Présidentielle en RDC

Félix Tshisekedi a été réélu président de la RDC, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 31 décembre 2023. Le chef de l’Étatsortant, qui briguait un second mandat, a recueilli 73,34 % des suffrages. Les candidats de l’opposition, au premier rang desquels Moïse Katumbi, arrivé en deuxième position avec 18,08 % des suffrages, refusent de reconnaître ces résultats. L’ancien gouverneur du Katanga a appelé à la mobilisation contre ce qu’il qualifie de « braquage électoral ». Plus de 44 millions de Congolais sont allés voter le 20 décembre pour élire leur président, mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux ainsi que leurs conseillers communaux. Face aux nombreux retards observés dans le déploiement du matériel électoral, la Ceni avait décidé de prolonger les opérations de vote.

À Kinshasa, le 25 mai, l’opposition a été empêchée de manifester devant le siège de la Ceni par les forces de l’ordre. © Justin Makangara / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP.

En RDC, l’opposition à nouveau empêchée de manifester

Denis Kadima, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 10 mars 2023 à Kinshasa. © Arsène Mpiana pour JA

En RDC, et si les élections n’étaient pas reportées ?

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Des Kuluna (gangs d’enfants et de jeunes hommes) s’affrontent dans les rues de Lingwala, au nord de Kinshasa. © Junior D. Kannah / AFP

À Kinshasa, les Kuluna feront-ils toujours la loi ?

Denis Kadima, le président de la Ceni, à Kinshasa. © Arsene Mpiana pour JA

Denis Kadima, le maître du temps en RDC

Mgr Donatien Nshole, le secrétaire général de la Cenco, à Kinshasa, le 10 janvier 2019. © Jérôme Delay/AP/SIPA

Donatien Nshole : « La loi Tshiani est une bombe »

Denis Kadima, le président de la Ceni, à Kinshasa, le 24 décembre 2022. © Justin Makangara/REUTERS

En RDC, un processus d’enrôlement semé d’embûches

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