Avec son film « L’ordre des choses », sorti ce mercredi en France, Andrea Segre met en lumière les migrants retenus en Libye et souhaitant traverser la Méditerranée, dont le destin dépend de la décision d’un policier italien envoyé dans le pays pour négocier.
Ancien journaliste (1986-2005), désormais professeur d’études africaines à l’université Duke, aux États-Unis, Stephen Smith a délaissé la politique du continent pour la géographie de ses peuples le temps d’un ouvrage : « La ruée vers l’Europe ». Un livre polémique mais documenté sur les liens migratoires entre l’Europe et l’Afrique. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Parmi les mesures phares du projet de loi français sur « une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif », présenté mercredi 21 février en conseil des ministres, la pénalisation du recours à des fausses identités à des fins d’emploi, qu’utilisent des milliers de travailleurs sans-papiers, notamment africains. Une mesure contre laquelle 150 d’entre eux se sont mis en grève depuis le 12 février.
Il n’existe pas de « pays de merde », comme l’aurait ainsi déclaré Donald Trump à la mi-janvier, mais des pays agressés et bouleversés par une poignée de nations cherchant à disposer de leurs richesses, selon Aminata Dramane Traoré.
Karfa Diallo, essayiste et directeur de l’association internationale Mémoires et partages, appel à repenser la question de l’esclavage en l’intégrant dans une perspective plus globale, incluant notamment l’histoire de la traite dans les pays d’influence arabe.
Mayotte, l’île aux syllabes dansantes, petit paradis plutôt paisible et réputé pour son lagon aux 760 espèces de poissons différentes, paraît aujourd’hui inquiète et peu disposée à festoyer. Coincé dans l’archipel des Comores, entre les Grandes Comores, au nord, et l’île de Madagascar, au sud, ce département français depuis 2011 doute de son avenir institutionnel.
Un collectif tunisien a invité des auteurs de bande dessinée d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à travailler sur la question migratoire. Un regard original sur une question d’actualité brûlante.
Mercredi 29 novembre dans la soirée, une réunion d’urgence s’est tenue à l’initiative de la présidence française, en marge du sommet Union africaine-Union européenne sur la lutte contre les trafiquants de migrants vendus comme esclaves en Libye.
La députée européenne de droite, d’origine marocaine, a le regard tourné vers l’Afrique. Elle explique ici sa vision, entre sécurité, migration et jeunesse.
En quelques jours, plusieurs milliers d’harragas – jeunes Algériens candidats à l’émigration – ont tenté de rejoindre l’Europe par bateau, via une route particulièrement risquée. A leur arrivée en Espagne, certains ont été mis en prison, faute de places suffisantes dans les centres de rétention bondés.
Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement libyen dit « de Baïda », opposé à Fayez al-Sarraj et défendu par le général Khalifa Haftar, s’est exprimé, en exclusivité pour Jeune Afrique, sur la vidéo qui a suscité une indignation mondiale. Il se dit attristé et choqué. Voici sa déclaration en intégralité.
Deux-cent cinquante migrants camerounais victimes de trafics humains en Libye sont rentrés au Cameroun dans la nuit de mardi à mercredi dans le cadre d’un projet humanitaire. À leur arrivée, certains ont raconté « l’enfer libyen ».
Ce 19 novembre, le Niger a convoqué l’ambassadeur de Libye à Niamey pour lui faire part de l’indignation du président Mahamadou Issoufou sur la vente de migrants africains comme esclaves en Libye.
Sur la route pour l’Europe, des milliers de Sénégalais se retrouvent captifs du chaos libyen. Les autorités tentent de rapatrier les volontaires au retour. Une centaine d’entre eux sont arrivés mardi soir à l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor.
« Outrage à la conscience humaine », catastrophe », « horreurs inimaginables » : le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a vivement dénoncé mardi la coopération « inhumaine » de l’Union européenne avec la Libye pour endiguer le flux de migrants.
Un groupe de 25 migrants originaires d’Érythrée, d’Éthiopie et du Soudan et coincés en Libye dans une situation très vulnérable ont été évacués le 11 novembre au Niger, dans la première opération de ce genre, selon l’ONU.
Depuis quelques mois, Alger a durci sa politique l’égard des migrants subsahariens. Expulsions, déclarations racistes, travail précaire… Reportage sur les tracas rencontrés par une population devenue pourtant indispensable à l’économie locale.
Les corps de 23 personnes ont été récupérés vendredi au cours d’une opération de sauvetage en Méditerranée, a indiqué sur son compte Facebook Eunavformed, l’opération navale européenne dans les eaux face à la Libye.
Amorcé dans l’été, le blocage des migrants en Libye se confirme cet automne : les arrivées en Italie ont baissé de plus de 70% depuis juillet par rapport à 2016, même si les flux sont loin d’être taris.
La région d’Agadez est devenue un sinistre « hub » où se retrouvent notamment des migrants subsahariens expulsés du Maghreb, parfois aussi indésirables au Nord qu’au Sud…
La Libye est devenue au fil des années l’une des principales zones de départ vers l’Europe pour les migrants, victimes de nombreux sévices malgré les appels incessants en faveur d’une action urgente de la communauté internationale.
Dès son premier roman, Terre ceinte, Mohamed Mbougar Sarr frappait fort en obtenantle prix Ahmadou-Kourouma. Dans son nouveau livre, Silence du chœur, il s’inspire du drame des migrants en Sicile.
En colère après le décès de jeunes de leur région dans une collision entre une embarcation de migrants et un navire militaire, une quarantaine de Tunisiens ont mis le feu au siège de la délégation de Souk Lahad, dans le sud du pays, jeudi 12 octobre.
Après des semaines d’affrontements meurtriers, plus de 3 000 migrants ont été interpellés le 7 octobre à Sabratha, ville libyenne devenue le principal point de départ de l’immigration clandestine.
Le nombre des migrants partis de Libye pour rallier l’Europe a baissé de 20% en 2017, affirme le commandant de l’opération européenne Sophia, chargée de lutter contre les passeurs.
Associations et organisations des droits de l’Homme dénonçaient depuis des mois les pratiques de « refoulement à chaud » de Madrid dans ses enclaves de Melilla et Ceuta, au nord du Maroc. La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné mardi 3 octobre l’Espagne pour avoir renvoyé collectivement, et sans aucune décision administrative ou judiciaire, des migrants à peine arrivés en terres espagnoles.
De passage à Paris du 26 au 30 septembre, Soumaïla Cissé en a profité pour entretenir ses réseaux français à moins d’un an de la présidentielle au Mali, prévue pour juillet 2018.
Sept femmes africaines ont été tuées la semaine dernière après une opération de « refoulement à chaud », au large de Mellila : les garde-côtes espagnols bloquait le zodiac à bord duquel elles se trouvaient, déclenchant la panique à bord. Les ONG dénoncent cette pratique qui viole les lois internationales.