Africaine, la Tunisie ? Les propos polémiques que son président, Kaïs Saïed, a tenus le 21 février ont pu semer le doute. Sa géographie, son histoire, sa culture et ses valeurs disent pourtant, et sans équivoque, son africanité.
Le festival de cinéma burkinabè s’est achevé ce samedi 4 mars en récompensant le film de Youssef Chebbi. Cette édition, organisée dans un contexte sécuritaire tendu, a permis à Ibrahim Traoré de se mettre sous le feu des projecteurs.
Ce premier long-métrage du réalisateur tunisien Youssef Chebbi a obtenu la plus prestigieuse des récompenses du Fespaco ce samedi 4 mars. Le film est une allégorie sur la révolution, dans un brasier où se mêlent mystique et mystère.
La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou débute ce samedi 25 février dans un contexte particulier, marqué par l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré et la multiplication des attaques jihadistes dans le pays.
Le Premier ministre malien se rend dans la capitale burkinabè ce 23 février avec plusieurs de ses ministres. Il rencontrera Ibrahim Traoré et assistera à l’ouverture du Fespaco, dont son pays est l’invité d’honneur.
L’acteur, scénariste, réalisateur et slameur burkinabè, à l’affiche de « Bérénice », sur la scène de La Scala à Paris, plaide pour un continent souverain et affranchi de toute tutelle étrangère.
Du 14 au 19 février, Cotonou, Porto-Novo et Ouidah accueillent le Festival international des arts du Bénin (FInAB). L’occasion, pour Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, et Ulrich Adjovi, promoteur de l’événement, de plaider pour une meilleure valorisation du secteur culturel.
À trois semaines de la prochaine édition du festival de cinéma de Ouagadougou, le comité d’organisation annonce que le pays invité d’honneur n’est plus le Togo, mais le Mali…
Financée en partie par la compagnie d’assurance, la dernière production de la Franco-Ivoirienne Alexandra Amon raconte une histoire d’amour très représentative de la société ivoirienne entre un fils de famille fortuné et une jeune femme de milieu modeste.
La grande rétrospective que le Forum des images consacre au cinéma africain offre une occasion exceptionnelle de parfaire sa culture en la matière. « Jeune Afrique » a sélectionné pour vous quinze films à voir ou à revoir.
Sorti sur les écrans burkinabè il y a tout juste un an, le film documentaire « Thomas Sankara l’humain » profite aujourd’hui de l’exposition médiatique internationale du Fespaco. Ultime hagiographie ou œuvre originale ?
Le réalisateur somalien Ahmed Khadar a remporté samedi 23 octobre l’Étalon d’Or de Yennenga du 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) pour son premier long-métrage, « La femme du fossoyeur ».
Entre le 16 et le 23 octobre, ce n’est pas un mais deux festivals de cinéma qui se tiennent sur le continent, au Burkina Faso et en Égypte : le Fespaco à Ouagadougou et le festival du film à El Gouna.
Avec « La Miséricorde de la jungle », qui raconte l’histoire de soldats rwandais égarés pendant la deuxième guerre du Congo, Joël Karekezi évoque avec brio la nécessité du pardon.
Devenu une énorme machine, régulièrement critiqué pour son organisation chaotique, menacé par les attentats, le festival de Ouagadougou entend pourtant rester le temps fort du film africain.
Nadia El Fani, réalisatrice franco-tunisienne, était cette année la présidente du Jury Documentaires de la 26e édition du Fespaco. Elle explique pourquoi elle n’y reviendra pas.
Le film rwandais « The Mercy of the jungle » (La miséricorde de la jungle), de Joël Karekezi, a remporté samedi l’Étalon d’Or de Yennenga du 26e Fespaco, une édition marquée par la révélation d’agressions sexuelles contre les femmes dans le cinéma africain.
En parlant pour la première fois, en marge du Fespaco, du harcèlement dont elles ont été victimes, des professionnelles du cinéma africain entendent libérer la parole et assainir le secteur. Avec le mouvement #Memepaspeur, un #MeToo à l’africaine semble être né.
Très présent au festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), le Rwanda, pays invité d’honneur, espère faire la preuve de son potentiel en matière de développement audiovisuel. Le président Paul Kagame est notamment attendu pour la cérémonie de clôture.
Apolline Traoré a livré un nouveau plaidoyer pour les femmes avec son film « Desrances », projeté en compétition mardi au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
La menace terroriste vient un peu ternir le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), où le dispositif mis en place bloque professionnels et festivaliers sans parvenir à rassurer totalement.
Le festival de cinéma, qui célèbre ses 50 ans, a officiellement commencé samedi au stade municipal de Ouagadougou. Mais des problèmes d’organisation ternissent toujours la manifestation.
Jacques Kolié, réalisateur du film « Les larmes de mon peuple », sera l’un des trois ambassadeurs de la Guinée au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), du 27 février au 2 mars prochain. Nul ne prédestinait cet autodidacte, qui a vite quitté son pays pour le Sénégal, au septième art.
Si aucune opération exceptionnelle n’est annoncée pour son cinquantenaire, le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou a déjà annoncé la liste des films en compétition pour l’Étalon d’or de Yennenga.
Dans la foulée de Vivendi, Pathé va multiplier les salles en Afrique subsaharienne francophone. Reste à savoir si l’industrie locale va profiter de cet essor.
Le ministre burkinabè de la Culture vient de déclarer que l’État pourrait renoncer à achever la construction de l’actuel siège du Fespaco, le festival de cinéma, pour cause de présence de « génies » sur le site. Les journalistes et leurs lecteurs sont partagés : faut-il en rire, en pleurer ou comprendre ?
Le Burkina Faso pleure l’un de ses grands cinéastes. Idrissa Ouédraogo s’est éteint dimanche dans une clinique de la capitale burkinabè des suites d’une maladie. Il avait 64 ans.
Lors du dernier Fespaco, ce fut le film le plus applaudi. « L’Orage africain » fut même mieux accueilli que le superbe Félicité d’Alain Gomis, qui obtint l’Étalon d’or du festival.