Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Le 14 juillet, le Hamas a annoncé son retrait des négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au lendemain d’une frappe israélienne meurtrière qui a visé le chef militaire du mouvement palestinien islamiste Mohamed Deif.
Deux hauts responsables du Hamas ont annoncé dimanche l’arrêt des négociations sur un cessez-le-feu à Gaza, au lendemain d’une frappe israélienne ayant ciblé son chef militaire.
Issu de la communauté juive tunisienne, dirigeant du Parti communiste dans son pays, ce défenseur des droits de l’homme, décédé en 2008, laisse le souvenir d’un grand patriote. Ses paroles de soutien au peuple palestinien n’ont rien perdu de leur actualité.
Le mouvement islamiste a proposé, le 12 juillet, la mise en place d’un gouvernement non partisan gérant aussi bien la bande de Gaza que la Cisjordanie et ce, dans l’attente d’élections générales.
Depuis le 7 octobre 2023, point de départ de la guerre à Gaza, l’image d’une Tunisie idéalisée, où toutes les confessions cohabitaient harmonieusement, s’est encore abîmée. La communauté juive, pourtant, a toujours joué un rôle important dans l’histoire du pays, comme l’illustrent les aventures de ces personnages flamboyants.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé soutenir la position du Hamas dans les négociations avec Israël pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, répétant qu’en cas d’accord, son parti mettrait fin à ses attaques depuis le sud du Liban.
Au dixième mois de la guerre, le mouvement palestinien a dit accepter de négocier sur la libération des otages en l’absence d’un cessez-le feu permanent avec Israël.
Israël retourne à la table des négociations au Qatar, à l’heure où la guerre ne connaît pas de répit avec de nouveaux tirs israéliens dans le sud du territoire palestinien.
Alors que les bombardements de Tsahal se poursuivent inexorablement à Gaza, la chercheuse Maroua El Naggare fustige l’hypocrisie et le silence assourdissant des milieux universitaires d’ordinaire prompts à organiser des conférences et des colloques appelant le Nord à se remettre en question.
D’après un récent sondage, seule « une petite minorité de Marocains » approuverait la normalisation des relations diplomatiques avec Tel-Aviv. Une tendance que la présentation d’une carte tronquée du Sahara par Netanyahou et le récent accostage d’un navire israélien à Tanger Med ont renforcé.
Des dizaines de milliers de Palestiniens ont fui le sud de la bande de Gaza après un ordre d’évacuation d’Israël qui fait craindre une nouvelle offensive d’envergure dans cette partie du territoire palestinien.
De nombreuses frappes aériennes israéliennes ont visé la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, ainsi que Rafah et Khan Younès, dans le sud. Plus de quarante Palestiniens ont été tués au cours des 24 dernières heures.
La population de la bande de Gaza continue à fuir sous les bombardements alors que le Hamas affirme que l’armée israélienne a commencé une offensive terrestre.
Experts et militaires s’accordent sur un point : la longueur de la phase qui commence, entre baisse de l’intensité des combats et reconstruction politique.
Selon le journal britannique The Telegraph, des missiles et des explosifs, livrés par l’Iran au Hezbollah, son allié libanais, sont secrètement entreposés à l’aéroport de Beyrouth. Des accusations infondées, selon le ministre libanais des Transports.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, se projette dans le nord, après son offensive terrestre menée dans la ville du sud de la bande de Gaza contre le Hamas.
Alors que le CICR a recensé, vendredi, 22 morts dus à des tirs près de son bureau de Gaza, l’armée israélienne poursuit samedi ses frappes sur le nord du territoire.
Depuis l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël, le 7 octobre, la moindre critique de la stratégie de riposte mise en place par le régime de Tel-Aviv vaut soupçon d’antisémitisme, au risque d’opposer encore plus juifs et musulmans. Pour Mohamed Salah Ben Ammar, on peut être pro-palestinien et avoir l’antisémitisme en horreur.
Alors qu’une pause relative des frappes israéliennes à Gaza est observée, des milliers de personnes ont défilé le 17 juin à Jérusalem contre le Premier ministre, accusé d’être responsable du conflit. Dans la journée, la démission de membres du cabinet de guerre a entraîné sa dissolution.
Après des négociations avec l’ONU, Israël a accepté dimanche 16 juin une pause dans ses opérations dans une zone du sud de Gaza dévastée et menacée par la famine.
Tandis que les bombardements dans la bande de Gaza continuent, les pourparlers pour un cessez-le-feu stagnent et la frontière entre Israël et le Liban s’embrase.
En pleine visite du secrétaire d’État américain, le Hamas a annoncé avoir remis au Qatar et à l’Égypte sa réponse au plan annoncé le 31 mai par le président Joe Biden. Mais Tsahal continue de bombarder sans relâche la bande de Gaza.
Le chef de la diplomatie américaine a qualifié de « signe encourageant » la réaction du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui avait dit accueillir « favorablement » un certain nombre d’éléments de la résolution américaine.