Félix Tshisekedi a été réélu président de la RDC, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 31 décembre 2023. Le chef de l’Étatsortant, qui briguait un second mandat, a recueilli 73,34 % des suffrages.
Les candidats de l’opposition, au premier rang desquels Moïse Katumbi, arrivé en deuxième position avec 18,08 % des suffrages, refusent de reconnaître ces résultats. L’ancien gouverneur du Katanga a appelé à la mobilisation contre ce qu’il qualifie de « braquage électoral ».
Plus de 44 millions de Congolais sont allés voter le 20 décembre pour élire leur président, mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux ainsi que leurs conseillers communaux. Face aux nombreux retards observés dans le déploiement du matériel électoral, la Ceni avait décidé de prolonger les opérations de vote.
Le président congolais a beau disposer d’une large majorité au Parlement, certains obstacles se dressent contre sa volonté de modifier la loi fondamentale de 2006.
L’opposant essaie de mobiliser autour d’un appel à la cohésion nationale fraîchement accueilli par la classe politique, et surtout parmi les adversaires de Félix Tshisekedi.
Dans son rapport final présenté ce 24 juillet à Kinshasa, la mission d’observation de l’ONG fondée par l’ancien président américain conclut que la conduite des élections générales de décembre 2023 n’a pas respecté certains engagements. Ce que conteste la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Les adversaires de Félix Tshisekedi sont une nouvelle fois divisés sur la conduite à tenir. Mais Moïse Katumbi et son parti entendent bien faire valoir leur droit.
Dans « le rapport final de l’observation électorale » publié le 17 juin à Kinshasa, les Églises catholique et protestante disent avoir constaté de « nombreuses irrégularités susceptibles de porter atteinte à l’intégrité des résultats des scrutins ».
Pour le chef de l’État, le choix du Premier ministre et la composition du gouvernement sont un véritable casse-tête, et tout le monde n’y trouvera pas son compte.
Désigné pour identifier une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, le docile secrétaire général de l’UDPS, le parti au pouvoir, bénéficie de la totale confiance – et de la protection – du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Arrivé deuxième aux élections présidentielle et législatives, Ensemble pour la République a décidé de siéger aux Assemblées nationale, provinciales et municipales. Un choix qu’explique à Jeune Afrique son président, Moïse Katumbi.
Le président congolais a confié au secrétaire général de son parti, l’UDPS, la mission d’identifier formellement une coalition majoritaire à l’Assemblée nationale. Une étape clé en vue de la formation du prochain gouvernement.
Surprise des élections législatives, cet homme d’affaires de 50 ans s’est attiré les foudres de la majorité en formant une nouvelle plateforme politique avec Vital Kamerhe.
Conflit avec le M23, remaniement de son gouvernement, gestion de ses alliés… Après une campagne clivante mais victorieuse, le président congolais va devoir s’atteler à plusieurs chantiers urgents.
Envoyé en RDC par Emmanuel Macron pour représenter la France à l’investiture de Félix Tshisekedi le 20 janvier, Jérémie Robert a profité de sa présence à Kinshasa pour multiplier les rencontres avec la classe politique congolaise.
Large vainqueur d’une élection contestée, le chef de l’État a prêté serment ce 20 janvier pour un second mandat à la tête de la RDC. Et s’offre enfin, devant une quinzaine de ses homologues du continent, l’investiture dont il rêvait.
Alors que le président Félix Tshisekedi est investi ce samedi 20 janvier pour un second mandat, le chercheur congolais Trésor Kibangula tire les grands enseignements d’un scrutin contesté.
Principal challenger de Félix Tshisekedi il y a cinq ans, l’opposant a cette fois-ci été crédité d’environ 5 % des voix. Un revers cinglant, qui augure d’une période politiquement difficile pour le patron de l’Ecidé.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
En menant campagne sur des thèmes nationalistes et identitaires, Félix Tshisekedi a remporté une victoire sans appel. L’opposition ne pourra pas faire l’économie de l’autocritique, analyse François Soudan.
Cité parmi les 82 candidats aux législatives invalidés par la commission électorale pour « fraudes », cet ancien du parti de Joseph Kabila a été suspendu de ses fonctions. Il doit désormais faire face à la justice, mais aussi à ses adversaires politiques.
La Cour constitutionnelle a rejeté les requêtes en annulation et déclaré que les irrégularités constatées ne pouvaient pas changer l’ordre d’arrivée des candidats.
La Cour constitutionnelle doit se prononcer au plus tard le 12 janvier sur deux requêtes en annulation de la présidentielle du 20 décembre 2023. L’un des candidats, Théodore Ngoy, a notamment demandé l’annulation du scrutin. Mais n’a quasiment aucune chance d’obtenir gain de cause.
Selon les résultats provisoires de l’élection publiés par la Ceni, le Prix Nobel de la paix n’a obtenu que 0,22 % des suffrages. Comment expliquer un tel score ?
La décision de la commission électorale, qui survient deux semaines après le scrutin qui a vu Félix Tshisekedi être réélu à la tête du pays, concerne un ensemble plus large de 82 candidats.
La famille politique de Joseph Kabila dénonce le « naufrage » du processus électoral et appelle à une mobilisation générale pour rendre le pouvoir au peuple. Mais jusqu’où ira-t-elle ?
Le candidat à l’élection présidentielle congolaise conteste les résultats provisoires du scrutin, qui donnent Félix Tshisekedi largement vainqueur. Il est le seul à avoir saisi la Cour constitutionnelle.
Après l’annonce, à bonne date, des résultats provisoires de l’élection présidentielle congolaise, la publication des résultats des scrutins législatifs et provinciaux, elle, a été ajournée.
Arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle du 20 décembre, loin derrière Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi appelle à la mobilisation contre un « braquage électoral ». Comme Martin Fayulu en 2018. Mais la comparaison pourrait s’arrêter là.
Déclaré vainqueur avec 73,34 % des voix selon les résultats provisoires annoncés ce dimanche 31 décembre en RDC, le président sortant a salué une victoire de la « solidarité » et de « l’unité » face aux ennemis du pays.
Les résultats provisoires annoncés le 31 décembre par la Ceni confirment la victoire du président sortant. Face à lui, l’opposition demande l’annulation du scrutin et appelle la population à protester.