Quatre anciens Premiers ministres et plusieurs futurs candidats à l’élection présidentielle en Centrafrique ont lancé vendredi à Rome un appel au peuple centrafricain et à la communauté internationale. Une initiative pilotée par la communauté catholique Sant’Egidio.
Le président congolais rejette les conclusions des négociations qu’il avait lui-même initiées au Kenya. Il en a officiellement informé le président Kenyatta dans un courrier dont « Jeune Afrique » a obtenu copie.
L’ancien chef de la Séléka et ex-président centrafricain Michel Djotodia pourrait apporter sa contribution au processus de sortie de crise en Centrafrique. Une délégation du gouvernement de transition s’est rendue au Bénin pour le rencontrer.
Les négociations pour la paix en Centrafrique ont été suspendues mardi à Brazzaville en raison de l’absence des représentants de l’ex-rébellion de la Séléka. Il reste moins de vingt-quatre heures aux délégués pour parvenir à un accord.
Fuyant la Centrafrique, ces musulmans ont échoué au Cameroun avant d’être acheminés dans la capitale économique tchadienne. Retour sur l’épopée de ce premier convoi, arrivé mi-mars.
Un an après le coup d’État du 24 mars 2013, la situation en Centrafrique reste très volatile. Lundi, des fusillades entre bandes armées ont éclaté dans les quartiers nord de Bangui. Ces affrontements ont fait au moins 15 morts depuis samedi.
100 millions de dollars. C’est la somme que comptent débloquer en faveur de la Centrafrique les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac).
Pour sortir de la crise en Centrafrique, le président tchadien Idriss Déby Itno a appelé mardi l’ONU à fournir les « moyens nécessaires » aux forces françaises et à la Misca, notamment en envoyant « plus d’hommes » sur le terrain.
Avec l’envoi imminent d’environ 800 hommes supplémentaires, c’est près de 1 200 soldats français qui seront déployés en Centrafrique. Ils interviendront en soutien à la Misca, après l’adoption d’une résolution des Nations unies début décembre, pour mettre fin aux violations des droits de l’homme et rétablir l’ordre dans le pays. Les détails de ce que l’on sait, en cinq questions-réponses.
Le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, s’est rendu en Centrafrique du 4 au 8 novembre à la tête d’une mission tripartite ONU-Afrique centrale-Union africaine pour évaluer les conditions d’un soutien international à la Misca. Le 18 novembre, un rapport sera présenté par Ban Ki-moon devant le Conseil de sécurité avant qu’une résolution ne soit adoptée début décembre. Edmond Mulet explique à « Jeune Afrique » les divers options envisagées pour résoudre la crise centrafricaine.
Le président de la transition ne tient plus l’ex-rébellion de la Séléka, qui multiplie les exactions, poussant la communauté internationale à s’engager davantage en Centrafrique. Oui, mais avec qui et sous quelle forme ?
Le 30 juillet, au Quai d’Orsay, une réunion était consacrée à la Centrafrique. Alertée par plusieurs sources sur la situation de crise dans le pays, la France espère convaincre le Conseil de sécurité des Nations unies de muscler la force sous régionale.
Alors que la rébellion centrafricaine a décrété lundi « l’arrêt de ses opérations », Bangui s’est dit prêt, lundi 24 décembre, dialoguer avec la coalition Sékéla, à condition que celle-ci se retire des positions conquises depuis le 10 décembre.