L’homme d’affaires et activiste franco-algérien avait été libéré en janvier à la faveur d’une grâce présidentielle. Atteint d’un cancer, il doit se rendre aux États-Unis, où se trouve sa famille, pour se faire soigner.
La dissolution de l’organisation de jeunesse RAJ et la suspension des activités d’un parti de gauche, le MDS, marquent une nouvelle étape dans l’affaiblissement général des forces d’opposition en Algérie.
De Bamako au Cap, dans bien des secteurs, par ses compétences et les moyens dont elle dispose, l’Algérie pourrait satisfaire de nombreux besoins. Et retrouver son rayonnement continental. Pour peu qu’elle se libère de ses chaînes…
À deux ans de la fin du mandat du président Abdelmadjid Tebboune, l’heure est à un premier bilan. Pour le pouvoir, « l’Algérie nouvelle » est sur la bonne voie. Pour une partie des Algériens, le pays est muselé.
Abdelmadjid Tebboune se rendra en France en mai prochain. Sa dernière visite, lorsqu’il était Premier ministre en 2017, pour une rencontre informelle avec son homologue Édouard Philippe, lui avait coûté son poste. Retour sur un épisode qui a durablement marqué le président algérien.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. Cette semaine, alors que le président français termine une visite de trois jours à Alger, l’ancien ministre français, désormais « libre » de sa parole, livre son regard sur les tumultueuses relations entre la France et l’Algérie.
La visite en Algérie du président français, qui débute aujourd’hui, est présentée comme une nouvelle occasion d’apaiser la relation entre les deux pays. Mais c’est en permettant aux jeunesses algérienne et française de se rencontrer et d’échanger, loin des palais du pouvoir, qu’on pourra enfin refonder la relation.
Saïd Bouteflika, frère cadet du défunt ex-président Abdelaziz Bouteflika, déjà en détention pour d’autres affaires, a été condamné lundi à huit ans de prison ferme pour des faits de corruption, selon les médias.
Depuis quatre ans, il se savait en sursis. Le 12 mai, l’ancien patron du syndicat UGTA a rejoint en prison les hauts responsables proches de l’ex-président Bouteflika.
Que s’est-il passé dimanche 24 avril à la prison de Koléa ? C’est la question qui agite la toile après la mort soudaine – et pour l’instant inexpliquée – de Hakim Debbazi, un détenu d’opinion.
Soixante détenus – militants ou journalistes – ont été libérés en l’espace de deux jours, atteste Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne des droits de l’homme.
Libéré après plus de huit mois de prison, le porte-parole du Mouvement démocratique et social (MDS) dénonce les conditions de détention indignes dans le premier établissement pénitentiaire du pays.
Les militants et organisations des droits de l’Homme s’inquiètent de la dégradation de l’état de santé des détenus d’opinion, qui en sont pour certains à leur 19e jour de grève de la faim.
Victimes d’une bombe lacrymogène ou d’une balle en caoutchouc, ces jeunes Algériens ont vu leur vie basculer un jour de manifestation. Ils veulent aujourd’hui obtenir le statut de victime et une prise en charge de leurs soins à l’étranger.
« Game changers » (3/7). Ils sont en première ligne sur le front de la lutte contre la corruption et bataillent pour garantir l’indépendance de la justice dans un contexte souvent difficile. Portraits de ces « justiciers » du continent.
L’autrice algérienne était en Tunisie pour le Congrès des écrivains francophones. L’occasion rêvée d’évoquer la langue française, l’écriture mais aussi la politique et le combat des femmes.
Organisation emblématique de la lutte démocratique, le Rassemblement actions jeunesse (RAJ) a été dissous sur décision de justice. Entretien avec Abdelouahab Fersaoui, le président de l’association.
Alors que le Hirak marque le pas, le site parodique qui l’a accompagné va-t-il lui survivre ? Son fondateur, Nazim Baya, raconte la genèse du projet El Manchar, ses peurs face à la répression et sa vision de l’avenir.
Alors que le chef de l’État affirmait vouloir solder les années Bouteflika, la répression des opposants atteint des niveaux jamais observés sous la présidence précédente.
Pour endiguer la triche au baccalauréat dont les épreuves s’achèvent, les autorités algériennes n’y sont pas allées avec le dos de la cuillère répressive. Des mesures que certains jugent trop radicales…
Les Algériens se rendent aux urnes samedi pour des élections législatives anticipées rejetées par le mouvement contestataire du Hirak et une partie de l’opposition, sur fond de répression tous azimuts.
Le président Tebboune affirme ne chercher l’appui d’aucune entité partisane. Des listes indépendantes se sont pourtant structurées autour de son projet de réforme institutionnelle, dans la perspective du scrutin législatif du 12 juin 2021.
Hommes d’affaires très proches de Saïd Bouteflika, les trois frères Kouninef sont définitivement condamnés à de lourdes peines de prison pour « trafic d’influence », « blanchiment d’argent », « perception d’indus avantages » et « financement occulte de la campagne électorale ».
Les autorités ont décidé d’en finir avec les marches de protestation en actionnant plusieurs leviers répressifs à moins de trois semaines de la tenue des élections législatives du 12 juin.
Printemps arabe, le Qatar, al-Sissi, Ennahdha, le PJD, Erdogan… Dans ce deuxième et dernier volet de l’interview donnée à JA, le professeur d’études islamiques décrypte, sans concessions, l’actualité des pays arabo-musulmans.
Bête noire du régime algérien, l’opposant a été placé en garde à vue le 28 avril à Alger à la suite d’une plainte déposée par un officiel. Portrait de cette figure du mouvement de protestation.