Au nom d’accords de défense liant Bangui et Paris, le 6 mars 2007, des parachutistes français sont envoyés à Birao. Une fois de plus, ils viennent en aide à François Bozizé qui fait face à une rébellion qui préfigure la Séléka.
La Russie s’apprête à livrer des armes à Aux Forces armées centrafricaines (FACA), avec le feu vert – tacite – des Nations unies, malgré l’embargo imposé au pays depuis 2013. La mise à disposition de ces équipements russes, qui devraient arriver entre les mains des soldats centrafricains dans les trois mois, sera l’objet d’un contrôle strict, assurent les autorités centrafricaines.
Au moins dix personnes ont été tuées depuis dimanche à Ippy, dans le centre du pays, où le FPRC de Nourredine Adam allié à l’UPC d’Ali Darass affrontent le RDR, un groupe armé issu d’une dissidence du FPRC.
Cinq personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres blessées, dont des civils, dans de violents combats qui ont opposé, le 3 décembre à Ippy, deux factions rivales du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).
Installé en février 2017, le procureur de la Cour pénale spéciale (CPS) pour la Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa, revient dans le détail sur la mise en place de la CPS. Dans cette interview à Jeune Afrique, il décrypte les enjeux, les moyens et les objectifs de la Cour, sans minorer ses difficultés. Tout en regrettant l’insécurité qui sévit dans l’arrière-pays, ainsi que le manque de structures carcérales en Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa se dit pourtant confiant : la justice finira par triompher.
Des agents de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique, ont été visés vendredi, à Bangui, lors de plusieurs manifestations qui faisaient suite à deux accidents de la circulation, dont l’un a coûté la vie à un élève du lycée technique.
Victime d’un braquage à main armée dans ses locaux de Bangassou dans la nuit de lundi à mardi, Médecins sans frontières a annoncé mercredi dans un communiqué son retrait de la ville, dans le sud-est de la Centrafrique. Une décision « difficile et frustrante » pour le chef de mission de l’ONG sur place, alors que la région est en proie à de violents affrontements.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de prolongé d’un an, ce mercredi, sa mission de paix en Centrafrique. Au total, 900 Casques bleus supplémentaires vont être mobilisés.
Alors que les violences continuent dans le pays, l’ONU vote ce mercredi 15 novembre le renouvellement du mandat des Casques bleus en république centrafricaine. Deux étudiants militants* cosignent une tribune en faveur de ce renouvellement et réclament une place accrue des jeunes dans les décisions politiques.
Quatre personnes sont mortes et une vingtaine blessées le 11 novembre au soir dans une attaque à la grenade contre un café de Bangui, un incident suivi par des représailles qui ont fait trois morts, premières violences significatives dans la capitale centrafricaine depuis début 2017.
Accusés de passivité face à la situation que traverse le pays, des ressortissants centrafricains résidant en France se sont réunis à Paris pour émettre des « propositions de sortie de crise ». Une démarche qui ne fait pas l’unanimité en RCA : les organisateurs sont en effet soupçonnés d’avoir reçu des financements des proches du président Faustin Archange Touadéra.
À l’occasion de la visite en RCA du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, arrivé mardi, Martine Villeneuve, chef de mission de l’ONG Danish Refugee Council (DRC) dans le pays, revient pour Jeune Afrique sur la situation sécuritaire et les conditions de travail difficiles des ONG sur le terrain.
Trois figures religieuses de Centrafrique, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, l’imam Oumar Kobine Layama, et le pasteur Nicolas Guérékoyaméné-Gbangou, dénoncent l’utilisation de la « fibre religieuse » attisée pour alimenter et expliquer le conflit qui mine la Centrafrique depuis 2013. Ils ont créé une « plateforme interreligieuse » dans le but de prouver que la coexistence entre chrétiens et musulmans est possible.
La nouvelle coalition joignant l’UPC et le FPRC souffle le chaud et le froid. Elle laisse une chance à la paix en demandant à l’Union Africaine d’intervenir, mais ses cadres, devant les violences de ces derniers jours contre les Musulmans, parlent de nouveau de l’option séparatiste.
Un communiqué du FPRC de Noureddine Adam laisse entendre que les deux chefs de guerre parmi les plus puissants du pays sont prêts à faire cause commune. Un revirement majeur.
De nombreux civils ont été tués dans des violences « d’une grande ampleur » à Pombolo, une petite ville de la préfecture du Basse-Kotto, dans le sud de la République centrafricaine, a annoncé mercredi la force de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique (Minusca) dans un communiqué.
Au moins 133 civils ont été tués dans deux provinces de la Centrafrique entre novembre 2016 et février 2017 par les factions rivales de l’UPC et du FRPC issues de l’ex-Séléka, selon un rapport de la Mission de l’Onu dans ce pays (Minusca), publié le 17 octobre, qui dénonce des groupes armés ciblant des civils et agissant en toute impunité.
Quatre groupes armés – le FPRC de Nourredine Adam, L’UPC d’Ali Darass, le MPC et le RDR – ont signé lundi 9 octobre un accord de cessez-le-feu et de libre circulation dans deux préfectures de l’est de la Centrafrique.
Plusieurs personnalités politiques ont été entendues ce lundi à Bangui au sujet des violences de mai 2017 à Bangassou et Bria. D’autres ont rencontré un représentant de la CPI en déplacement à Bangui.
La force de l’ONU en Centrafrique, la Minusca, mène depuis le 7 octobre une opération militaire de grande envergure à Bocaranga, dans le nord-ouest du pays, pour en chasser un groupe armé local.
Les prières ont repris à la mosquée du quartier Miskine où il y a encore quelques mois les musulmans n’étaient pas les bienvenus. Depuis fin 2013, seule la mosquée du quartier du PK5 où se sont réfugiés tous les musulmans après les violences intercommunautaires, accueillaient les prières. Reportage.
Le Mouvement patriotique pour la Centrafrique a décidé de quitter la coalition, principale force militaire non-étatique agissante en Centrafrique, placée sous la direction du FPRC, le groupe de Noureddine Adam.
Dans son essai intitulé « Oubangui-Chari, le pays qui n’existait pas », le journaliste français Jean-Pierre Tuquoi revient sur l’histoire tourmentée de la nation centrafricaine, ballotté depuis des années d’un coup d’État à un autre.
Au moins deux personnes ont été tuées et cinq blessées dans l’attaque de Bocaranga, dans le nord-ouest de la Centrafrique, samedi dernier. Près de 23 000 personnes ont fui cette ville et celle de Niem, proches du Cameroun, en raison des violences, a-t-on appris mardi 26 septembre de sources militaire et humanitaire.
Fragilisée par le départ de Sangaris et d’une partie des Casques bleus, la Centrafrique fait face à un regain de violence. Au pouvoir depuis mars 2016, le chef de l’État cherche l’appui de ses pairs.
Dans un rapport publié vendredi, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’alarme de la poursuite des violences en Centrafrique, qui ont fait plus de 1,1 million de déplacés.
Depuis un demi-siècle, la cellule africaine de l’Élysée alimente tous les fantasmes, tant il lui est arrivé d’emprunter des chemins tortueux. Fait-elle toujours la pluie et le beau temps sur le continent ?
Au début de la guerre civile entre 2012 et 2013, Vicky Nelson Wackoro a dû fuir Bangui pour se réfugier en République démocratique du Congo. Depuis, le jeune homme est revenu avec une seule idée en tête : réconcilier chrétiens et musulmans grâce à la capoeira.
Après que le leader anti-balaka Maxime Mokom a appelé lundi la Minusca à agir contre les mercenaires étrangers, celle-ci lui a répondu ce mercredi 23 août.
Six organisations humanitaires « implorent » le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de prendre des « mesures immédiates » face à la crise sécuritaire et humanitaire en Centrafrique, dans une lettre ouverte parvenue mardi à l’AFP.