Drame humanitaire, bavures à répétition, objectifs flous, divergences entre alliés… Le bourbier yéménite commence à faire pâlir l’étoile du prince héritier Mohamed Ibn Salman, dont la plupart des choix se sont pour l’instant révélés hasardeux, sinon désastreux.
La relation stratégique entre la France et l’Arabie saoudite ne peut se développer au détriment de la paix et des droits de l’homme, analyse pour JA le député Bastien Lachaud, qui réclame avec plusieurs parlementaires la création d’une commission d’enquête sur les ventes d’armes.
Ils sont près de 100 000, principalement venus de la Corne de l’Afrique, à avoir fui leur pays pour arriver au Yémen au cours de l’année 2017. Malgré la guerre et la crise humanitaire qui ravagent ce pays
Frappes en Syrie, conflit israélo-palestinien, élections en Libye, guerre au Yémen… Les enjeux sont nombreux pour ce 29e sommet de la Ligue arabe se tient dimanche 15 avril, à Dammam et qui réunira 21 chefs d’État arabes.
Les deux hommes étaient sur le devant de la scène, le Tunisien Kamel Jendoubi, ancien président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, et le Togolais François Boko, ancien ministre de l’Intérieur. Que sont-ils devenus?
Que reste-t-il du vent de contestation populaire qui s’est levé en 2011 dans les pays arabes, du Maroc au Yémen ? Alors que les rêves de changement ont été balayés par des crises politiques profondes et par l’hydre jihadiste, l’heure est à la « reprise en main » contre-révolutionnaire.
Si pour l’ancien ambassadeur, il est difficile de tirer des conclusions générales des Printemps arabes, tant les situations sont diverses, les ressorts des révolutions n’ont pas disparu et déboucheront, à terme, sur plus de démocratie et d’État de droit.
Alors que l’utilisation de drones armés par les américains et les français dans la région du Sahel semble de plus en plus inévitable, il est important de rappeler les dangers de ces « robots tueurs ». Si les américains envisagent d’en installer au Niger, ils s’en servent depuis longtemps au Yémen ou en Afghanistan, au prix de nombreuses vies civiles.
Pour mieux combattre les jihadistes, les États-Unis et la France vont déployer au Niger des appareils armés, des drones, qui pourront frapper du lac Tchad au Sud libyen. Mais ces engins suscitent des critiques…
Après une semaine de combats à Sanaa, les rebelles houthis ont annoncé lundi la mort d’Ali Abdallah Saleh. Le décès de l’ex-président yéménite a été confirmé par une dirigeante de son parti.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a réclamé mercredi à la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen la fin du blocus imposé depuis deux jours à ce pays, menacé de subir « la plus grande famine » des dernières décennies.
Danse, musique, peinture, sculpture… Aux blessures et aux destructions de la guerre, des citoyens choisissent d’opposer des expressions artistiques célébrant la paix et la vie… en plein conflits armés.
Partisan résolu de la diplomatie de la canonnière, le très ambitieux maître des Émirats arabes unis manœuvre dans l’ombre sur plusieurs fronts, du Maghreb à l’Asie centrale. Et serait même derrière la nomination du nouveau prince héritier saoudien.
Intriqué aux tensions qui minent la Corne de l’Afrique, l’enlisement du conflit au Yémen risque de faire basculer dans le chaos une zone stratégique pour le commerce international.
Risque aigu de famine, blocus humanitaire, bombardements sans répit… La situation au Yémen est l’une des plus graves au monde, selon six ONG internationales, qui ont réclamé mercredi un accès humanitaire d’urgence et une reprise du processus diplomatique.
Trois jours après l’attaque qui a fait plus de 40 morts au large des côtes yéménites, l’ONU a demandé lundi à toutes les parties au conflit de faire la lumière sur le drame.
Quarante-deux réfugiés somaliens, dont des femmes et des enfants, ont été tués par des tirs sur leur embarcation en mer Rouge, a-t-on appris vendredi auprès de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève.
Déjà positionnés en Érythrée, les Émirats arabes unis ont reçu le feu vert du Somaliland pour y installer une base militaire. Une nouvelle implantation qui fait monter la tension dans la région.
Les Nations unies ont besoin de 4,4 milliards de dollars (soit 3,8 milliards d’euros) de financements d’urgence, pour faire face à la famine qui menace le Nigeria, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen.
Plus que jamais concurrencé régionalement, ébranlé économiquement, le royaume wahhabite s’est résolu à prendre des mesures radicales. Souvent avec brutalité. Mais la dynastie régnante, fer de lance des contre-révolutions arabes, tient bon.
Ces deux États pivots du Moyen-Orient, alliés stratégiques, tiennent des positions radicalement opposées sur les dossiers les plus brûlants du moment, notamment sur la Syrie. Jusqu’à créer un climat de tension entre les diplomates du Caire et de Ryad.
Les combats entre forces loyalistes et rebelles au Yémen se sont concentrés samedi dans les environs de la capitale Sanaa, neuf mois jour pour jour après l’intervention dans ce pays d’une coalition militaire arabe sous commandement saoudien.
C’est le nombre de victimes – dont 830 femmes et enfants – de la guerre civile au Yémen depuis mars, selon un rapport de l’ONU rendu public le 18 novembre.
La coalition arabe sous commandement saoudien a intensifié ses raids dimanche au Yémen, visant un QG militaire aux mains des rebelles dans la capitale Sanaa en faisant au moins 45 morts, malgré l’approche de pourparlers de paix le 14 juin.
La coalition arabe au Yémen a annoncé mardi la fin des frappes aériennes lancées il y a un mois contre les Houthis chiites. En dépit de cette trêve, des combats se poursuivent toujours au sud du pays entre les rebelles et les partisans du président en exil, Abd Rabbo Mansour Hadi.
Il y a plus d’une vingtaine d’années, un chercheur canadien, appelons-le Stéphane L., était venu nous rendre visite au centre de recherche où je travaillais alors, à l’École des mines de Paris.
Trois semaines après le début des frappes aériennes de la coalition arabe au Yémen, l’Arabie saoudite et l’Égypte annoncent la tenue de manoeuvres militaires sur le sol saoudien. Une décision qui laisse présager une prochaine intervention au sol au Yémen.