Félix Tshisekedi a été réélu président de la RDC, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 31 décembre 2023. Le chef de l’Étatsortant, qui briguait un second mandat, a recueilli 73,34 % des suffrages.
Les candidats de l’opposition, au premier rang desquels Moïse Katumbi, arrivé en deuxième position avec 18,08 % des suffrages, refusent de reconnaître ces résultats. L’ancien gouverneur du Katanga a appelé à la mobilisation contre ce qu’il qualifie de « braquage électoral ».
Plus de 44 millions de Congolais sont allés voter le 20 décembre pour élire leur président, mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux ainsi que leurs conseillers communaux. Face aux nombreux retards observés dans le déploiement du matériel électoral, la Ceni avait décidé de prolonger les opérations de vote.
Poussée vers la sortie par Kinshasa, la mission onusienne vit probablement son dernier processus électoral en RDC. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher, le 11 décembre, sur le plan de désengagement qu’elle a signé avec le gouvernement et que Jeune Afrique a pu consulter.
Candidat à la présidentielle du 20 décembre face notamment à Félix Tshisekedi, l’ancien gouverneur du Katanga a tenu meeting dans la capitale congolaise.
À moins de deux semaines de l’élection présidentielle du 20 décembre, Félix Tshisekedi est attendu dans le Nord-Kivu, une province en proie à la violence depuis près de trente ans.
Le président sortant est arrivé à Lubumbashi, première étape de sa tournée au Katanga, fief de celui qui est l’un de ses principaux adversaires dans la bataille pour la présidentielle du 20 décembre.
Difficultés de financement, déploiement des machines à voter, contraintes sécuritaires… À quinze jours de l’échéance, « Jeune Afrique » fait le point sur les embûches qui se dressent encore sur le chemin des élections.
Pendant cinq ans, il n’aura cessé de maintenir une ligne dure vis-à-vis de Félix Tshisekedi, allant jusqu’à mettre sur la table un possible boycott du scrutin avant, finalement, de déposer sa candidature. Au risque de se fragiliser ?
À 17 jours de l’élection présidentielle, le patron du parti Envol a annoncé le retrait de sa candidature et son ralliement à l’ex-gouverneur du Katanga.
Prix Nobel de la paix en 2018, le gynécologue n’en reste pas moins un débutant sur la scène politique. Il s’est entouré de soutiens de longue date et d’habitués de l’arène politique congolaise, mais aussi de novices issus de la société civile pour tenter de peser lors de ce scrutin.
La force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC-RF), dont Kinshasa, qui la juge inefficace, a décidé de ne pas renouveler le mandat, a commencé dimanche matin à quitter la RDC.
Les avocats de notre correspondant en RDC, détenu depuis près de trois mois, ont émis des doutes sur l’indépendance de l’expert désigné par la justice pour mener une contre-expertise, dont ils attendent qu’elle démontre son innocence.
À trois semaines des élections présidentielle et législatives, Bruxelles a officiellement annulé sa mission d’observation en RDC. Une décision qui vient ajouter à la confusion qui entoure le processus électoral, entré dans sa dernière ligne droite.
Après le ralliement de Matata Ponyo Mapon et Seth Kikuni à Moïse Katumbi, les discussions entre le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 et le Prix Nobel de la paix aboutiront-elles à la formation d’un deuxième bloc de l’opposition ?
A-t-il fait preuve d’opportunisme ou d’un sens politique jusque-là sous-estimé ? Arrivé à la tête de la RDC au début de 2019 dans des conditions particulières, le chef de l’État congolais n’aura eu de cesse de surprendre lors de ce premier mandat. Ses adversaires aussi bien que ses alliés.
Rentré d’exil en 2019, l’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi se présente désormais à l’élection présidentielle en RDC. Mais peut-il peser face aux poids lourds de l’opposition ?
Plusieurs agences internationales ont été mandatées par la présidence congolaise pour travailler sur la campagne de Félix Tshisekedi, en vue de la présidentielle du 20 décembre.
Guerre dans l’Est, mines, liberté de la presse, énergie… Comment se positionnent les candidats à la présidentielle sur ces grands enjeux ? L’institut congolais Ebuteli a lancé Keba, un outil en ligne d’aide au vote, au terme d’un impressionnant travail de collecte. Tour d’horizon, en infographies, des principaux enseignements à en tirer.
Dénonçant des entraves au processus démocratique, six candidats à la présidentielle congolaise ont saisi la Cour de cassation, ce jeudi 23 novembre. La plainte pour « abstention coupable » vise le président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima, et le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi.
À moins d’un mois des élections présidentielle, législatives et municipales, la très influente Conférence épiscopale du Congo insiste sur la nécessité de publier les résultats par bureaux de vote – gage, selon elle, de la transparence d’un processus très contesté.
La Mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC (Monusco) a déclaré le 22 novembre qu’elle avait signé avec Kinshasa un plan de retrait de ses troupes.
Diplomatie, défense, développement… La ministre fédérale des Affaires étrangères et européennes, du Commerce extérieur et des Institutions culturelles de Belgique a répondu aux questions de « Jeune Afrique », seize mois après sa nomination.
L’ex-gouverneur du Katanga a obtenu le ralliement de trois adversaires de Félix Tshisekedi. Mais d’autres poids lourds de l’opposition le soupçonnent de vouloir forcer la main des autres candidats, et le risque d’une impasse demeure.
Alors que se pose la question d’une candidature commune de l’opposition, le Prix Nobel de la paix a rendu publiques, ce 21 novembre, les grandes lignes de son programme. Faut-il y voir le signe qu’il ne se désistera pas ?
L’ancien Premier ministre, candidat de l’opposition à la présidentielle du 20 décembre, a annoncé le 19 novembre qu’il se désistait en faveur de l’ex-gouverneur du Katanga.
Des dizaines de milliers de candidats, dont 26 s’affrontent pour la présidence, se lancent officiellement dimanche dans une campagne électorale d’un mois en RDC, dans un climat politique tendu et sur fond de conflit armé dans l’Est.
Les tractations entre les représentants des principaux candidats de l’opposition que sont Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon ont permis des avancées. Mais elles ont également confirmé d’importantes divergences.
Des ressortissants congolais ont élaboré un humanoïde à l’effigie de Félix Tshisekedi. Le robot est censé faire campagne en complément du président sortant.
Six jours avant l’ouverture de la campagne électorale, la Ceni a réuni la quasi totalité des candidats à la présidence de la République dans l’espoir de dissiper les malentendus.
Réunis par une ONG sud-africaine, les lieutenants de cinq des 26 candidats à la présidentielle planchent à partir de ce 13 novembre sur une éventuelle candidature commune. Mais à moins d’une semaine du début de la campagne, le temps presse.
Les Églises, l’UA, le centre Carter… À moins de deux mois des élections, les différentes missions d’observation électorale préparent leurs équipes. Parmi elles, l’Union européenne, qui s’était abstenue en 2018. L’OIF, en revanche, passe son tour.
À moins de deux semaines du début de la campagne présidentielle, plusieurs personnalités de l’opposition ont accepté de dépêcher leurs lieutenants en Afrique du Sud pour évoquer l’hypothèse d’une candidature commune. Explications.