Les trois opposants ont été interpellés avant d’être remis en liberté, ce mercredi 10 novembre. Le matin même, Barthélémy Dias, par ailleurs candidat à la mairie de Dakar, était convoqué au tribunal.
La Cour des comptes a épinglé Ennahdha pour avoir bénéficié de dons suspects, qui auraient été versés par des personnes décédées, et utilisés pour financer la campagne du parti aux élections municipales de 2018. Ennahdha évoque de son côté des « erreurs » dans les noms des donateurs.
Huit ans après la « révolution du jasmin », l’ambiance en Tunisie ne cesse d’osciller entre maussaderie et catastrophisme. Mais la révolution ne déchante pas, elle décante.
À un an des élections générales en Tunisie, les alliances se font et se défont. Un nouveau bloc parlementaire soutient désormais le chef du gouvernement… contre le parti présidentiel, mis en minorité. Mais les grands équilibres politiques ont-ils changé pour autant ?
Pour moderniser son image et élargir son électorat, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha compte sur sa jeune garde, qu’il a opportunément mise en avant.
La révolution tunisienne a eu pour effet de libérer la parole, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Une brèche dans laquelle se sont engouffrés les provocateurs de tout poil. Tour d’horizon.
Arrivée deuxième, derrière les listes indépendantes, au scrutin municipal du 6 mai, Ennahdha a réussi à rafler 69 % des présidences de conseils municipaux. Et dame le pion à son allié national, Nidaa Tounes, à un peu plus d’un an des législatives et de la présidentielle.
À la tête d’une liste indépendante, (Al-Afdhal), l’ancien consultant, juriste et universitaire Fadhel Moussa, a surclassé les partis dits traditionnels dans sa ville.
Mardi 29 mai, les Tunisiens ont appris avec surprise que le président de l’ISIE, Mohamed Tlili Mansri, avait été limogé par un vote des membres du conseil, qui devra être validé par l’Assemblée. Cette décision, inattendue, intervient après l’organisation des premières municipales depuis la révolution. Retour sur les dysfonctionnements internes qui ont motivé cette décision.
Engluée dans d’interminables errements, la formation tunisienne au pouvoir, Nidaa Tounes a été durement sanctionnée lors des municipales du 6 mai. Et ne sait plus sur quel pied danser…
Les premières élections municipales libres ont été boudées par les citoyens. Si les grands partis subissent une forme de désaffection, les listes indépendantes réalisent une percée inédite.
La promesse a fait grand bruit : du wifi gratuit dans les villes dirigées par Ennahdha ! Mais avec quel argent ? Car le plus dur commence pour les municipalités : trouver les moyens de financer leurs promesses de campagne. Ce sont 4 % du budget de l’État qui leur sont réservés.
Les listes indépendantes ont récolté 32,3 % des suffrages aux municipales du 6 mai, devançant les islamistes de Ennahdha (28,6 %) et le parti laïc Nidaa Tounes (20,8 %). Une sanction contre ces deux partis au pouvoir ?
La mission électorale de l’Union européenne a jugé crédible le premier scrutin municipal depuis la révolution de 2011, malgré la faible participation, en particulier des jeunes, et une campagne peu dynamique, freinée par des règles strictes quant à l’équité du temps de parole.
L’abstention a largement remporté les élections locales qui se sont tenues en Tunisie ce 6 mai. Les islamistes d’Ennahdha sont arrivés premiers, talonnés par Nidaa Tounes. Mais leurs scores restent très modestes…
Le Parlement tunisien a adopté jeudi le texte définissant les prérogatives des collectivités locales, dix jours seulement avant les élections municipales du 6 mai prochain.
L’échéance approche à grands pas. L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) est en pleine organisation des prochaines élections municipales, qui se tiendront le 6 mai 2018. Tour d’horizon des nouveautés qui entourent la tenue de ce scrutin.
Le scrutin du 6 mai est crucial pour la Tunisie. Il marquera un cycle électoral ouvert en 2014. Mais les futurs élus municipaux auront fort à faire pour répondre aux attentes de leurs électeurs.
Nouveau cap dans le processus démocratique et dernier test avant les législatives et la présidentielle de 2019, le scrutin municipal du 6 mai va surtout changer la vie quotidienne des Tunisiens.
Il a été ministre des Affaires étrangères sous Habib Bourguiba, Mohammed Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi. Désormais membre de Nidaa Tounès, il préside désormais l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Entretien.
Le Fondateur du Courant Démocrate (Attayar), ancien bras droit de Moncef Marzouki pendant la transition, Mohamed Abbou revient pour Jeune Afrique sur le combat qu’il mène contre la corruption.
Extrêmement sévère avec les gouvernants actuels, l’ancien Premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, veut incarner une troisième voie, ni de droite ni de gauche, mais fondée sur une vision stratégique claire. Entretien.
Le vieux routard de la politique, figure de la gauche tunisienne, a récemment crée un nouveau parti : le Mouvement démocratique. Avec ce projet, il a rejoint l’Union civile mais compte conquérir le centre de l’échiquier politique tunisien.
La formation islamiste tunisienne Ennahda a annoncé que Simon Slama, un juif tunisien mènerait la liste électorale qu’elle soutient à Monastir. Une annonce qui a fait grand bruit et « casse les idées reçues », selon son vice-président, Abdelhamid Jelassi.
Le dépôt des listes électorales pour les municipales qui se tiendront le 6 mai 2018, s’est clôturé jeudi 22 février 2018 en fin d’après-midi. La campagne des tant attendues élections locales peut désormais commencer.
Dans un rapport intitulé « Endiguer la dérive autoritaire en Tunisie », International Crisis Group pointe une « nostalgie du régime de Ben Ali » et un « manque de volonté politique » dans l’application de la Constitution de 2014.