Quatre semaines après que la Centrafrique a adopté le bitcoin comme monnaie de référence au côté du franc CFA, le régulateur bancaire de la zone Cemac met les crypto-actifs « sous surveillance ».
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Enjeux environnementaux, concurrence entre banques et opérateurs télécoms, cryptomonnaie et changement de leadership à la tête de son groupe… Alain Nkontchou, président du conseil d’administration d’Ecobank, est le grand invité de l’économie JA-RFI.
Alors que la Centrafrique vient d’adopter le bitcoin comme monnaie officielle, la directrice générale du FMI a, une nouvelle fois, plaidé pour la mise en place d’une réglementation mondiale des crypto-actifs. Au risque de voir l’économie de pays émergents s’effondrer.
En adoptant le bitcoin comme monnaie officielle, le président centrafricain pousse un peu plus loin encore sa stratégie de confrontation avec la France et la rupture qu’il entend affirmer avec Paris. Coulisses d’un coup de poker.
À la demande des pays de la Cemac, révoltés par l’adoption d’une loi sur la cryptomonnaie par Bangui, Abbas Mahamat Tolli a écrit au ministre centrafricain des Finances pour le mettre sous pression.
Scandalisées par l’octroi d’un cours légal aux cryptomonnaies, les autorités financières d’Afrique centrale comptent sévir. Mais le front commun affiché au sein de la BEAC est-il véritablement uni?
Avec 250 millions de dollars levés et un nouveau statut de licorne, la fintech, qui doit en partie son succès à la grande proximité de ses fondateurs avec la Silicon Valley, a connu une année 2021 de folie.
« Les 50 champions de la tech 2022 » (3/3). Qu’ils soient chefs d’autorités de régulation, lobbyistes, fondateurs d’incubateurs ou influenceurs, ils œuvrent à l’accélération de la numérisation sur le continent.
Le pays doit lancer en septembre un projet pilote de monnaie numérique. Cette innovation, sur laquelle travaillent aussi le Maroc, l’Egypte, le Kenya et l’Afrique du Sud, présente de nombreux avantages mais comporte aussi des risques.
Les devises virtuelles font fureur en Afrique. Mais après la chute brutale du bitcoin, les utilisateurs s’inquiètent de leur volatilité… et des nombreuses failles de sécurité.
La faible bancarisation, le besoin d’épargner, l’envie de spéculation, mais aussi la possibilité de réaliser des transactions internationales moins onéreuses expliquent le décollage de ces nouvelles monnaies sur le continent.
La jeune pousse spécialisée dans les échanges de crypto-monnaies et basée à Lagos a levé 15 millions de dollars auprès de la société britannique Payitup Clearinghouse Ltd.
Le Kenya, berceau du paiement mobile, est aussi en pointe sur le développement de la blockchain. Cette technique y est utilisée pour échanger des marchandises, assurer la traçabilité des produits ou même acquérir des obligations d’État.
Le rappeur Akon a décidé d’investir dans l’écotourisme sur la côte Atlantique au Sénégal, le pays d’origine de sa famille, ont indiqué jeudi des responsables du gouvernement et du secteur.
Si le bitcoin n’est pas le bienvenu au Maroc, les autorités redoublent en revanche d’efforts pour y faire une place aux projets de blockchains à usage professionnel, sous l’impulsion des entreprises marocaines ou françaises qui y voient des opportunités, ou à usage institutionnel, l’État réfléchissant à sa propre modernisation.
Bien au-delà des crypto-monnaies, cette technologie pourrait être à l’origine d’importants bouleversements dans le secteur bancaire. La Tunisie, pionnière dans la région, a lancé plusieurs projets.
La star américano-sénégalaise de RnB Akon lance « akoin », une monnaie virtuelle destinée à changer radicalement la « façon d’exister » en Afrique. L’artiste a toujours vu grand…
Ce jeudi 22 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, la start-up toulousaine O’Claire lance le Watercoin, une cryptomonnaie dédiée à l’achat d’eau potable à bas prix. L’entreprise s’apprête à lever une vingtaine de millions d’euros pour développer son système, notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Kenya.
Une application pour faciliter les paiements en ligne, une banque virtuelle, une cryptomonnaie… Tout était prêt ou presque pour lancer KodePay en Algérie. Mais l’État se raidissant devant les monnaies virtuelles, c’est à Nairobi que la start-up démarrera finalement ses activités.
Qualifiées d’ « occultes » par l’Office national des changes du Maroc, les crypto-monnaies sont officiellement interdites de cité dans le royaume chérifien, qui met en avant « les risques importants » courus par leurs utilisateurs. Reste à savoir si l’État sera en mesure de faire appliquer cette interdiction.
Malick Noël Seck n’est plus membre du Parti socialiste sénégalais. Le secrétaire général de Convergence socialiste a été exclu mercredi 3 octobre par le bureau politique du parti.