Félix Tshisekedi a été réélu président de la RDC, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 31 décembre 2023. Le chef de l’Étatsortant, qui briguait un second mandat, a recueilli 73,34 % des suffrages.
Les candidats de l’opposition, au premier rang desquels Moïse Katumbi, arrivé en deuxième position avec 18,08 % des suffrages, refusent de reconnaître ces résultats. L’ancien gouverneur du Katanga a appelé à la mobilisation contre ce qu’il qualifie de « braquage électoral ».
Plus de 44 millions de Congolais sont allés voter le 20 décembre pour élire leur président, mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux ainsi que leurs conseillers communaux. Face aux nombreux retards observés dans le déploiement du matériel électoral, la Ceni avait décidé de prolonger les opérations de vote.
Dans leur déclaration préliminaire, la Cenco et l’ECC ont affirmé avoir constaté qu’un candidat s’était « largement démarqué » à ce stade, tout en soulignant des irrégularités susceptibles d’affecter l’intégrité des résultats à certains endroits.
La marche organisée notamment par Martin Fayulu a viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre avant même d’avoir commencé. L’opposition congolaise semble encore en quête d’une stratégie commune.
Alors qu’une poignée de bureaux votaient encore le 25 décembre, la Ceni poursuit l’annonce des résultats partiels. Elle a beau continuer à défendre l’intégrité du processus, l’opposition en demande l’annulation et appelle à manifester le 27 décembre.
Entre l’inflation et l’insécurité liée aux conflits armés, les Africains inquiètent, comme chaque année, des conditions dans lesquelles ils réveillonneront. À juste titre cette fois ?
Dans sa messe de Noël, l’archevêque de Kinshasa a qualifié de « gigantesque désordre organisé » les élections de cette semaine en République démocratique du Congo.
Tandis que l’opposition congolaise demande l’annulation des scrutins du 20 décembre, les missions d’observation électorale tentent de relativiser l’impact des nombreux dysfonctionnements constatés lors des opérations de vote.
Alors que la commission électorale a commencé à annoncer les premières tendances, les adversaires de Félix Tshisekedi se cherchent une stratégie. Certains opposants, dont Fayulu et Mukwege, ont annoncé la tenue d’une première manifestation le 27 décembre.
Après une première journée décrite comme chaotique par l’opposition, les élections générales ont par endroits repris ce 21 décembre. La commission électorale, qui a annoncé la fin officielle du scrutin jeudi dans la soirée, a fait savoir que les premiers résultats partiels seraient publiés le 22 décembre.
Retards dans l’ouverture des centres de vote, problèmes d’acheminement du matériel électoral, machines à voter en panne… Les couacs se sont accumulés lors des élections en RDC, au point que la commission électorale a décidé de prolonger les opérations de vote. Décryptage en vidéo.
Après une journée marquée de nombreux couacs logistiques, les élections se poursuivent dans certains bureaux ce 21 décembre. Alors que l’opposition gronde, la commission électorale est engagée dans une nouvelle course contre la montre.
À l’issue d’une journée marquée par de nombreux retards et problèmes logistiques, la commission électorale a annoncé la prolongation des opérations de vote jusqu’au 21 décembre dans les bureaux qui n’ont pas pu ouvrir. L’opposition dénonce « un chaos électoral ».
La Cenco et l’ECC, deux des plus puissantes organisations religieuses du Congo, déploient ce mercredi plus de 25 000 observateurs à travers le pays et entendent mener un décompte parallèle des voix. Au risque de crisper la commission électorale et les autorités congolaises.
Dans de nombreux bureaux de vote, les opérations censées débuter à 6 heures du matin ce mercredi 20 décembre ont tardé à démarrer. Un scénario qui avait été envisagé dès hier par le président de la commission électorale, Denis Kadima, et que l’opposition et les Églises dénoncent.
Dix-neuf candidats se présentent ce 20 décembre. Le président sortant sollicite un deuxième mandat. Et face à lui, l’opposition n’aura pas réussi à s’accorder sur une candidature commune.
Ce mercredi 20 décembre, la RDC doit élire son président ainsi que ses députés et ses conseillers communaux. Au total, près de 44 millions d’électeurs sont attendus aux urnes dans un contexte tendu. Malgré des craintes récurrentes en matière de logistique électorale, la Ceni assure être prête.
Près de 44 millions de Congolais sont appelés aux urnes ce 20 décembre pour la présidentielle, les législatives et les communales. Mais les électeurs de plusieurs régions de l’est du pays ne pourront pas voter en raison de la situation sécuritaire. Décryptage en vidéo.
Surendettement modéré, confiance renouvelée du FMI, croissance prometteuse mais des secteurs essentiels qui tardent à décoller… À la veille de l’élection présidentielle en RDC, « Jeune Afrique » dresse un panorama du bilan économique du président sortant.
Dans moins de 24 heures, quelque 44 millions d’électeurs seront appelés aux urnes, en RD Congo. Deux représentants de l’ONU, présents sur place, expriment leurs espoirs et leurs inquiétudes.
Plus de 43 millions de Congolais appelés aux urnes, plus de 75 000 bureaux de vote, plus de 100 000 candidats… Les défis logistiques des élections – présidentielle, législatives et communales – qui se tiennent ce 20 décembre en RDC sont à l’image du pays : colossaux. Décryptage en infographies.
Incarcéré depuis trois mois et jugé pour, entre autres, « faux en écriture » et « propagation de faux bruits », notre correspondant à Kinshasa a reçu en prison des visites de candidats à l’élection du 20 décembre.
La RDC clôture, le 18 décembre, la campagne électorale. Du Kongo-Central à Lubumbashi en passant par Kinshasa, Félix Tshisekedi et ses principaux adversaires abattent leurs ultimes cartes. Entre incertitudes logistiques liées au scrutin et crispations pré-électorales, récit d’une fin de campagne délicate.
Élu en 2018 à l’issue d’une élection polémique, le chef de l’État congolais remettra en jeu son mandat le 20 décembre. Pour s’assurer une nouvelle victoire, il s’est entouré d’une équipe de fidèles collaborateurs, qui ont battu campagne pour le « candidat N° 20 ».
À quelques jours de la présidentielle, prévue le 20 décembre, de nombreuses voix mettent en garde contre les risques de débordements pendant le vote et au lendemain de la proclamation des résultats.
Selon les informations de Jeune Afrique, Kinshasa a rappelé ses ambassadeurs à Nairobi ainsi qu’auprès de l’EAC, à quelques jours de la présidentielle du 20 décembre.
Étrillant le bilan du président sortant, l’ancien gouverneur du Katanga, candidat à la présidentielle du 20 décembre, insiste sur le respect du calendrier électoral. Et nie avoir possédé un passeport zambien, ainsi que le lui reprochent ses adversaires.
La trêve de 72 heures, annoncée le 11 décembre par Washington, semble se poursuivre pour le moment. Alors que les combats entre le mouvement rebelle et l’armée congolaise se rapprochaient de Goma ces derniers jours, les discussions se sont intensifiées en coulisses pour tenter de faire baisser la tension.
À quelques jours de la présidentielle en RDC, l’ancien patron de la Ceni a lancé son propre mouvement, Alliance fleuve Congo, depuis Nairobi. Et décidé de s’allier avec les rebelles actifs dans l’Est.
Faute d’avoir pu enregistrer les électeurs et déployer les bureaux de vote, on ne votera pas le 20 décembre dans de larges pans du Nord-Kivu. L’Est a beau être un thème majeur de la campagne, la guerre y rythme le quotidien bien plus que les élections. Reportage.
À une semaine du scrutin, la commission électorale peine encore à déployer l’ensemble du matériel dans les différents bureaux de vote, faute de moyens aériens. Face à l’urgence, le gouvernement a sollicité un appui supplémentaire de la mission onusienne.
Candidat à l’élection du 20 décembre en RDC, ce prédicateur évangélique à succès, un temps présumé proche de l’ancien président Joseph Kabila, veut croire en ses chances. Qui sont pourtant bien minces.