Le candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle du 6 octobre en Tunisie, Ayachi Zammel, a été une nouvelle fois condamné à des peines de prison pour des affaires liées à la récolte des parrainages pour l’élection. Le total de ses condamnations atteint maintenant 31 ans de détention.
Réélu le 6 octobre, le président tunisien s’est exprimé aujourd’hui devant les parlementaires, comme il l’avait fait après sa victoire de 2019. Entre temps, les institutions ont beaucoup changé et le rapport de force s’est inversé.
Tout juste réélu, le chef de l’État, appuyé par le président de l’Assemblée Brahim Bouderbala, a déjà en tête des aménagements institutionnels qui pourraient lui permettre de se représenter à la prochaine présidentielle.
Si le président sortant a très largement remporté le scrutin du 6 octobre dernier, le faible taux de participation traduit le désintérêt ou la défiance de nombreux citoyens à l’égard du processus électoral voire de la politique en général. Reportage à la sortie des bureaux de vote.
Le président tunisien a réussi son pari : se faire réélire dès le premier tour pour un second mandat. Mais au lendemain du scrutin, les chiffres annoncés, tout comme les très inattendus sondages de sortie des urnes, sont dans toutes les conversations.
Selon des sondages sortis des urnes, le président sortant aurait remporté l’élection présidentielle avec plus de 89 % des voix. Un scrutin marqué par une très faible participation.
Alors que la plupart des témoins faisaient état d’une certaine affluence devant les bureaux de vote en début de journée, le taux de participation à 13 heures se révèle assez faible. L’appel au boycott d’une partie de l’opposition semble avoir été entendu.
Ce matin, les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures en Tunisie pour un scrutin présidentiel qui suscite peu d’enthousiasme et dont le président sortant, Kaïs Saïed, part grand favori.
C’est ce dimanche 6 octobre que les Tunisiens sont appelés aux urnes. Face à cette élection qui semble jouée d’avance, beaucoup hésitent à aller voter ou cherchent un moyen de manifester leur mécontentement.
Le 6 octobre, le président Kaïs Saïed devrait être réélu en Tunisie. Maintiendra-t-il son actuelle ligne souverainiste au risque de se brouiller avec l’Europe, premier partenaire du pays ?
À moins d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, le leader du parti d’opposition Azimoun a été condamné à quatre peines de trois ans d’emprisonnement, mais reste dans la course pour le scrutin, selon son avocat.
Pour couper court aux débats autour des validations de candidats et de la hiérarchie des instances chargées de les officialiser, le Parlement tunisien a adopté, à dix jours du scrutin, un texte donnant compétence à la cour d’appel. Un amendement accueilli avec fatalisme par une bonne partie de la population et de l’opposition.
Lors de la session parlementaire de ce 27 septembre a été adopté un projet d’amendement de la loi électorale contesté par la société civile, qui dénonce un « changement des règles du jeu » à quelques jours du scrutin du 6 octobre, où le président Kaïs Saïed brigue un nouveau mandat.
Si les candidats d’opposition, ou ceux qui n’ont pas pu se présenter, font régulièrement l’actualité tunisienne, les partisans du président sortant, qui brigue sa propre réélection, restent nombreux, et se recrutent dans différentes catégories de la population. Qui sont-ils et quel bilan tirent-ils du premier mandat de leur favori ?
Ce 22 septembre, un millier de personnes ont manifesté à Tunis contre un projet d’amendement à la loi électorale qui permettrait à l’instance en charge de la surveillance du scrutin, proche du président Kaïs Saïed, d’avoir le dernier mot sur la validation des candidats investis pour la présidentielle du 6 octobre.
Condamné le 18 septembre à un an et huit mois de prison pour des accusations liées à des falsifications de parrainages, un des trois candidats autorisé à concourir en lice pour le scrutin du 6 octobre.
Faute de prise de parole ou de grand meeting, le président-candidat a lancé sa campagne officielle en publiant, ce 15 septembre, un texte qui présente aux électeurs son projet pour un second mandat. Un document au ton volontiers belliqueux, qui suscite déjà de nombreuses interrogations.
Alors que la campagne officielle pour le scrutin présidentiel du 6 octobre a débuté officiellement le 14 septembre, Tunis a connu la veille une large mobilisation de l’opposition, qui juge que le pouvoir tente de confisquer l’élection. Quant aux concurrents de Kaïs Saïed, ils tentent de se faire entendre dans un contexte très compliqué.
Combien seront-ils à manifester dans les rues de Tunis ce vendredi et appeler à la réintégration des candidats à la présidentielle exclus par l’instance électorale ? Face à un pouvoir qui semble sourd à leurs demandes, l’opposition, la société civile et de simples citoyens ont encore l’espoir de parvenir à un compromis.
Certains sont revenus au pays pour les vacances, d’autres observent la situation à distance. Ils partagent les mêmes inquiétudes. Pour beaucoup de Tunisiens de l’étranger, la situation économique dégradée et l’incertitude politique à la veille de la présidentielle sont une vraie source d’angoisse.
Triste retour aux années Ben Ali ? Quatorze ans après la chute de l’ancien président, notre mensuel daté de septembre n’a pas été autorisé à la vente en Tunisie. En cause : une enquête consacrée au président Kaïs Saïed, candidat à sa réélection le 6 octobre.
Système politique et institutionnel démantelé, perspectives socio-économiques inquiétantes, recul des libertés… Après avoir muselé tous les contre-pouvoirs, Kaïs Saïed s’apprête à briguer un second mandat. Comment compte-t-il remettre le pays en selle au lendemain du 6 octobre ?
Au lendemain de l’invalidation surprise des trois candidats à la présidentielle, pourtant confirmés par la justice, le pays oscille entre sidération, abattement et colère. Kaïs Saïed sera réélu sans opposition, c’est désormais acquis, mais quelle sera la légitimité de son futur mandat ?
Nouveau retournement de situation à Tunis où l’instance chargée de la surveillance des élections vient d’invalider les trois candidatures considérées comme légitimes par la justice administrative. Une décision qui pourrait accentuer la tension dans une atmosphère déjà électrique.
La situation est plus tendue que jamais en ce début de semaine à Tunis, où l’incertitude continue à planer sur la liste des candidats qui pourront concourir à la présidentielle du 6 octobre. Alors que des manifestations se préparent dans la journée, le politologue Hamza Meddeb analyse la situation et les issues possibles.
Ayachi Zammel est soupçonné de « falsification de parrainages ». La trésorière de son parti, Azimoun, avait déjà été arrêtée le 19 août pour avoir, selon la justice, falsifié des parrainages pour le compte de Zammel. Son procès est fixé au 19 septembre.
Après Adbellatik Mekki et Mondher Zenaidi, la justice tunisienne a validé ce 30 août la candidature à l’élection présidentielle d’Imed Daïmi, dernier postulant dont le sort restait en suspens. Ce qui porte à cinq le nombre de concurrents qui affronteront le président sortant et grand favori, Kaïs Saïed.
Initialement rejetée par l’instance électorale indépendante, la candidature à l’élection présidentielle de Mondher Zenaïdi, ancien ministre de Ben Ali, vient d’être admise par le tribunal administratif. D’autres recours doivent être examinés dans les prochains jours.
L’éviction de trois officiers qui occupaient des fonctions ministérielles est l’une des surprises du remaniement décidé par le président tunisien à quelques semaines de l’élection présidentielle. Explications.