L’ancien chef de l’État et président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) est décédé ce mardi 1er août. Il avait 89 ans. Retour sur le parcours d’un monument de la politique ivoirienne.
10 CHOSES À SAVOIR – Depuis le 5 mars, le député-maire de Marcory est aussi le haut représentant du président du PDCI-RDA dans le district autonome d’Abidjan, et il devrait jouer un rôle clé dans la campagne pour la présidentielle de 2025.
L’ancien président ivoirien a été inhumé dans son village natal, Pépressou, dans le centre du pays, à l’issue d’une cérémonie traditionnelle, suivie d’une messe le 1er juin. Cette étape marque la fin des célébrations de ses obsèques débutées le 19 mai dernier.
Les obsèques de l’ancien chef de l’État se sont poursuivies lors d’un hommage de la nation et un défilé militaire, ce 24 mai au palais présidentiel d’Abidjan. Une cérémonie sobre et toute en émotions, au cours de laquelle Tidjane Thiam s’est publiquement exprimé.
Dix mois après le décès de l’ancien président ivoirien, ses obsèques rassemblent un personnel politique qui affiche une unité nationale émue, tout en plaçant des pions politiciens pour la prochaine présidentielle.
Les obsèques de l’ancien président ivoirien ont débuté dimanche 19 mai par la présentation des condoléances à sa famille, donnant le coup d’envoi de deux semaines d’hommages et de cérémonies qui s’achèveront par son inhumation le 1er juin.
Les obsèques de l’ancien chef de l’État, Henri Konan Bédié, décédé le 1er août 2023, se tiendront du 20 mai au 2 juin prochain. La présidence, son parti, ainsi que sa famille biologique, sont à la manœuvre.
La date des funérailles de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, très attendues, a finalement été dévoilée le 11 mars, à l’issue d’un premier entretien entre Alassane Ouattara et Tidjane Thiam en tant que nouveau patron du PDCI.
Les funérailles d’Henri Konan Bédié auront lieu du 20 mai au 2 juin et se dérouleront en plusieurs étapes entre Abidjan et son village natal de Pépressou, dans le centre de la Côte d’Ivoire.
L’ex-banquier succède à Henri Konan Bédié à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire. Il a été élu lors d’un congrès extraordinaire, le 22 décembre, à Yamoussoukro.
Le banquier ivoiro-français Tidjane Thiam et le maire de la commune abidjanaise de Cocody, Jean-Marc Yacé, s’affronteront pour prendre la présidence du parti.
Avec la suspension par la justice du congrès qui devait élire son nouveau président le 16 décembre, le parti d’Henri Konan Bédié bascule dans une période incertaine.
Deux militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire demandaient la suspension du congrès devant désigner son nouveau président, prévu ce 16 décembre à Abidjan.
Plusieurs candidats se sont retirés de la course à la présidence du parti démocratique de Côte d’Ivoire, avec en toile de fond la présidentielle de 2025.
Après les locales du 2 septembre, l’ancien parti unique est en net recul à travers la Côte d’Ivoire par rapport aux scrutins de 2018. Mais ses maires abidjanais, eux, ont réussi à conserver leurs sièges malgré l’hégémonie du RHDP.
L’ex-bras droit de l’ancien chef de l’État est l’un des cinq candidats à sa succession à la présidence du PDCI. Avec une promesse : s’il est élu, il se consacrera uniquement au parti et ne se présentera pas à la présidentielle de 2025.
Noël Akossi Bendjo, Maurice Kakou Guikahué, Tidjane Thiam, Jean-Marc Yacé… Plusieurs candidats brigueront la présidence du Parti démocratique de Côte d’Ivoire lors du congrès électif qui se tiendra le 16 décembre à Abidjan.
Qui remplacera Henri Konan Bédié à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ? Après la mort du « Sphinx », l’ancien parti unique doit se trouver un nouveau chef, et un futur candidat à la présidentielle de 2025.
Plutôt courants lorsque les contre-pouvoirs sont trop faibles pour défendre les institutions, les putschs ne sont pas une exception africaine. Mais sur le continent, les condamnations à géométrie variable de Paris suscitent quelques interrogations.
Le parti au pouvoir est sorti largement vainqueur des élections régionales et municipales. Une page politique se tourne et les regards se braquent déjà sur la présidentielle de 2025.
À l’occasion des élections municipales et régionales du 2 septembre, le RHDP confirmera-t-il sa domination ? Le PDCI, endeuillé, résistera-t-il ? Quel score obtiendra le PPA-CI de Laurent Gbagbo ? Tour d’horizon des points chauds et des personnalités qui jouent gros dans ces scrutins.
Après la mort de l’ancien président ivoirien, qui a dirigé le PDCI d’une main de fer pendant près de trente ans, l’heure est à l’union. La bataille pour la succession sera pourtant inévitable.
Responsables du PDCI, chefs traditionnels baoulés, haut représentants de l’État… Plusieurs acteurs sont impliqués dans l’organisation des obsèques de l’ancien président, pour lesquelles aucune date n’a encore été fixée.
Alphonse Kwassi Cowppli-Boni n’est pas destiné à assurer plus qu’un intérim à la tête du parti de feu Henri Konan Bédié. Mais entre les élections locales, les obsèques du « Sphinx » et l’organisation du prochain congrès, les mois à venir s’annoncent compliqués.
Ébranlé par la mort de son président survenue le 1er août, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ne compte pas pour autant passer à côté des élections du 2 septembre.
Ce 2 septembre, à l’occasion des élections municipales en Côte d’Ivoire, la commune du Plateau, dans le district d’Abidjan, sera l’objet de toutes les attentions.
L’ancien chef de l’État et président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) laisse une empreinte indélébile dans son fief. Peu après son décès, les habitants s’y souviennent, émus, d’un leader d’exception et, surtout, d’un homme généreux, amateur de cigares et d’igname braisé. Reportage.
Les cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ont désigné Cowppli-Bonny Kwassi Alphonse comme président par intérim. Un choix pour maintenir la cohésion, avant que ne s’ouvre l’inévitable bataille de succession.
En Côte d’Ivoire, le décès, dans la soirée du 1er août, de l’ancien président est un véritable choc. Car, avant le 31 juillet, la santé du Sphinx de Daoukro semblait au beau fixe.
L’ancien président ivoirien s’est éteint à l’âge de 89 ans. L’épilogue d’une carrière politique bien remplie, qui l’aura vu occuper les fonctions d’ambassadeur, de maire, de ministre, de président de l’Assemblée nationale et, surtout, de chef de l’État.