra une délégation au 18e sommet des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), le 6 avril à Arusha (Tanzanie). Ce changement de stratégie survient alors que Charles Nditije a pris la tête de la plateforme le 28 février.
Cette semaine, l’argent des Africains part à la rencontre d’Alain-Majesté, journaliste à la radio CCIB fm+, à Bujumbura. Ce jeune Burundais de 27 ans a accepté de nous raconter son quotidien et de nous ouvrir son porte-feuille.
Le monde a célébré ce lundi 20 mars la journée du bonheur. À cette occasion, un rapport commandité par les Nations unies sur le sujet établit que la Norvège est le pays où l’on est le plus heureux au monde. Le Burundi, lui, arrive sans surprise parmi les derniers pays du classement.
Un colonel de la police du Burundi a été trouvé mort ce lundi à Bujumbura. Selon Iteka, la principale ligue des droits de l’Homme du pays, une soixantaine de cadavres, victimes présumées d’assassinats isolés, ont été ainsi retrouvés depuis le début de l’année.
Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est dit « troublé » lundi par des informations faisant état de torture et d’enlèvements au Burundi. Toutefois, le conseil a ignoré les appels d’organisations de défense des droits humains à imposer des sanctions.
Le ministre burundais des Affaires étrangères, Alain Aimé Nyamitwe, a rencontré ce jeudi 9 mars son homologue belge, Didier Reynders. Une visite critiquée côté européen en raison de l’attitude de Bujumbura, jugée hypocrite vis-à-vis de Bruxelles.
Crise politique et dialogue de sourds entre pouvoir et opposition. Pour sortir de l’impasse, le médiateur dans la crise burundaise, Benjamin Mkapa, a estimé dimanche urgent de convoquer un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC). Celui-ci devra étudier les « obstacles au processus » de paix au Burundi.
Selon un communiqué rendu public mercredi soir, le gouvernement du Burundi a décidé de ne pas participer aux discussions de sortie de crise qui doivent s’ouvrir jeudi à Arusha, en Tanzanie.
La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’ONG Iteka s’alarment dans un communiqué de la répression contre des militaires tutsis et des “dynamiques génocidaires” à l’œuvre au Burundi après la mystérieuse attaque en janvier d’un camp militaire dans le nord-est du pays.
La crise humanitaire qui frappe le Burundi concerne trois millions d’habitants, selon le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). Les politiques comme les activistes pointent du doigt la suspension de l’aide budgétaire de l’Union européenne ainsi que des conditions météorologiques défavorables et une démographie galopante.