Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, englué depuis des mois dans un scandale lié à la découverte d’argent dans son canapé, est dédouané par un rapport préliminaire ayant fuité dans la presse. Mais une enquête de la police reste en cours.
Englué dans un scandale, on l’imaginait démissionner il y a quelques semaines. Le président s’octroie finalement un second mandat, et part en position favorable pour les élections générales de 2024.
Un rapport parlementaire accusant le président sud-africain de corruption ouvre la voie à une procédure de destitution au sein de l’ANC. S’il semble décidé à se battre jusqu’au bout pour conserver son poste, Cyril Ramaphosa n’a jamais été en situation aussi périlleuse.
«Trahison », «corrompu » : à l’approche d’un congrès de l’ANC crucial pour la présidentielle de 2024, l’ex-président Jacob Zuma a sévèrement attaqué son successeur Cyril Ramaphosa.
Rien ne semble atteindre le président sud-africain. Depuis la fin de l’apartheid en 1994, il joue un rôle majeur au sein de l’ANC et de la scène politique du pays en général. Voici ceux qui lui permettent de se maintenir au pouvoir.
L’heure des explications a sonné. L’ex-président sud-africain Jacob Zuma comparaît lundi 15 juillet devant une commission d’enquête pour y répondre à des témoignages accablants qui l’accusent d’avoir généralisé la corruption à la tête du pays.
Cyril Ramaphosa a été reconduit sans surprise à la tête du pays, mercredi, après la victoire aux législatives de son parti, le Congrès national africain (ANC). Il a promis de « restaurer l’espoir » dans un pays « accablé » par le chômage et les inégalités.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a assuré dimanche que son parti le Congrès national africain (ANC) allait «tirer les leçons» de sa victoire en demi-teinte aux législatives du 8 mai et promis de créer des emplois et d’éradiquer la corruption.