Le Fespaco demeure, depuis 1969, le plus important festival consacré au septième art en Afrique. Mais les Burkinabè n’attendent pas sa tenue, tous les deux ans, pour remplir les salles.
Alors que s’ouvre le Festival de Cannes, dans le sud de la France, la production africaine apparaît toujours comme le parent pauvre de l’industrie cinématographique mondiale. Pourtant, avec les moyens qui sont les siens, le continent fait preuve d’une inventivité remarquable, parfois à rebours des canons internationaux. Et si c’était là sa chance ?
Les habitants du Soum, qui redoutent plus que jamais le terrorisme islamique, tout comme les chômeurs de Bobo-Dioulasso, qui ne comprennent pas pourquoi ils ne trouvent pas de travail dans la capitale économique du pays, s’impatientent de ne pas voir d’amélioration dans leur quotidien. Et pourtant, le Burkina Faso bouge, et l’année 2017 est appelée à le confirmer.
Choisie par le réalisateur Alain Gomis pour incarner l’héroïne de son film, Véro Tshanda Beya n’avait jamais imaginé devenir actrice. Cela ne l’empêche pas de crever l’écran.
C’est donc Alain Gomis, le grand favori, qui a remporté samedi 4 mars à Ouagadougou l’Étalon d’or de Yennenga du 25e Fespaco pour son film Félicité. Mais d’autres œuvres auraient elles aussi mérité un Étalon. revue de détail.
Parmi les films favoris du 25e Fespaco (jusqu’au 4 mars, à Ouagadougou), « Félicité » a remporté l’Ours d’argent du festival de Berlin. Rencontre avec un créateur atypique.
Coup de projecteur sur le cinéma ivoirien : la Côte d’Ivoire sera le pays invité d’honneur de la 25e édition du Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco), qui se déroulera du 25 février au 4 mars dans la capitale burkinabè.
Du 25 février au 4 mars 2017, le plus important festival de cinéma du continent poussera les portes des salles obscures de Ouagadougou, au Burkina Faso. Vingt longs métrages sont en lice pour l’Étalon d’or de Yennenga.
Vingt films seront en compétition pour le grand prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Le plus grand rendez-vous du cinéma africain se déroulera du 25 février au 4 mars dans la capitale burkinabè, ont annoncé jeudi les organisateurs à Abidjan.
La 25e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) se tiendra du 25 février au 4 mars 2017 dans la capitale burkinabè, a annoncé jeudi le ministre de la Culture, Tahirou Barry, lors d’une conférence de presse.
Alors que le Fespaco et ses traditionnelles bousculades viennent de s’achever, les salles obscures du Burkina continuent d’attirer les mordus du septième art.
La 24e édition du festival de Ouagadougou a révélé un fossé croissant entre les oeuvres africaines promises à un parcours international et celles destinées à un public local.
Le Fespaco, grand festival du cinéma africain, s’est achevé samedi à Ouagadougou avec le sacre du film « Fièvres », du réalisateur marocain Hicham Ayouch, le film vedette « Timbuktu » devant se contenter de prix mineurs.
Projeté jeudi soir au Fespaco, le film « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako a reçu un franc succès après la polémique sur son éventuelle suspension pour des raisons sécuritaires.
Après avoir été un temps menacé de déprogrammation, le film « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako sera bien diffusé au Fespaco le 6 mars. Retour sur une polémique qui a fait tanguer l’ouverture de la 24e édition du plus grand festival de cinéma du continent.
Après la tempête médiatique déclenchée par la décision des organisateurs de retirer Timbuktu de la compétition officielle de la 24e édition du Fespaco, le ministre burkinabè de la Culture a annoncé vendredi que le film serait finalement « diffusé » et maintenu en compétition officielle.
Le film « Timbuktu », qui a raflé sept prix lors de la dernière cérémonie des Césars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Abderrahmane Sissako, sera-t-il programmé au Fespaco prévu samedi ?
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) ouvre ses portes le 28 février au Burkina-Faso. De nombreuses personnalités du monde de la culture sont attendues à cette biennale qui fête sa 24e édition.
Le film franco-mauritanien « Timbuktu », sept fois récompensé aux Césars, devait être retiré mercredi de la compétition officielle de la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Cette décision intervient pour des motifs sécuritaires, selon Gervais Hien, chargé de communication de l’organisation.
Malgré le changement de régime au Burkina et la menace Ebola, le prestigieux festival panafricain aura bien lieu. Avec quelques changements au programme.
Alors que les réalisatrices sont encore peu nombreuses sur le continent, le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou les a mises à l’honneur lors de sa 23e édition.
La réalisatrice algérienne Dajmila Sahraoui, a reçu le second prix du Fespaco 2013, le 2 mars, pour son film « Yema ». Quelques jours avant, elle accordait un entretien à Jeune Afrique. Rencontre.
Le Burkinabè, Dani Kouyaté, réalise son troisième long-métrage sur l’un de ses thèmes favoris, la mémoire. Et par la même occasion rend hommage à son père, Sotigui Kouyaté.
Le film « Pégase », du Marocain Mohamed Mouftakir, a remporté samedi soir l’Etalon d’or de Yennenga, plus haute récompense du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le grand rendez-vous du cinéma africain.
Rencontré en plein préparatifs de la 22e édition, le directeur du Fespaco appelle les États africains à faire de la culture un facteur de développement.