#FreeStanis

Arrêté le 8 septembre à l’aéroport de Ndjili, en RDC, Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique, collaborateur de l’agence Reuters et cofondateur du média Actualité.cd, est accusé de « faux en écriture, falsification des sceaux de l’État », « propagation de faux bruits », et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ». Auditionné à plusieurs reprises, il a été placé sous mandat d’arrêt provisoire le 11 septembre, puis transféré à la prison de Makala trois jours plus tard. Il est, depuis, en détention préventive, privé de ses téléphones et de son ordinateur qui ont été confisqués au moment de son arrestation. Les accusations portent sur le contenu d’un article sur l’assassinat du député d’opposition Chérubin Okende. Article que Stanis Bujakera Tshiamala n’a pas signé. Les autorités contestent l’authenticité du document attribué à l’Agence nationale de renseignement sur lequel se base le texte en question. Cette situation a suscité une vague d’indignation et de messages de soutien émanant de plusieurs dizaines de personnalités. Ces dernières ont toutes dénoncé une atteinte grave à la liberté de la presse, à trois mois des élections censées se tenir le 20 décembre en RDC.

 © Dessin : Edizon Musavuli

#FreeStanis : le dessin de presse à l’assaut des barreaux

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Stanis Bujakera Tshiamala. © DR

En RDC, Stanis Bujakera reste en prison

 © Free Stanis ; DR

« Ça suffit maintenant, il faut libérer Stanis ! »

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Le journaliste congolais Stanis Bujakera Tshiamala. © DR

Stanis Bujakera Tshiamala maintenu en détention