Après le Covid-19, ce sont les coups d’État en Afrique de l’Ouest et la guerre en Ukraine qui menacent désormais la fragile reprise du secteur touristique.
En début de semaine, une centaine de jeunes s’est alignée devant l’ambassade de Russie d’Addis-Abeba pour se porter volontaires. Ils souhaitaient combattre en Ukraine aux côtés des troupes russes.
Hausse du cours de l’énergie, pénuries alimentaires… Le conflit européen a des répercussions dans le monde entier. Comme le changement climatique et le Covid-19, il s’inscrit désormais sur la liste des crises internationales qui mettent à l’épreuve le partenariat Afrique-Europe.
Le 7 avril, la Russie a été exclue du conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Mais cette résolution est loin d’avoir recueilli autant de voix que les précédentes sur la question, en particulier dans le monde arabe. Explications.
Si le conflit entre Russes et Ukrainiens s’étendait, où fuiraient les Européens ? Au vu du sort réservé à certains Africains tentant de fuir Kiev, que le continent devienne terre d’asile serait assez cocasse.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. De la campagne présidentielle en France aux conséquences de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire du continent, l’ancienne ministre de François Hollande livre son analyse.
Victoria Nuland est la sous-secrétaire d’État américaine en charge des Affaires politiques. La guerre en Ukraine n’est pas une nouvelle Guerre froide, insiste-t-elle, mais un combat de l’autoritarisme contre la démocratie qui n’est pas sans conséquence pour le continent.
Sommés de prendre position dans le conflit qui oppose la Russie, l’Ukraine et une partie de la communauté internationale, les pays africains ont voté, mais pas toujours comme le reste du monde l’attendait. Pourquoi leur réponse aurait-elle dû être unanime ?
Nombre de figures politiques ou médiatiques africaines profitent de la guerre en Ukraine et de la montée en puissance de Moscou pour relancer le mouvement anti-français et décolonial. Revue de ces alliés objectifs – et parfois financiers – du Kremlin et de sa propagande anti-impérialiste.
Tensions sur le marché du blé, explosion des cours du baril, incertitude du lendemain… La guerre en Ukraine peut-elle conduire à un soulèvement populaire arabe comparable à celui de 2011 ? Éléments de réponse.
Sorgho, millet, fonio, manioc… De nombreuses céréales ou légumineuses cultivées en Afrique pourraient permettre de se passer du blé russe ou ukrainien. Objectif : éviter les pénuries alimentaires, qui guettent le continent.
Inflation, surendettement, pénuries énergétiques… La hausse du prix du pétrole et des carburants accentue les difficultés économiques auxquelles est confrontée l’Afrique. Pourtant, le continent n’a jamais été aussi indispensable pour étancher la soif de pétrole de la planète.
La manière dont les conflits armés sont représentés depuis des décennies dans l’imaginaire occidental, notamment à travers le cinéma, pourrait en partie expliquer le racisme latent qui s’est manifesté dans certains commentaires au début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Entre l’embargo contre le brut russe, la volatilité des cours de pétrole et la flambée des prix du baril, les difficultés d’approvisionnement en carburant font planer les craintes de disette sur le continent.
La ministre sénégalaise des Affaires étrangères revient sur l’abstention de son pays lors de la résolution onusienne condamnant l’invasion russe en Ukraine, la crise politique malienne, son ralliement surprise à Macky Sall.
Alors que la classe politique sud-africaine se divise sur l’attitude à adopter face à l’invasion russe de l’Ukraine, le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) soutient Vladimir Poutine et relaie la propagande du Kremlin.
Sanctionnée par l’Union européenne après l’invasion de l’Ukraine, la chaîne de télévision russe multiplie les contacts sur le continent dans le but de s’y déployer. Explications.
Face aux bouleversements géopolitiques provoqués par la guerre en Ukraine, le continent ne peut pas rester dans une logique de subordination l’obligeant à choisir une puissance plutôt qu’une autre. Il doit faire émerger une politique étrangère africaine.
Président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’État sénégalais s’emploie à peser diplomatiquement dans le conflit qui oppose Kiev et Moscou. Une tâche délicate alors que le continent est divisé sur la position à adopter.
Le gouvernement nigérian a conclu un accord avec la Russie pour achever le complexe sidérurgique d’Ajaokuta, débuté il y a quarante ans. Mais les nouvelles sanctions internationales contre Moscou mettent le projet en péril.
La discrimination dont ont été victimes les Africains cherchant à fuir le pays en proie à la guerre a provoqué une vague d’indignation dans l’opinion publique du continent. À juste titre.
Les discriminations dont ils ont été victimes en tentant de fuir l’invasion menée par la Russie ont choqué l’opinion publique africaine. Reportage auprès de ces ressortissants subsahariens qui ont dû, à regret, quitter l’Ukraine.
Le mil et le sorgho africains ont été délaissés au profit du riz asiatique et du blé européen, accentuant la dépendance du continent aux importations, et l’exposant aux fluctuations des cours sur les marchés mondiaux. Un phénomène encore exacerbé par l’inflation et les conséquences de la guerre en Ukraine. Décryptage d’une dépendance et des pistes pour en sortir.
Pour la directrice générale du Fonds monétaire international, outre les « millions de vies dévastées », cette guerre, qui intervient dans un contexte de reprise post-Covid-19, « menace d’anéantir une partie » des progrès réalisés sur le continent.
Dans un récent communiqué, l’Ukraine invitait les Africains à venir combattre l’envahisseur russe à ses côtés. Soucieuse de rester neutre dans le conflit, l’Algérie a vivement protesté.
Dépendante du blé ukrainien, la Tunisie connaît une pénurie sans précédent des produits de première nécessité. Une situation qui devrait s’aggraver avec la levée prochaine des compensations de l’État et la flambée du prix du baril.
Depuis que Pretoria a refusé de condamner l’invasion russe en Ukraine, les chancelleries occidentales s’activent, plus ou moins publiquement, pour faire pression sur le gouvernement sud-africain.