Le mil et le sorgho africains ont été délaissés au profit du riz asiatique et du blé européen, accentuant la dépendance du continent aux importations, et l’exposant aux fluctuations des cours sur les marchés mondiaux. Un phénomène encore exacerbé par l’inflation et les conséquences de la guerre en Ukraine. Décryptage d’une dépendance et des pistes pour en sortir.
Pour la directrice générale du Fonds monétaire international, outre les « millions de vies dévastées », cette guerre, qui intervient dans un contexte de reprise post-Covid-19, « menace d’anéantir une partie » des progrès réalisés sur le continent.
Dans un récent communiqué, l’Ukraine invitait les Africains à venir combattre l’envahisseur russe à ses côtés. Soucieuse de rester neutre dans le conflit, l’Algérie a vivement protesté.
Dépendante du blé ukrainien, la Tunisie connaît une pénurie sans précédent des produits de première nécessité. Une situation qui devrait s’aggraver avec la levée prochaine des compensations de l’État et la flambée du prix du baril.
Depuis que Pretoria a refusé de condamner l’invasion russe en Ukraine, les chancelleries occidentales s’activent, plus ou moins publiquement, pour faire pression sur le gouvernement sud-africain.
Avec l’accord des pays de l’Opep+, Alger veut enfin retrouver ses niveaux de production d’avant la crise. Et cela alors que les cours explosent avec la guerre en Ukraine.
Vingt-six pays africains n’ont pas soutenu la résolution demandant l’arrêt du recours à la force russe en Ukraine. Nombre d’observateurs africains n’ont pas manqué de se réjouir du relatif manque de soutien à une résolution dite « occidentale ». Analyse.
Dans le concert quotidien des prises de positions depuis l’entrée le 24 février des troupes russes en Ukraine, manquait encore celle de Louise Mushikiwabo. Consciente de l’incompréhension que pourrait susciter la prolongation de ce silence, notamment auprès de certains pays membres, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) prend la parole, en son nom. Et c’est à Jeune Afrique qu’elle a réservé la primeur de ses explications.
Alors que les Nations unies viennent d’adopter à une écrasante majorité une résolution condamnant l’intervention russe en Ukraine, près de la moitié des pays qui se sont abstenus sont africains. Tour d’horizon de leurs motivations.
De Zuma à Ramaphosa, les présidents sud-africains soignent leur relation avec Moscou, avec qui leur pays entretient des liens historiques anciens. Cette nuit encore, lors d’un vote à l’ONU, Pretoria s’est abstenu de condamner l’invasion de l’Ukraine.
Le royaume fait partie des douze pays qui n’ont pas participé au vote de la résolution des Nations unies condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Décryptage.
Face au tsunami de condamnations de l’invasion de l’Ukraine, le rejeton du président ougandais, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, exprime son soutien au président russe.
Pris dans le piège du conflit russo-ukrainien, une partie des ressortissants algériens ont difficilement fui leur pays de résidence. Beaucoup d’autres, bloqués aux frontières, cherchent encore un moyen de traverser.
Face à l’offensive russe, ce quarantenaire a quitté la capitale ukrainienne avec sa femme et sa fille. Sur la route vers la Pologne, il a rencontré le racisme, la peur et le froid. Il s’est confié à Jeune Afrique.
Les témoignages sont formels : les Africains fuyant l’Ukraine se font débarquer des trains ou des bus, ou refouler aux frontières de l’Union européenne. Sans que cela émeuve des commentateurs occidentaux totalement décomplexés.
Les revenus à l’export du géant algérien des hydrocarbures ont crû de 75 %. Une tendance à la hausse qui devrait se confirmer, notamment en raison des conséquences de crise russo-ukrainienne sur les cours du pétrole et du gaz.
Prudence diplomatique, nécessité d’organiser le rapatriement de leurs ressortissants… Comment les États du Maghreb « gèrent » l’invasion russe de l’Ukraine.
Depuis l’offensive russe, de nombreux Africains évoquent les difficultés qu’ils rencontrent en tentant de quitter l’Ukraine. L’ambassadeur sénégalais en Pologne, Papa Diop, décrypte la situation et les moyens mis en œuvre pour leur porter assistance.
Alors que la guerre fait rage entre Moscou et Kiev, les États africains se mobilisent pour assurer la sécurité de leurs concitoyens. L’Union africaine s’est inquiétée du traitement raciste auquel font face les Africains qui tentent de passer les frontières.
Plusieurs joueurs africains évoluent en Ukraine, pays qui vit sous les bombes russes depuis le 24 février. Si certains ont réussi à quitter le pays, d’autres attendent d’être évacués.
Présents à Bamako et à Bangui, les mercenaires russes ont depuis quelques jours le regard tourné vers l’Ukraine. Des hommes y auraient été envoyés depuis la Centrafrique, où la propagande tourne à plein régime pour soutenir l’invasion de Poutine.
Sonatrach, le géant public algérien des hydrocarbures, est prêt à fournir davantage de gaz à l’Union européenne, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l’acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie.
L’invasion de l’Ukraine par les troupes russes a provoqué une flambée des cours des céréales, dont le continent est particulièrement dépendant. Quels sont les États qui pourraient payer le plus lourd tribut à cette flambée des prix ? Cartographie.
Face à la situation en Ukraine, la banque Barclays a calculé que les multinationales pétrolières et minières opérant en Afrique pourraient engranger des bénéfices sur les marchés d’actions.
Pour la plupart étudiants, les ressortissants des pays du Maghreb vivant en Ukraine se retrouvent pris au piège d’un conflit qui ne les concernent pas. Quels sont les dispositifs mis en place par leurs États pour les assister ou les rapatrier ?