En décembre 2013, à Bangui, des miliciens de la Séléka à dominante musulmane et des anti-balaka majoritairement chrétiens se lancent dans une spirale de violences qui débouche sur la mort d’un millier de personnes, selon l’ONU. Trois ans après, cinq Centrafricains, chrétiens et musulmans, ont mis en place des actions pour « faciliter » le retour de la paix et de la cohésion entre les deux communautés. Rencontre avec ces combattants de la paix.
La force de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé ce vendredi la mort d’un Casque bleu bangladais, tué lors d’une attaque mardi par des hommes armés dans le nord-ouest du pays. Le même jour, deux soldats de la paix marocains avaient perdu la vie dans l’attaque de leur convoi dans le sud-est.
En Centrafrique, une attaque a coûté la vie mardi après-midi à deux Casques bleus marocains, a annoncé la Minusca, la force de maintien de la paix de l’ONU dans le pays. Dans son communiqué, celle-ci précise que « deux autres soldats ont été blessés et reçoivent les soins appropriés ».
La mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) fait état dans un rapport publié mercredi 14 décembre d’une augmentation alarmante du nombre de violations des droits de l’homme commises par les groupes armés et les forces de sécurité gouvernementale sur la période de juin 2015 à mars 2016, et particulièrement depuis le mois d’août.
Officiellement, le pays va mieux. Mais sept mois après son élection, le président Touadéra peine toujours à faire respecter son autorité au-delà des faubourgs de la capitale. Bangui elle-même est gagnée par la méfiance et la suspicion.
Le bilan s’est considérablement alourdi. Les affrontements de la semaine dernière entre ex-Séléka en Centrafrique ont fait au moins 85 morts, selon le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide, qui dénonce des violences dirigées contre les Peuls.
Les affrontements entre factions rivales de l’ex-Séléka à Bria en Centrafrique ont fait au moins 16 morts et déplacé plusieurs milliers de civils. La Mission des Nations unies (Minusca) met en garde contre des « assassinats ciblés » visant la communauté peule.
Le gouvernement centrafricain avait fait appel à la solidarité internationale pour récolter des fonds, ses prières ont été entendues puisqu’il a obtenu jeudi 17 novembre la promesse de 2,2 milliards de dollars d’aide pour les trois prochaines années. Un montant supérieur à l’objectif de 1,6 milliard de dollars que s’était fixé le président Faustin-Archange Touadera.
Le mois dernier en République centrafricaine (RCA), j’ai rencontré des commandants de la Séléka dont les forces sont accusées d’avoir récemment rasé un camp de personnes déplacées dans la ville de Kaga-Bandoro, tuant 37 personnes.
Alors que Bruxelles s’apprête à recevoir jeudi 17 novembre une nouvelle conférence des bailleurs de fonds sur la République centrafricaine, de profondes incertitudes demeurent quant aux garanties offertes par le président Faustin-Archange Touadéra pour restaurer la paix.
« C’est là que j’ai vécu pendant trois ans ». Sylvie montre les ruines d’une toute petite maison qu’elle avait construite dans l’ex-camp des déplacés de Kaga Bandoro, au cœur d’une Centrafrique où la moindre étincelle rallume les feux du conflit intercommunautaire.
Au moins 25 personnes, dont six gendarmes, ont été tuées jeudi et vendredi en Centrafrique, lors de violences déclenchées par des groupes armés dans la ville de Bambari (250 km au nord-est de Bangui) et ses environs, selon la force de l’Onu en Centrafrique (Minusca).
Quatre civils ont été tués et 14 personnes blessées, dont cinq Casques bleus ce lundi à Bangui. Un collectif de la société civile avait appelé à une journée « ville morte » pour demander le retrait de la Minusca de Centrafrique.
La situation était particulièrement tendue lundi matin à Bangui où une journée ville morte était organisée pour réclamer le départ de la Minusca. Explications.
Plusieurs ex-miliciens de la Séléka ont attaqué mercredi soir des réfugiés basés à Kaga-Bandoro, dans le centre du pays. Bilan de l’attaque : au moins 30 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi l’ONU.
Des actes de représailles perpétrés par des miliciens ex-Séléka après la mort d’un des leurs ont fait mercredi entre six et neuf morts à Kaga Bandoro, dans le centre de la Centrafrique. Des violences qui sont survenues alors qu’au même moment Mgr Dieudonné Nzapalainga, récemment créé cardinal par le pape, marchait pour la paix dans la capitale.
Dans son premier message après sa nomination au titre de cardinal par le pape François, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a promis de tout faire pour la réconciliation en Centrafrique. Il va notamment se rendre dans le quartier musulman du PK5, symbole des tensions.
Les violences mardi à Bangui ont fait au total six morts après l’assassinat d’un officier de l’armée, ont indiqué des sources hospitalières mercredi alors qu’un calme précaire était revenu dans la capitale de la Centrafrique.
Sèchement battu au second tour de la présidentielle, en février dernier, l’ancien Premier ministre se revendique comme premier opposant. Et ne mâche pas ses mots à l’égard du nouveau président.
Son job est un casse-tête. Depuis un peu plus d’un an, le diplomate gabonais Parfait Onanga-Anyanga est à la tête de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Dans ce vaste pays, les violences communautaires demeurent fréquentes. L’État s’est effondré et tout est à reconstruire.
Les Camerounais ont toujours manifesté un peu de condescendance envers les Centrafricains. De même, les autorités camerounaises se sont résignées à l’instabilité chronique qui règne à Bangui et aux inconséquences d’une classe politique dépourvue de scrupules pour se maintenir au pouvoir.
Le nouveau président n’a qu’un mot à la bouche : le dialogue. Avec les groupes armés comme avec les anciens maîtres de Bangui, même si, insiste-t-il face aux journalistes de Jeune Afrique, cela n’empêchera pas la justice de faire son travail.
Le 26 juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé jusqu’en novembre 2017 le mandat des quelque 12 000 Casques bleus de la Minusca déployés en Centrafrique.
Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 6000 personnes ont fui des violences dans l’Ouest de la Centrafrique depuis la mi-juin pour se réfugier au Tchad et au Cameroun.
Tensions avec les groupes de l’ex-Séléka, coopération avec la Minusca, redéploiement de l’armée, exactions… Jean-Serge Bokassa, ministre de l’Intérieur, revient sur les nombreux enjeux sécuritaires du moment en Centrafrique. Interview.
Après une série de violents incidents survenus dans la capitale et plusieurs zones rurales, l’ONU a averti lundi, par voie de communiqué, que la situation sécuritaire pourrait à nouveau se dégrader dans le pays.
Un Casque bleu du contingent sénégalais de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a été tué vendredi dans les rues de la capitale, en proie à un regain de violence, a-t-on appris lundi.
Les Nations unies ont documenté le meurtre de 333 enfants et la mutilation de 589 autres au cours des vagues successives de violences en Centrafrique depuis 2013, selon un nouveau rapport sur la situation des enfants dans le pays, publié lundi.
La loge maçonnique du Grand Orient de France (GOF) estime notamment qu’une deuxième transition doit succéder, en juillet, à celle dirigée par la présidente Catherine Samba-Panza.