Chute des recettes pétrolières, chômage, inflation, baisse du pouvoir d’achat… La colère gronde au sein de la population, qui multiplie les appels à la grève et les manifestations à l’encontre du gouvernement.
Le mouvement islamiste Rachad, soupçonné de vouloir surfer sur la vague du Hirak pour imposer l’idée d’un État algérien islamique, concentre les critiques. Alors, qui en sont les principaux fondateurs ?
Dans un contexte politique fragile, quelques mois après avoir dissous l’Assemblée populaire nationale, Abdelmadjid Tebboune convoque les Algériens aux urnes pour des législatives anticipées. Un scrutin aux enjeux multiples.
Près de 300 personnalités, militants et ONG ont lancé samedi un appel unitaire pour que cesse « la guerre déclarée contre le peuple algérien », dans une déclaration diffusée par des sites proches du mouvement de protestation du Hirak.
Cette association, très active dans le quartier populaire d’Alger, fait l’objet d’accusations de « financement étranger ». Son président, très impliqué dans le Hirak, est détenu à la prison d’El Harrach. JA a mené l’enquête.
Sur YouTube, Facebook ou Instagram, leurs comptes ou leurs chaînes font un tabac. Le secret de leur réussite : liberté de ton, humour corrosif, révélations croustillantes… Portrait des nouvelles vedettes du web.
Des milliers de personnes ont manifesté vendredi à Alger, bravant le froid et le jeûne du ramadan, pour réclamer la libération des militants récemment incarcérés du Hirak.
Vingt-trois détenus, écroués après une marche du mouvement antirégime du Hirak il y a une semaine à Alger, sont en grève de la faim depuis mercredi, a rapporté samedi une association de soutien aux prisonniers d’opinion.
Dans la soirée du 2 avril 2019, le président Abdelaziz Bouteflika est contraint de démissionner après des semaines de manifestations. Cette démission est aussi le résultat d’un bras de fer avec le chef de l’armée Ahmed Gaïd Salah.
La contestation populaire en Algérie ne s’émousse pas. Elle éprouve, aussi, des difficultés à évoluer vers de nouvelles formes d’expression et d’organisation. Sans compter les dissensions idéologiques internes. Explications.
Les anciens militaires de l’Armée nationale populaire espèrent profiter de la reprise des marches à travers le pays pour mieux faire entendre leurs nombreuses revendications.
Une disposition de loi, annoncée le 3 mars par le Garde des sceaux Belkacem Zeghmati propose de déchoir de leur nationalité les Algériens de l’étranger mettant en péril « les intérêts de l’État ». Le constitutionnaliste Massensen Cherbi analyse cette annonce et ce qu’elle révèle en filigrane.
Criminologue, auteur de plusieurs ouvrages sur le terrorisme et le crime organisé, le nouveau patron de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) présente un profil plutôt atypique par rapport à ses prédécesseurs.
Alors que les marches de contestation du pouvoir ont repris en Algérie, des questions demeurent sur l’avenir du mouvement : quel mot d’ordre ? Quelle feuille de route ? Comment imposer les revendications ? Quid des islamistes ? Éléments de réponse avec le politologue algérien Mohamed Hennad.
Au total, 59 détenus d’opinion ont été libérés en Algérie depuis l’annonce de la grâce accordée par le président Abdelmadjid Tebboune le 18 février, a indiqué samedi le ministère de la Justice.
C’est l’un des grands débats qui ont traversé le Hirak : faut-il participer au jeu politique, quitte à suivre les règles du pouvoir, ou boycotter les rendez-vous électoraux, au risque de devenir inaudible ? Ces figures du Hirak ont elles décidé de franchir le pas de l’engagement partisan. Parcours.
Deux après le début de la contestation qui a emporté le régime de Bouteflika, le mouvement semble repartir un peu partout dans le pays. Baroud d’honneur ou véritable second souffle ?
Cet étudiant affirme avoir été torturé et violé lors de sa longue garde à vue à la caserne Antar, à l’époque où le général Wassini Bouazza dirigeait la sécurité intérieure.
Le geste d’Abdelmadjid Tebboune en faveur des détenus d’opinion n’y a rien fait : ce 22 février, des milliers d’Algériens sont descendus dans la rue pour réclamer la rupture avec l’ancien système. Reportage.
Très attendu par l’opinion après l’annonce d’Abdelmadjid Tebboune, le remaniement n’a touché que six portefeuilles ministériels. Le grand changement est attendu à l’issue des élections législatives anticipées, qui devront avoir lieu avant la fin de l’été.
Deux ans après le début de la contestation, le Hirak fait-il encore le poids face au pouvoir ? Pour les Algériens de l’étranger, le mouvement n’est pas mort mais le changement est encore loin.
De retour d’Allemagne après une opération au pied, le président algérien a reçu des membres de l’opposition pour expliciter ses priorités et son agenda politique. JA livre le détail des conversations.
Des ONG algériennes ont créé samedi à Alger un comité de lutte contre la torture et les violences subies par les détenus d’opinion, après des accusations de viol qui ont choqué l’opinion.
Arrêté lors du Hirak puis placé en détention provisoire pendant 15 mois, le jeune Walid Nekiche a révélé avoir été torturé lors d’interrogatoires menés par les services secrets. Pour Jeune Afrique, il raconte son calvaire.
Le duel féroce entre le juge Sadedin Merzoug et le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati a connu un nouvel épisode le 25 janvier avec la comparution, jusqu’à une heure tardive, du magistrat devant le Conseil supérieur de la magistrature.
Deux ans après son lancement, le Hirak est freiné par la crise sanitaire et sa difficulté à se structurer. Est-il aujourd’hui dans une impasse ou peut-il rebondir ?
Les généraux Mohamed Mediène, dit « Toufik », et Athmane Tartag, ainsi que la militante trotskiste Louisa Hanoune ont également été acquittés en appel samedi 2 janvier par la cour militaire de Blida.
Près de 10 ans après les soulèvements populaires dans le monde arabe, l’heure est davantage aux désillusions qu’au changement. Mais selon la politologue, les populations n’ont pas dit leur dernier mot.