Américains et Britanniques ont à nouveau bombardé des cibles houthies en représailles aux attaques menées contre les navires en mer Rouge. Les rebelles yéménites assurent que ces frappes ne font qu’accroître leur détermination.
Marrakech a accueilli ce mercredi 20 décembre la 6e édition du Forum arabo-russe. Entre dialogue interétatique, positionnement géopolitique et coopération économique, Moscou cherche à établir dans la région Mena des liens aussi solides que durables. L’Algérie, elle, a boycotté l’événement.
Bien que le Maroc et les Émirats arabes unis aient une politique étrangère et des priorités différentes, leurs relations se traduisent par un soutien mutuel sur divers fronts. Comme l’a confirmé la toute récente visite de Mohammed VI à Abou Dhabi.
Des centaines de migrants éthiopiens auraient été abattus en tentant de franchir la frontière qui sépare le Yémen de l’Arabie saoudite, selon Human Rights Watch. Addis-Abeba annonce une enquête conjointe avec Riyad.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
L’explosion de trois camions citernes à Abou Dhabi, le 17 janvier, a fait trois morts. Tout indique qu’une attaque de drones, lancés du Yémen, serait responsable du drame.
Des milliers d’Éthiopiens traversent chaque mois la mer Rouge pour le Moyen-Orient, notamment l’Arabie saoudite. Récit d’un parcours plein de dangers, qui impose de passer par un pays en guerre, le Yémen.
Les Noirs sont plusieurs millions dans ce pays souvent présenté comme le berceau de l’arabité. Et la grave crise politique qui y sévit depuis 2015 a encore aggravé leur sort, déjà peu enviable.
Avec à son bord plus d’un million de barils, le pétrolier FSO Safer se dégrade au large des côtes yéménites et menace les pays riverains de la mer Rouge.
Alors que la pire crise humanitaire au monde sévit au Yémen, des avocats britanniques demandent aux Américains d’arrêter les officiels émiratis mis en cause pour crimes de guerre dans ce conflit.
En dépit d’un vertigineux budget défense et du soutien massif des États-Unis, le royaume de Mohamed Ben Salman a été incapable d’enrayer les attaques du 14 septembre contre des sites stratégiques de l’Aramco. Et apparaît de plus en plus fragilisé.
Après avoir énergiquement pris en main les destinées du royaume, en 2015, MBS affiche un bilan ponctué de ratés, et dont il pourra difficilement faire porter la responsabilité à d’autres.
Mohamed Ben Salman (MBS) le prince héritier saoudien, a-t-il lu Sun Tzu ? Faire mener sa guerre par les autres est l’un des principes enseignés par maître Sun, et c’est exactement ce qu’il fait au Yémen.
Alors que les rebelles yéménites houthis ont revendiqué l’attaque qui a frappé samedi des installations pétrolières en Arabie saoudite, les États-Unis ont expressément pointé du doigt l’Iran. Des questions demeurent notamment quant à l’origine de l’opération et les moyens employés.
L’ONG yéménite Mwatana for Human Rights a présenté mardi à Paris son rapport annuel sur les violations du droit humanitaire dans le conflit en cours au Yémen. L’association réclame des décisions internationales pour condamner les atrocités commises par les deux camps, mais refuse de parler de guerre « par procuration ».
La Libye, l’Irak, le Yémen, la Syrie et la Somalie figurent parmi les 10 pays les moins pacifiques au monde, selon l’édition 2019 du Global Peace Index. Si la tendance est à la diminution générale des conflits, la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient (MENA) demeure celle où la paix est la moins garantie.
De plus en plus court-circuitée par l’influence des grandes puissances, la tâche de médiateur de l’ONU en zones de conflit est devenue presque « mission impossible ». Le Sahara occidental, la Libye ou encore le Yémen usent particulièrement vite les envoyés onusiens, dont plusieurs ont jeté l’éponge ou confié leur désarroi au cours des dernières semaines.
Face à la montée des tensions dans le Golfe, les orientations des pays du Maghreb peuvent être difficiles à décrypter. Volontaire ? À l’acmé des tensions entre Doha et Ryad en 2018, Jeune Afrique relevait déjà un « ni-ni des pays maghrébins ».
Amnesty International a accusé ce mercredi les Émirats arabes unis, engagés militairement au Yémen, de fournir des armes de pointe d’origine occidentale à des milices yéménites, quelques heures après des inquiétudes exprimées sur ce sujet par un général américain.
Des représentants du gouvernement yéménite et des rebelles Houthis se sont réunis à nouveau depuis mardi 4 février, à Amman, pour des discussions « techniques » sous l’égide de l’ONU concernant un échange de prisonniers, dont l’identification reste problématique.
En Palestine, en Érythrée, au Venezuela, en Syrie… Partout des femmes, des hommes et des enfants voient leurs droits bafoués et sont victimes de détention arbitraire, de torture, d’agression sexuelle ou de meurtre, déplore Graça Machel, à l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Pour la première fois depuis 2016, des pourparlers de paix inter-yéménites s’ouvrent jeudi en Suède, sur fond d’urgence humanitaire, entre le gouvernement, soutenu par l’Arabie saoudite, et la rébellion appuyée par l’Iran.
La signature de l’accord de paix entre l’Éthiopie et l’Érythrée à Djeddah atteste l’influence croissante de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans la zone.
Pour le diplomate espagnol, actuel directeur de l’Académie diplomatique des Émirats arabes unis, le prince héritier saoudien conserve du pouvoir et espère rebondir après le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, le 2 octobre au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Avant les révélations de la presse turque sur l’affaire Jamal Khashoggi, le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) incarnait l’ouverture à la modernité du régime saoudien.
La guerre au Yemen s’enlise. Les combats et l’intervention de la coalition internationale ont des conséquences graves sur les civils, rapporte le groupe d’experts internationaux chargé d’enquêter sur le pays. Alors que son mandat vient d’être renouvelé pour un an par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Kamal Jendoubi, qui dirige ces travaux, fait le point pour Jeune Afrique.