Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Polémique sur le « Rapport mapping » de l’ONU, rapprochement entre Paris et Kigali, engagement des troupes rwandaises en Centrafrique… De passage en France, le chef de l’État a répondu à nos questions.
À défaut de se mobiliser massivement, les Centrafricains ont pu voter dimanche dans le calme et la sécurité pour le second tour des législatives. Les résultats seront connus d’ici le 22 mars.
Les rebelles de la CPC, dont François Bozizé est accusé d’être le principal chef, bloquent la route reliant Bangui au Cameroun. Un axe vital pour les populations, mais aussi pour Faustin-Archange Touadéra, qui cherche à éviter l’asphyxie de la capitale.
Or, diamants, armes, blanchiment d’argent et trafics en tout genre… La présence russe en Centrafrique suscite bien des fantasmes. Parfois à tort, souvent à raison.
À la fin du mois de juillet, le mouvement rebelle d’Abdoulaye Miskine avait déjà exigé la démission du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Sa récente alliance avec d’autres mécontents de l’accord de paix inquiète Bangui qui redoute de nouvelles violences.
Anicet-Georges Dologuélé, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 en RCA, est très remonté contre son ancien adversaire, Faustin-Archange Touadéra, et dénonce la main tendue à des leaders de groupes rebelles, dont plusieurs ont été nommés à la primature.
Le groupe armé 3R, responsable de tueries ayant coûté la vie à plus de 50 civils dans l’ouest de la Centrafrique la semaine dernière, va démanteler ses barrages dans la région, a assuré le gouvernement centrafricain.
Opposants arrêtés au Cameroun et au Congo-Brazzaville, situation politique au Gabon et évolution en Centrafrique… François Louncény Fall, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale revient sur les dossiers brûlants qu’il doit gérer.
Le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont trouvé le 20 mars un nouvel accord de sortie de crise. Celui-ci prévoit un nouveau remaniement et un gouvernement au sein duquel les ministères régaliens devront être partagés entre les deux camps.
Onze des quatorze groupes armés signataires de l’accord de paix centrafricain ont exigé la démission du premier ministre Firmin Ngrebada et souhaitent « discuter directement avec le Président de la république ».
L’Union africaine (UA) a appelé au « calme et à la retenue » en Centrafrique après que cinq groupes armés ont désavoué la formation d’un nouveau gouvernement à la suite de l’accord de paix signé début février.
Un nouveau gouvernement a été annoncé en Centrafrique dimanche sans changement de titulaires des ministères régaliens, un mois après un accord de paix entre autorités et groupes armés prévoyant une nouvelle équipe inclusive, selon un décret lu à la radio nationale.
Le gouvernement centrafricain s’est voulu rassurant à propos de l’accord de paix qu’il a signé le 6 février à Bangui avec les groupes armés contrôlant 80% du pays, affirmant qu’il était « en train d’être mis en œuvre ».
Le 6 février à Bangui, le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont paraphé l’« accord politique pour la paix et la réconciliation ». En 43 pages, ils s’engagent dans un processus de sortie de crise, axé sur le désarmement, la décentralisation et la justice. Jeune Afrique a analysé le document.
L’accord conclu samedi a été paraphé mardi par le gouvernement et 14 groupes armés en présence des présidents centrafricain Faustin Archange Touadéra et soudanais Omar el-Béchir. Il doit être signé dans les prochains jours à Bangui.
Un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés de Centrafrique a été « obtenu » samedi à Khartoum, a annoncé le gouvernement centrafricain sur son compte Twitter.
Alors que les pourparlers de paix doivent s’ouvrir jeudi 24 janvier pour trouver une solution aux violences qui ravagent le pays, 13 personnes ont été tuées dimanche dans l’ouest de la Centrafrique par des hommes armés, a-t-on appris mardi.
Deux enfants sur trois en Centrafrique ont besoin d’assistance humanitaire, et des milliers d’entre eux sont piégés au sein de groupes armées ou victimes de violences sexuelles, a alerté vendredi 30 novembre le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
La France va accorder à la Centrafrique une aide de 24 millions d’euros et livrer des armes à ce pays en proie à la violence et à l’instabilité, a annoncé le 2 novembre à Bangui le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine est la cible d’un groupe de députés qui réclame sa destitution. En filigrane, c’est une lutte entre Karim Meckassoua et Faustin-Archange Touadéra qui se joue là, sur fond de dissensions entre partisans des Occidentaux et des Russes.
« La route n’est pas sûre », lâche un soldat tanzanien de l’ONU, les mains crispées sur sa kalachnikov, le regard glissant sur un mur végétal que seuls quelques minces rayons de soleil parviennent à percer.
La communauté internationale doit davantage se préoccuper des conséquences économiques, sociales et environnementales provoquées par la crise centrafricaine, afin de limiter son impact dans les régions tchadiennes.
La France, le Royaume-Uni et les États-Unis se sont opposés jeudi 14 juin aux Nations unies à une demande d’importation d’armes chinoises en Centrafrique, soumise depuis 2013 à un embargo. Cette requête était pourtant soutenue par la Minusca.
Livraison d’armes aux forces armées, protection rapprochée du président… Moscou gagne du terrain à Bangui, au grand dam des diplomates occidentaux. Et dans la capitale centrafricaine, un homme est perçu comme la cheville ouvrière de ce rapprochement : Firmin Ngrebada, directeur de cabinet du président Faustin Archange Touadéra.
Situation sécuritaire, retour de la Cemac à Bangui, réouverture d’un bureau d’achat pour l’export de diamants ou encore enseignement de l’écriture du sangho… Le député de Bocaranga, président du MPLC et ancien Premier ministre centrafricain détaille pour Jeune Afrique sa vision des chantiers prioritaires pour son pays.
Après la convocation par le ministère français des Affaires étrangères de Christian Bader, l’ambassadeur de France en Centrafrique, son premier conseiller Eric Bosc, ainsi que le consul Anton Bialecki, viennent d’être rappelés et seront de retour à Paris cette semaine.
Les Nations unies et les forces de sécurité centrafricaines ont lancé dimanche une opération visant des groupes armés dans le quartier du PK5 à Bangui, au cours de laquelle au moins 30 personnes ont été blessées, dont des Casques bleus, a-t-on appris auprès de l’ONU et de sources médicales.
Le ministre ivoirien de la Défense a proposé que les forces armées ivoiriennes intègrent les opérations de maintien de la paix de l’ONU, en particulier au sein de la Minusca, en République centrafricaine.
Fin mars, et pour la première fois depuis le début du conflit en 2013, un groupe de 100 Centrafricains, sur les 6 000 qui sont réfugiés au camp de Betou, dans le nord du Congo, ont été rapatriés.