C’est un rapport pointu et éclairant qu’a rendu le Groupe d’experts sur la Centrafrique au Conseil de sécurité des Nations Unies fin juillet. Il permet de mieux comprendre les multiples violences auxquelles le pays fait de nouveau face depuis plusieurs mois maintenant.
Un appel à manifester vendredi 4 août contre le président de l’Assemblée nationale laisse entrevoir le marasme qui frappe la classe politique à Bangui, tandis que le pays renoue avec la violence.
La ville de Bangassou, épicentre de violences meurtrières en mai dernier, est de nouveau en proie à des combats. La Minusca a essuyé des tirs, et ce mardi 25 juillet dans la matinée des jeunes s’arment en prévision d’affrontements avec les anti-balaka.
De nouvelles violences ont éclaté à Bangassou dans le sud-est de la Centrafrique, deux mois après les tueries du mois de mai, a indiqué samedi la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca).
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine revient pour Jeune Afrique sur les récentes violences survenues dans le pays, notamment à Bangassou, et met les choses au clair concernant les rumeurs qui circulent à Bangui sur l’ancien président de la République.
Alors que le récent rapport onusien sur les atteintes aux droits humains se gardaient de trop nommer de suspects, le rapport de l’ONG les cible directement. HRW donne les noms des groupes armés suspectés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Parmi eux, le FPRC, principal groupe issu de l’ex-Séléka.
Du départ du contingent congolais de la Minusca au plan de paix de Sant’Egidio en passant par les violences à Bria : le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique fait le point pour Jeune Afrique sur la situation en Centrafrique.
Une quinzaine de personnes sont mortes samedi dans la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (centre) lors d’échanges de tirs entre des éléments armés de l’ex-Séléka et les Casques bleus de mission de l’ONU (Minusca).
De violents affrontements depuis mardi ont fait 2 morts, 4 blessés, et déplacé 3 500 personnes à Zémio, dans le sud-est de la Centrafrique, a appris vendredi l’AFP auprès de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, doit l’annoncer dans les prochaines heures : le contingent de 629 Casques bleus congolais déployés à Berberati, la troisième plus grande ville de la République centrafricaine, vont être rapatriés. En cause : des accusations d’agressions sexuelles et de participation à des trafics.
L’Institute for Economics and Peace vient de publier son Global Peace Index pour l’année 2016. Il permet de déterminer le niveau de paix dans le monde. Qu’en ressort-il concernant l’Afrique ?
Le gouvernement tchadien a, dans une lettre datée du 24 mai, vivement rejeté un rapport de l’ONU accusant des soldats tchadiens d’exactions contre des civils en Centrafrique entre 2013 et 2014.
Saluée par la communauté internationale, la Cour spéciale, créée en 2015 et appelée à juger les atteintes aux droits de l’homme, dispose enfin d’un procureur.
La résurgence des violences en Centrafrique a fait fuir 88 000 personnes depuis le début du mois, a annoncé mardi le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.
Un cinquième Casque bleu a été retrouvé mort suite à l’attaque lundi soir d’un convoi de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) par un groupe armé, a annoncé ce jeudi l’ONU. Il est de nationalité marocaine.
Quatre Casques bleus ont été tués lundi, dans l’attaque d’un convoi de l’ONU dans le sud-est de la Centrafrique et huit ont été blessés, selon les informations délivrées au lendemain de l’attaque par la mission des Nations Unies en Centrafrique (Minusca).
Deux miliciens bien connus, Abdoulaye Hissène, ex-Séléka et Maxime Mokom, anti-balaka, sont considérés comme à l’origine des violences qui ont frappé Bangui en 2015 et 2016 par le Trésor américain. Celui-ci a décidé de les sanctionner en gelant notamment leurs avoirs.
Dans le quartier de Lakouanga, à Bangui, chrétiens et musulmans ont initié des travaux de reconstruction de la mosquée, détruite par deux fois. Quatre ans après l’éclatement de la crise, c’est le seul lieu de culte musulman à avoir rouvert dans un quartier autre que le PK5. Tout un symbole. Reportage.
Un an après l’arrivée au pouvoir de Faustin-Archange Touadéra, des pans entiers du territoire échappent encore au contrôle de l’État, et le pays peine à se remettre en marche.
Une vingtaine de personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans des heurts entre groupes armés en Centrafrique à Bakouma, une région du nord-ouest du pays.
Le parquet de Paris demande un non-lieu dans l’enquête visant des soldats français de l’opération Sangaris en Centrafrique accusés de viols par des enfants en 2013 et 2014. L’enquête en question a été clôturée en décembre, sans mise en examen.
Impliqués dans la résolution de la crise centrafricaine, l’OCI et son envoyé spécial, le Sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, ont tenté il y a quelques mois d’amener les différents groupes de l’ex-Séléka à la table des négociations.
La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a annoncé ce mercredi avoir obtenu le départ de la ville de Bambari d’Ali Ndarass, chef de guerre considéré comme l’un des responsables des affrontements entre deux factions rivales de l’ex-rébellion Séléka.
À Bambari, dans l’est de la Centrafrique, la situation est confuse depuis plusieurs jours, sur fond de combats imminents entre le FPRC-MPC et l’UPC, deux factions de la Séléka.
Dans un communiqué publié ce jeudi, Human Rights Watch (HRW) accuse les rebelles de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) de « crimes de guerre ». Selon l’ONG, en décembre 2016 ce groupe armé a assassiné 32 civils dans une localité du centre du pays.
Selon des témoinds fuyant encore les combats ce jeudi, au moins 20 combattants auraient trouvé la mort dans des affrontements, qui ont éclaté samedi dans une localité minière du centre de la Centrafrique, entre deux factions rivales de l’ex-rébellion séléka
Une opération des forces de sécurité centrafricaines appuyées par la police de l’ONU contre un « chef de groupe d’auto-défense » a fait cinq morts mardi à Bangui dans le quartier du PK5.
Chaos en Libye, enjeux sécuritaires autour du lac Tchad, crise pétrolière ou encore franc CFA. Le président tchadien livre un état des lieux sans concession de son pays et des relations entre Europe et Afrique.
Des éléments présumés du groupe « 3R » (réconciliation-réintégration-réparation), dirigé par le chef rebelle Sidicki, ont attaqué et pillé jeudi matin la ville de Bocaranga, située près des frontières avec le Cameroun et le Tchad, a annoncé à l’AFP Bernard Dilla, député de Bocaranga.