Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a estimé samedi lors du congrès électif de Nidaa Tounes qu’il fallait « ouvrir la porte aux jeunes » en vue de l’élection présidentielle du 17 novembre. Il a également demandé à son parti de « réintégrer » dans ses rangs le chef du gouvernement Youssef Chahed.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé mercredi que les scrutins législatifs et présidentiel en Tunisie se tiendront respectivement les 6 octobre et 10 novembre 2019 (la date de ce dernier a depuis été décalée d’une semaine pour ne pas coïncider avec la fête du Mouled).
Le constitutionnaliste Kaïs Saïed est l’un des premiers candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2019. Affilié à aucune formation politique, il compte s’appuyer sur un mouvement jeune et citoyen, prônant notamment un mandat révocable pour les élus locaux.
Selon des résultats partiels officiels, Béji Caïd Essebsi remporte l’élection présidentielle tunisienne. Il devance le président sortant Moncef Marzouki avec 55,68 % des suffrages.
Avec une actualité politique nationale intense, les Tunisiens ne manifestent que peu d’intérêt pour ce qui se passe en dehors de leurs frontières. Et la présidentielle française est bien le cadet de leurs soucis. Seule une petite frange de la population s’intéresse à cette élection, notamment celle qui vit en France. Et si Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, remporte une large adhésion, il est loin de faire l’unanimité.