La France a mis un terme à son opération de police à Mayotte, destinée à réprimer l’immigration clandestine. Mais cette « reprise en main » n’a pas été sans effet sur l’opinion comorienne et sur les relations bilatérales.
Régularisations dans certains métiers, expulsion d’étrangers délinquants facilitées, aide médicale de l’État… Le projet de loi immigration, assorti des très nombreux tours de vis de la droite sénatoriale, est présenté ce 27 novembre à l’Assemblée nationale française.
Le président tunisien adopte une position particulièrement intransigeante à l’égard d’Israël tout en s’opposant, chez lui, à une loi qui criminalise la moindre normalisation des relations avec l’État hébreu. Un grand écart qui ne fait qu’accentuer son isolement.
Lors des crises migratoires sur le Vieux Continent, le silence des dirigeants africains est souvent dénoncé. Pourtant, l’UA dispose d’outils et de programmes, méconnus, pour endiguer le flux sans cesse croissant des départs de migrants.
Londres et Kigali seront contraints de revoir leur copie après le désaveu de la haute juridiction qui considère que « le renvoi vers le Rwanda des demandeurs [d’asile] les exposerait à un risque réel de mauvais traitements. »
Deux centres gérés par l’Italie, opérationnels au printemps 2024, pourront accueillir jusqu’à 3 000 personnes sauvées en mer, soit environ 39 000 par an selon les prévisions. L’opposition au gouvernement de coalition entre l’extrême droite et la droite dirigé par la Première ministre italienne Giorgia Meloni s’est élevée contre la signature de cet accord.
Auteur et essayiste, l’ancien ministre s’est fait le porte-plume d’un migrant guinéen, Mamadou Sow, qui a parcouru 10 000 kilomètres pour rejoindre la France.
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, la langue et l’influence culturelle françaises ne cessent de perdre du terrain, le tout sur fond de différends politiques avec Paris. La partie est-elle perdue ?
La question des fonds promis par l’Europe à Tunis était de nouveau au programme d’une réunion à Bruxelles, le 25 octobre dernier. De nouvelles pistes ont été évoquées pour faire aboutir, enfin, le partenariat.
Quelques semaines après le rejet par le président Kaïs Saïed du mémorandum européen, le ministre italien des Affaires étrangères était à Tunis pour relancer la coopération. Avec toujours la même idée en tête : l’aide au développement contre un contrôle des flux migratoires.
Après que le président Kaïs Saied a déclaré le 2 octobre qu’il refusait l’« aumône » de Bruxelles, la Commission européenne indique à nouveau aujourd’hui qu’elle souhaite toujours faire aboutir les discussions.
Le 5 octobre, les eurodéputés ont voté une résolution s’inquiétant de l’état des libertés en Égypte et appelant à la libération de certains opposants. L’un des promoteurs de ce texte explique pourquoi, à deux mois de l’élection présidentielle, il faut maintenir la pression sur Le Caire.
Le rejet par le président tunisien Kaïs Saïed de l’accord proposé par l’UE a mis en lumière les malentendus et les sujets de désaccord, notamment sur la question migratoire, dans les partenariats Europe-Afrique. Pour l’ancien député tunisien Hatem Mliki, l’Union africaine doit avoir voix au chapitre.
Le vaste réseau de fraude à la nationalité démantelé par les enquêteurs de l’ULGC avait des ramifications en Tunisie, en Turquie et dans de nombreux consulats ivoiriens. Révélations.
L’arrestation, le 17 juillet, d’Abbas Badreddine, un homme d’affaires d’origine libanaise très en vue suspecté d’acquisition frauduleuse de la nationalité et de trafic de passeports, a défrayé la chronique. L’épilogue d’une longue enquête qui a mis au jour une fraude massive qui concernerait plus de 100 000 personnes. Récit exclusif.
Le président tunisien a créé la surprise en annonçant, le 2 octobre, qu’il rejetait l’offre de partenariat proposée par l’Europe, qualifiée de simple « aumône ». Un couac à mettre sur le compte de nombreuses maladresses européennes.
Le propriétaire du réseau X vient de donner son avis sur les tensions qui existent entre Rome et Berlin à propos de la gestion des migrants. Cette opinion penche à la droite de la droite…
Le mutisme des chefs d’État africains face à l’afflux de migrants aux portes de l’Europe entérine l’absence de solution politique efficace pour endiguer le phénomène. Il est temps que la société civile et les acteurs économiques prennent le sujet à bras-le-corps.
La Marine sénégalaise a intercepté plus de 600 migrants en partance pour l’Europe au large des côtes nationales en trois jours, après un nouvel arraisonnement samedi.
La Tunisie est avec la Libye le principal point de départ pour des milliers de migrants qui souhaitent rejoindre l’Italie, et 12,6 % d’entre eux sont Ivoiriens. En rétablissant les visas entre les deux pays, la Côte d’Ivoire entend « [régler] d’une certaine façon ce problème ».
Si l’Europe a finalement débloqué une partie de l’aide financière promise à la Tunisie, les discussions restent focalisées sur la question migratoire. Qui va devenir de plus en plus sensible à l’approche des élections européennes de juin 2024. Éclairage de Ghazi Ben Ahmed, président du think tank Mediterranean Development Initiative (MDI).
Alors que Lampedusa voit les flux de migrants s’intensifier, Elgas conseille la lecture de l’émouvant roman du Marocain Khalid Lyamlahy, sur le suicide par noyade, à Venise, d’un jeune migrant gambien, Pateh Sabally. Un texte qui résonne comme un manifeste.
En Tunisie, lors d’une réunion organisée le 18 septembre avec une partie de son gouvernement, et diffusée sur internet, le président a fustigé en des termes affligeants le traitement médiatique de la question des migrants, mais aussi celui des inondations en Libye.
La Première ministre italienne se présente volontiers aux dirigeants africains comme une alliée anti-colonialiste et anti-paternaliste. Un discours qui tranche avec ses actes, notamment en matière de politique migratoire.
La délégation d’élus européens attendue à Tunis pour discuter d’aide financière et de politique migratoire s’est finalement vu refuser l’entrée dans le pays. Une décision qui a viré à l’incident diplomatique.
Un groupe de députés européens sera à Tunis du 14 au 16 septembre pour évoquer les partenariats en cours, portant notamment sur les flux migratoires et les assistances financières.