Arrêté le 8 septembre à l’aéroport de Ndjili, en RDC, Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique, collaborateur de l’agence Reuters et cofondateur du média Actualité.cd, est accusé de « faux en écriture, falsification des sceaux de l’État », « propagation de faux bruits », et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ».
Auditionné à plusieurs reprises, il a été placé sous mandat d’arrêt provisoire le 11 septembre, puis transféré à la prison de Makala trois jours plus tard. Il est, depuis, en détention préventive, privé de ses téléphones et de son ordinateur qui ont été confisqués au moment de son arrestation. Les accusations portent sur le contenu d’un article sur l’assassinat du député d’opposition Chérubin Okende.
Article que Stanis Bujakera Tshiamala n’a pas signé.
Les autorités contestent l’authenticité du document attribué à l’Agence nationale de renseignement sur lequel se base le texte en question. Cette situation a suscité une vague d’indignation et de messages de soutien émanant de plusieurs dizaines de personnalités. Ces dernières ont toutes dénoncé une atteinte grave à la liberté de la presse, à trois mois des élections censées se tenir le 20 décembre en RDC.
Le correspondant de Jeune Afrique en RDC, remis en liberté le 19 mars après six mois derrière les barreaux à la prison de Makala, a retrouvé ses collègues à la rédaction de JA.
Pressions des enquêteurs, conditions de détention, difficultés actuelles de la profession… Tout juste libéré après six mois de détention à la prison de Makala, notre correspondant en RDC, également collaborateur de l’agence Reuters et directeur adjoint du site Actualite.cd, revient sur l’épreuve judiciaire qu’il vient de traverser.
Pour que cette page soit tournée, deux conditions restent à remplir : que l’acquittement pur et simple de notre collaborateur soit en définitive prononcé et que cette affaire serve d’exemple de ce qui ne devrait plus jamais se reproduire.
Notre correspondant en RDC est sorti de prison ce 19 mars aux environs de 22 heures. Alors que le ministère public avait fait appel de sa condamnation et bloqué sa libération dans un premier temps, il est revenu sur sa décision quelques heures plus tard.
Alors qu’il s’apprêtait à être libéré de prison, notre correspondant en RDC a été reconduit en cellule. Le ministère public a en effet fait appel de sa condamnation à six mois de prison, qui lui permettait de recouvrer la liberté. Une décision inique.
Le correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa a été condamné à six mois de prison, une peine qui couvre sa période de détention préventive. L’accusation avait requis 20 ans de détention.
L’accusation a requis, vendredi 8 mars à Kinshasa, vingt ans de réclusion contre notre correspondant en RDC, jugé pour un article ayant mis en cause l’ANR dans la mort de l’opposant Chérubin Okende.
Notre correspondant en RDC a été arrêté le 8 septembre 2023. Cela fait six mois qu’il est privé de liberté, poursuivi pour avoir fait son métier. Les collaborateurs de Jeune Afrique Media Group appellent à sa libération immédiate.
Notre correspondant en RDC est maintenu en détention à la prison centrale de Kinshasa : sa demande de libération provisoire a une nouvelle fois été rejetée ce 27 février, après expiration du délai légal de quarante-huit heures.
Les avocats de notre correspondant à Kinshasa ont déposé, ce 23 février, une nouvelle demande de mise en liberté. Au lendemain d’une déclaration du président Félix Tshisekedi, qui l’a estimé « peut-être victime » des « tergiversations » de la justice.
Au lendemain de l’évocation par le président Félix Tshisekedi de l’incarcération de notre confrère Stanis Bujakera Tshiamala, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique réclame sa remise en liberté immédiate.
Alors qu’une nouvelle audience doit se tenir ce 23 février dans le procès de notre correspondant à Kinshasa, le président congolais pointe les dysfonctionnements de la justice.
Une nouvelle audience s’est tenue ce vendredi 2 février à la prison centrale de Makala, où notre journaliste à Kinshasa est incarcéré depuis septembre dernier. Il est accusé de « faux en écriture » et « propagation de faux bruits ». Jeune Afrique continue de demander sa libération.
Près de 7 mois après la mort du député proche de Moïse Katumbi, les autorités n’ont divulgué aucune information sur cette affaire. Et notre collaborateur à Kinshasa, Stanis Bujakera Tshiamala, est toujours en prison, accusé d’avoir diffusé de fausses informations sur ce dossier.
Wole Soyinka, Leïla Slimani, Achille Mbembe, Souleymane Bachir Diagne, Edwy Plenel, Gauz… Une centaine d’intellectuels, écrivains, journalistes et activistes demandent la libération immédiate de notre confrère, détenu depuis plus de quatre mois en RDC.
La Fondation Bill Clinton pour la paix dénonce les conditions de détention dans la plus grande prison de RDC, où l’immense majorité des détenus sont en attente de jugement.
Incarcéré depuis trois mois et jugé pour, entre autres, « faux en écriture » et « propagation de faux bruits », notre correspondant à Kinshasa a reçu en prison des visites de candidats à l’élection du 20 décembre.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, estime que sous son mandat, « les libertés d’opinion et d’expression » ont été « mieux exercées ». Une affirmation qui apparaît au mieux comme naïve, au pire comme cynique au regard de la détention abusive de notre collaborateur dans le mouroir de Makala depuis trois mois.
À l’heure où les professionnels des médias sont bien souvent sommés de choisir leur camp au nom d’un patriotisme dévoyé, Jeune Afrique vous propose le portrait de femmes et d’hommes qui tentent, malgré la pression et les menaces, de faire bouger les lignes.
À l’approche de la présidentielle du 20 décembre, notre correspondant à Kinshasa, dont le procès s’est ouvert le 13 octobre, est devenu le symbole des atteintes à la liberté de la presse en RDC.
Candidat à la présidentielle du 20 décembre face notamment à Félix Tshisekedi, l’ancien gouverneur du Katanga a tenu meeting dans la capitale congolaise.
Les avocats de notre correspondant en RDC, détenu depuis près de trois mois, ont émis des doutes sur l’indépendance de l’expert désigné par la justice pour mener une contre-expertise, dont ils attendent qu’elle démontre son innocence.
Notre correspondant en RDC est accusé d’être l’auteur et le premier diffuseur d’une note confidentielle des services de renseignement. Une enquête menée par le consortium Congo Hold-Up, en collaboration avec Jeune Afrique, démontre, preuves à l’appui, que cette affirmation est fausse.
Guerre dans l’Est, mines, liberté de la presse, énergie… Comment se positionnent les candidats à la présidentielle sur ces grands enjeux ? L’institut congolais Ebuteli a lancé Keba, un outil en ligne d’aide au vote, au terme d’un impressionnant travail de collecte. Tour d’horizon, en infographies, des principaux enseignements à en tirer.
Fort du ralliement notamment de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, l’opposant a promis de redonner espoir aux Congolais et d’arrêter la guerre avec le M23.
Dans une interview accordée à RFI et France 24, le président congolais s’est exprimé sur le sort de notre correspondant à Kinshasa, dont le procès reprend ce vendredi 17 novembre.
Candidat à sa réélection, le président congolais a prononcé son discours sur l’état de la nation le 14 novembre. L’occasion de vanter sa gouvernance et son bilan avant le scrutin du 20 décembre.
L’avocat de la famille de Chérubin Okende, assassiné le 13 juillet à Kinshasa, a justifié cette décision par le fait que Christian Ndaywel Okura possède la nationalité belge depuis 2005.
Le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a une nouvelle fois refusé la remise en liberté provisoire de notre correspondant, dont le procès s’est ouvert le 20 octobre.
Les avocats de notre correspondant en RDC, détenu depuis le 8 septembre, ont réfuté les accusations portées à son encontre et formulé une nouvelle demande de liberté provisoire.