Le 17 novembre 2024 auront lieu les élections anticipées au Sénégal. Elles doivent permettre de renouveler pour cinq ans les 165 membres de l’Assemblée nationale.
Ce scrutin est la conséquence de la dissolution de l’Assemblée annoncée le 12 septembre 2024 par le président Bassirou Diomaye Faye. Face à une situation bloquée avec des parlementaires majoritairement opposés à la politique prônée par son parti, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), le chef de l’État va tenter d’obtenir une majorité qui lui serait favorable. La campagne officielle débute le 27 octobre.
Au-delà de la victoire écrasante du parti au pouvoir (130 sièges sur 165), les résultats provisoires des élections du 17 novembre entérinent un effondrement majeur de l’opposition.
La liste conduite par le Premier ministre Ousmane Sonko a remporté une très large victoire lors des législatives du 17 novembre. Les équilibres politiques au sein de l’Assemblée nationale en ressortent profondément bouleversés.
Alors que le pays est toujours dans l’attente de résultats officiels, la victoire du parti au pouvoir a été reconnue par l’ensemble de ses adversaires.
Pour l’analyste politique Babacar Ndiaye, directeur de recherche du think tank Wathi, le vote de ce dimanche 17 novembre représente aussi une bataille générationnelle.
Le scrutin qui se tient ce dimanche 17 novembre au Sénégal est crucial. L’élection de la future Assemblée nationale promet en effet de donner lieu à une recomposition en profondeur du paysage politique du pays. Analyse de Mehdi Ba, au micro de RFI
Alors que les Sénégalais s’apprêtent à retourner aux urnes, le parti d’Ousmane Sonko peut vivre sereinement les dernières heures de la campagne, si l’on en croit les résultats des dernières élections.
La plus grande commune de la capitale sénégalaise compte près de 100 000 électeurs. Aux derniers scrutins locaux comme à la présidentielle de mars dernier, ils ont massivement voté pour les candidats du Pastef, désormais au pouvoir. Une domination que l’opposition aura bien du mal à ébranler ce dimanche.
En campagne dans son fief de Ziguinchor, le Premier ministre a annoncé en octobre dernier le lancement du « Plan Diomaye pour la Casamance », qui vise à faciliter le retour des déplacés de la guerre. En parallèle, les discussions se poursuivent dans le plus grand secret entre le gouvernement sénégalais et les derniers groupes rebelles.
Le Premier ministre sénégalais espère faire carton plein, le 17 novembre, dans la ville de Ziguinchor, où son binôme, Bassirou Diomaye Faye, avait été plébiscité lors de la présidentielle en mars dernier.
Les ralliements de la dernière heure, en pleine campagne pour les élections du 17 novembre, embarrassent au sein de Pastef. Le Premier ministre n’avait-il pas promis, quand il était dans l’opposition, de mettre un terme à cette pratique ?
Le Premier ministre a appelé ses partisans au calme après les avoir invités à « se venger » des violences commises sur ses militants par des partisans de Barthélémy Dias, le maire de Dakar.
Emmenée par Barthélémy Dias, le maire de Dakar, cette coalition de leaders quadra ou quinqua, en partie issus de la société civile, entame la dernière ligne droite de la campagne dans une tension extrême face au camp d’Ousmane Sonko.
L’ancien Premier ministre, candidat malheureux à la dernière présidentielle, pourrait profiter des élections anticipées du 17 novembre pour sortir définitivement de l’ombre de l’ancien chef de l’État Macky Sall.
Tête de liste aux prochaines élections, l’ancien président critique vertement le duo qui lui a succédé au pouvoir. Mais la réunification des anciens « frères » et « sœurs » de l’Alliance pour la République (APR), du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de Rewmi suffira-t-elle à menacer Pastef dans les urnes ?
En guise de coup d’envoi de sa campagne électorale, le chef du gouvernement sénégalais a accusé de détournement un ancien responsable de l’administration Macky Sall. Mais sans jamais donner son nom et en avançant des montants si élevés que cela paraît peu vraisemblable. Explications.
Fondé il y a dix ans, le parti d’Ousmane Sonko est désormais au pouvoir. Et va tenter de remporter, seul, les législatives du 17 novembre. Reste à savoir s’il aura les moyens de se passer d’alliés.
Le Premier ministre sénégalais a annoncé lors d’un meeting de campagne pour les législatives du 17 novembre que le livre d’une historienne française sur la Casamance ne sera pas autorisé au Sénégal, dénonçant « un projet de déstabilisation ».
Candidat aux législatives du 17 novembre, l’opposant a été condamné, le 30 octobre, à un mois de prison avec sursis pour « refus d’obtempérer ». Il avait tenté de forcer un barrage de gendarmes pour se rendre dans l’est du pays, touché par les inondations. Il peut désormais participer à la campagne.
L’un a dû renoncer à une troisième candidature. L’autre a été privé d’un destin présidentiel tout tracé. Le 17 novembre, Ousmane Sonko et Macky Sall se mesureront enfin l’un à l’autre lors de législatives anticipées.
Alors que la campagne électorale pour les législatives est lancée depuis le 27 octobre, le Premier ministre sénégalais compte sur la générosité des militants du parti au pouvoir pour conquérir l’Assemblée nationale.
Les Sénégalais ont élu en mars dernier le plus jeune président de l’histoire du pays : Bassirou Diomaye Faye a 44 ans. Une preuve du renouvellement de la classe politique ? Pas si sûr…
Adepte des diatribes anti-pouvoir, de Macky Sall à Bassirou Diomaye Faye, le patron de médias et chef de parti, également candidat aux législatives, attend derrière les barreaux son procès en flagrant délit.
Candidat aux législatives du 17 novembre, l’opposant a été écroué après avoir tenté de forcer un barrage de gendarmes pour se rendre sur les lieux des inondations dans l’est du pays.
Était-ce mal le connaître ? L’ancien chef de l’État, qui avait pourtant annoncé son intention de se retirer de la vie politique, a pris la tête d’une nouvelle coalition d’opposition au régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.
Alors que l’ex-président conduit la principale coalition de l’opposition en vue des législatives, des voix s’élèvent pour lui promettre les foudres de la Haute Cour de justice. Jeune Afrique fait le point.
Le plan de développement Vision Sénégal 2050, dévoilé le 14 octobre par le duo Faye-Sonko, multiplie les promesses et envisage un pays moderne, souverain et émergent d’ici à vingt-cinq ans. Un projet qui ne manque pas d’ambition.
Tandis qu’une coalition candidate aux législatives dénonce devant la justice un abus de faiblesse dont Abdoulaye Wade serait la victime, ce dernier a saisi le ministre de l’Intérieur pour protester contre l’utilisation, par ces dissidents, des couleurs, du slogan et du logo du parti qu’il a fondé.
À un mois des élections législatives anticipées, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont annoncé un nouveau programme de transformation de l’économie sénégalaise qui remplace le Plan Sénégal émergent de l’administration précédente.
Le pouvoir en place à Dakar depuis avril exposera en grande pompe son projet de développement pour les 25 prochaines années lundi 14 octobre. La présidence vante comme un « tournant » ce référentiel des politiques publiques, un plan de transformation économique, mais aussi politique.
Bien que candidat sous la bannière de la coalition Takku Wallu Sénégal pour le scrutin du 17 novembre prochain, l’ancien président mobilisera ses lieutenants et ses militants à distance.