Près de quatre mois après les résultats contestés de la présidentielle bissau-guinéenne du 29 décembre 2019, dont Umaro Sissoco Embaló avait été proclamé vainqueur par la commission nationale électorale (CNE), la Cedeao a annoncé mercredi qu’elle reconnaissait sa victoire, tout en demandant la nomination d’un nouveau Premier ministre.
Le camp du candidat donné battu à la présidentielle en Guinée-Bissau par la commission électorale a désigné vendredi soir un « président intérimaire », au lendemain de la prise de fonctions, qu’il juge illégitime, d’Umaro Sissoco Embalo, issu de l’opposition.
Le président de la Guinée-Bissau José Mário Vaz a nommé jeudi 31 octobre un nouveau gouvernement, continuant ainsi de défier la communauté internationale, qui refuse le limogeage de la précédente administration.
L’incertitude règne à Bissau après le limogeage, lundi 28 octobre, du gouvernement Gomes par le président José Mário Vaz, jugé illégal par la Cedeao. Vincent Foucher, spécialiste de la Guinée-Bissau, décrypte les conséquences de ce nouveau soubresaut, à moins d’un mois de l’élection présidentielle prévue le 24 novembre. Interview.
Au lendemain de l’annonce par le président bissau-guinéen José Mário Vaz du limogeage du gouvernement d’Aristides Gomes, chargé d’organiser l’élection présidentielle du 24 novembre, le chef de l’État a nommé mardi 29 octobre Faustino Fudut Imbali au poste de Premier ministre. Une décision jugée illégale par la Cedeao.
Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a remporté les élections législatives du 10 mars, selon les résultats provisoires de la Commission nationale des élections (CNE). Mais le parti historique, qui domine la vie politique de la Guinée-Bissau depuis son indépendance, n’a pas obtenu de majorité absolue.
La Guinée-Bissau est paralysée depuis mardi 16 octobre par un mouvement de grève déclenché par la Fédération nationale des associations de transporteurs routiers, regroupant les taxis, taxis collectifs et camions.
Deux semaines après la démission de son dernier gouvernement, le président bissau-guinéen a nommé mardi soir un nouveau Premier ministre : Augusto Antonio Artur Da Silva. Ce dirigeant du PAIGC sera en charge de former un gouvernement capable d’organiser des législatives dans les prochains mois.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, très inquiet du blocage politique en Guinée-Bissau, a exhorté le 11 mai le président José Mario Vaz à nommer un nouveau Premier ministre jouissant d’un large soutien politique.
Un nouveau gouvernement a été nommé lundi 12 décembre, plus de trois semaines après la nomination d’Umaro Sissoco Embalo au poste de Premier ministre par le président José Mário Vaz.
Si les ministres déchus ont quitté sans heurt jeudi 9 juin le palais du gouvernement qu’ils occupaient depuis deux semaines, la crise politique est loin d’être terminée en Guinée-Bissau. Alors que le bras de fer se poursuit entre le président Vaz et le PAIGC (majoritaire à l’Assemblée nationale), les Nations unies ont à nouveau fait part de leur inquiétude.
La crise politique s’éternise à Bissau. Le gouvernement de Carlos Correa, destitué le 12 mai dernier après une décision présidentielle controversée, refuse de quitter le pouvoir.
Bissau est sous haute tension. Quelques heures après que José Mario Vaz a nommé Baciro Dja au poste de Premier ministre jeudi soir, l’armée a été déployée devant le palais présidentiel, situé à quelques mètres seulement du siège du PAIGC, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale.
Plus de dix jours après le renvoi du gouvernement, les consultations pour trouver un nouveau Premier ministre sont au point mort entre le président bissau-guinéen, José Mario Vaz, et sa formation politique, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir). Le point en quatre questions pour comprendre les soubresauts de cette dernière crise.
La nouvelle était attendue. Le président bissau-guinéen José Mario Vaz a relevé de ses fonctions le gouvernement et a demandé au parti au pouvoir de lui proposer une nouvelle équipe, afin de sortir le pays de la crise politique, dans un message à la nation jeudi.
En limogeant son Premier ministre contre l’avis de tous – et même de son parti -, le président José Mário Vaz prend le risque de replonger son pays dans l’instabilité.
Nouvelle déconvenue pour le nouveau Premier ministre contesté Baciro Dja : l’Assemblée nationale a voté dans la soirée de lundi une résolution en faveur de sa destitution.
La nomination de Baciro Dja au poste de Premier ministre n’a pas gommé les tensions. Le parti majoritaire, qui réclamait la reconduction de l’ancien chef du gouvernement limogé, annonce une procédure judiciaire pour contrer cette désignation.
Contre l’avis du parti au pouvoir, le président José Mario Vaz a nommé jeudi Baciro Dja au poste de chef du gouvernement. Le PAIGC appelle à la manifestation.
Les partisans du Premier ministre destitué et une coalition de syndicats ont appelé à une série de manifestations dès lundi pour obtenir la reconduction de Domingos Simoes Pereira à son poste de chef du gouvernement.
La formation au pouvoir en Guinée-Bissau, le PAIGC, a reproposé au chef de l’État José Mario Vaz le nom de Domingos Simoes Pereira comme Premier ministre, trois jours après son limogeage, a annoncé samedi à l’AFP la deuxième vice-présidente du PAIGC.
Le président José Mario Vaz a limogé mercredi soir le gouvernement formé en juillet 2014 par son Premier ministre, Domingos Simões Pereira. Au risque de replonger la Guinée-Bissau dans l’impasse.
Le président bissau-guinéen José Mario Vaz a renvoyé mercredi soir le gouvernement, sur fonds de vives tensions avec le Premier ministre. Reste à savoir comment le parti au pouvoir, dont sont issus les deux hommes, réagira.
Le Premier ministre bissau-guinéen, Domingos Simoes Pereira, a annoncé vendredi la dissolution prochaine du gouvernement par le président José Mario Vaz, en raison d’un conflit entre les deux hommes. Près de 400 personnes ont manifesté devant le palais présidentiel à Bissau pour s’y opposer.