Félix Tshisekedi a été réélu président de la RDC, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 31 décembre 2023. Le chef de l’Étatsortant, qui briguait un second mandat, a recueilli 73,34 % des suffrages.
Les candidats de l’opposition, au premier rang desquels Moïse Katumbi, arrivé en deuxième position avec 18,08 % des suffrages, refusent de reconnaître ces résultats. L’ancien gouverneur du Katanga a appelé à la mobilisation contre ce qu’il qualifie de « braquage électoral ».
Plus de 44 millions de Congolais sont allés voter le 20 décembre pour élire leur président, mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux ainsi que leurs conseillers communaux. Face aux nombreux retards observés dans le déploiement du matériel électoral, la Ceni avait décidé de prolonger les opérations de vote.
L’ancien président s’est adressé aux barons de sa coalition, le 16 juin. Objectif : remobiliser les troupes et fixer le cap avant les élections de la fin de l’année.
Candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila sera l’une des têtes d’affiche de l’opposition à ce scrutin. Il s’appuie sur des collaborateurs de longue date, issus du milieu politique, économique ou judiciaire.
Apparu il y a un an, le conflit entre Yakas et Tékés s’est étendu dans une grande partie de l’ouest du pays. Le président Tshisekedi, qui avait déjà dénoncé une instrumentalisation politique des violences, accuse à présent le Rwanda.
À en croire l’ancien gouverneur du Katanga, le président sortant aura du mal à s’imposer dans les urnes. Il estime néanmoins prématuré de discuter d’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle prévue en décembre prochain.
Un cortège conduit notamment par Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Moïse Katumbi n’a pas pu se rendre devant le siège de la commission électorale, le 25 mai, à Kinshasa, après avoir été repoussé par les forces de l’ordre.
La Ceni a obtenu la validation de son fichier électoral au terme d’un audit controversé. Et alors que pendant des mois on a craint un report des scrutins prévus le 20 décembre prochain, la commission électorale paraît déterminée à tenir les délais. Coûte que coûte.
C’est lui qui, en tant que président de la Cour constitutionnelle, aura la charge d’annoncer le nom du prochain président de la République à l’issue des élections. Une pression énorme, dans un pays où la justice est vertement critiquée.
Depuis plus de vingt ans, des gangs de jeunes armés essaiment dans les quartiers de la capitale et des grandes villes du pays. Le gouvernement a promis de s’atteler au problème. Réussira-t-il là où ceux qui l’ont précédé ont échoué ?
L’opposition congolaise, qui dénonce des irrégularités dans le processus d’enregistrement des électeurs, demeure convaincue que le patron de la Ceni ne sera pas en mesure d’organiser les scrutins dans les délais. Lui continue d’assurer le contraire.
Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais.
Le président de la Ceni et son prédécesseur, qui est entré en politique et a annoncé sa candidature à la présidentielle de décembre, ne sont d’accord sur rien. Et surtout pas sur le processus électoral en cours.
Pannes de machines, vol de matériel, corruption au sein des centres d’enregistrement… Les difficultés s’accumulent pour la commission électorale que dirige Denis Kadima, et l’opération d’identification des 50 millions d’électeurs congolais prend de plus en plus de retard.
Proche de Joseph Kabila autant que de Félix Tshisekedi, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) franchit le Rubicon et entre en politique. Il en explique les raisons en exclusivité à Jeune Afrique.
La présidentielle en RDC pourra-t-elle se tenir le 20 décembre 2023 ? Les opérations d’enrôlement des électeurs dans les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu ont démarré, ce jeudi, dans des conditions très délicates, dans une région infestée de groupes armés.
En décrétant que le plus grand stade du pays, sis à Kinshasa, n’est pas, contrairement à celui de Lubumbashi, en mesure d’accueillir des rencontres panafricaines, la CAF a mis le doigt dans une querelle bien plus politique qu’il n’y paraît, en pleine année électorale.
Cela faisait trente-huit ans que Kinshasa n’avait pas reçu un souverain pontife. À moins d’un an de la présidentielle et en pleine crise dans l’Est, la visite du pape François n’en est que plus attendue.
Le député du parti Envol annonce à Jeune Afrique sa participation au scrutin prévu en décembre. Plusieurs poids lourds de la politique congolaise sont déjà sur les rangs.
La course contre la montre pour organiser le scrutin dans les temps a débuté avec l’opération d’enrôlement des électeurs. Pour Denis Kadima et son équipe de la Ceni, tout reste donc à faire. Décryptage en infographies.
Ses relations avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, ses éventuelles alliances avec d’autres candidats, le conflit avec le M23… Désormais engagé dans la course à la magistrature suprême, l’ancien gouverneur du Katanga se dévoile en exclusivité pour Jeune Afrique.
Le parti de l’ex-gouverneur du Katanga, Ensemble pour la République, se réunit en congrès à compter de ce lundi. Va-t-il s’allier avec Joseph Kabila ? Quelle sera sa stratégie face à Félix Tshisekedi ? Les questions sont nombreuses et il va falloir leur apporter des réponses.
Les deux hommes sont toujours officiellement alliés. Cela fait pourtant bien longtemps que leur union a volé en éclats. Chacun fourbit ses armes pour l’élection de 2023, lors de laquelle ils pourraient se retrouver face à face.
Pour préparer sa revanche électorale contre Félix Tshisekedi, l’opposant se rend aux États-Unis cette semaine. Il y rencontrera des officiels américains, des membres de la diaspora congolaise et des chefs religieux. Coulisses.
Après l’Afrique du Sud, le secrétaire d’État américain poursuit sa tournée africaine à Kinshasa, où il doit s’entretenir avec le président congolais Félix Tshisekedi ce 9 août en fin de journée. Il se rendra ensuite au Rwanda.
Retranché depuis plusieurs semaines à Lubumbashi, l’ancien président tente d’organiser son camp politique en vue des élections générales prévues en 2023. Et trace une ligne rouge vis-à-vis de son successeur, Félix Tshisekedi.
Alors que l’inquiétude quant au risque d’un glissement du calendrier ne cesse de croître, l’Assemblée nationale doit trancher sur les règles qui régiront les prochains scrutins.