Après la vague d’indignation suscitée par l’affaire Thierry Darantière, condamné à 16 ans de prison ferme par la justice française pour avoir abusé d’au moins 66 jeunes garçons, dont 41 Tunisiens, le gouvernement tunisien a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête.
Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, boucle aujourd’hui sa visite de quatre jours à Paris. Objectif : présenter le nouveau visage de son parti et rassurer sur ses desseins, grâce à une campagne de com’ chargée qui l’a mené du Quai d’Orsay au Medef, en passant par l’Assemblée nationale.
En s’invitant à la télévision, au soir du 2 juin, pour appeler à la formation d’un gouvernement d’union nationale élargi aux représentants de la puissante centrale syndicale, l’UGTT, et à ceux de la fédération des patrons, l’Utica, le président, Béji Caïd Essebsi (BCE), a rebattu les cartes du jeu politique tunisien.
Depuis qu’il a annoncé son initiative de former un gouvernement d’union nationale, le président tunisien Béji Caïd Essebsi multiplie les rencontres, aussi bien avec des responsables politiques qu’avec les organisations patronales et syndicales. Réunions au sommet en ce début de semaine.
Fraîchement élu président du conseil de la choura du parti Ennahdha lors d’une réunion qui s’est tenue samedi à Hammamet, le temps de la revanche a sonné pour Abdelkarim Harouni.
Habib Essid, le chef du gouvernement tunisien, est toujours à son poste. Il n’entend pas démissionner, du moins pas pour le moment, et il continue à vaquer à ses occupations, imperturbablement. Il donne le change, mais son sort semble scellé.
Préparée avec soin, l’annonce a été diffusée à partir du 20 mai. Grassement payée, une agence internationale de communication a veillé à ce que les médias du monde entier s’en fassent l’écho en bonne place et soulignent que c’est là une évolution importante et très positive.
Au démarrage du mois de Ramadan et de la saison estivale, période où la Tunisie décélère habituellement, le président de la République, Béji Caïd Essebsi relance le jeu politique et appelle à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Une annonce qui fait réagir la classe politique du pays.
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a affirmé vendredi qu’il était prêt à démissionner « si l’intérêt du pays l’exige », après que le président Béji Caïd Essebsi a plaidé pour un gouvernement d’union nationale.
Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a révélé jeudi un projet de gouvernement d’union nationale élargi au patronat et à la centrale syndicale UGTT. Une composition atypique dont l’objectif prioritaire serait d’aider le pays à sortir de sa crise économique et sociale.
Neutralité des milices, ralliement du Parlement de Tripoli et des principales institutions… Le gouvernement d’union nationale en Libye n’est plus une chimère. Reportage.
Le chef du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, tente d’installer son pouvoir à Tripoli avec le soutien de la communauté internationale. Jeudi soir, dix villes de l’ouest de la Libye lui ont également apporté leur soutien. Un coup dur pour le gouvernement non reconnu de Tripoli qui fait déjà l’objet de sanctions de l’Union européenne.
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a annoncé mercredi un remaniement de son gouvernement. Tout en respectant les équilibres politiques fondamentaux du Parlement, celui-ci réserve quelques surprises.
L’alliance conclue entre les ennemis d’hier – modernistes de Nidaa Tounes et islamistes d’Ennahdha – augurait de lendemains meilleurs. Elle s’est finalement révélée source de blocage et d’immobilisme. Explication.
La première équipe gouvernementale proposée par le Premier ministre tunisien Habib Essid a provoqué un tel tollé des partis qu’elle n’aurait pas obtenu la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Dix jours et de très nombreuses négociations plus tard, le patron de la Kasbah a revu sa copie. Analyse.
Le parti islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, s’est dit prêt, mardi 30 juillet, à discuter d’un gouvernement de salut national, après des menaces de démission du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou.
Le nouveau gouvernement tunisien est de plus en plus contesté. Quatre ministres fraîchement nommés ont annoncé leur démission ou la suspension de leur participation, tandis que des manifestants ont protesté contre le maintien d’anciens ministres de l’ère Ben Ali.
Le nouveau gouvernement tunisien prend le chemin de la « rupture » avec l’ancien régime. Il intègre des figures de l’opposition, de la société civile et des syndicats tunisiens. Sa mission : organiser des élections d’ici six mois.