Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Alors que Maurice et la Grande-Bretagne sont parvenus à un accord concernant la souveraineté des îles Chagos, le poète et photographe Umar Timol croise les mémoires des Chagossiens et des Palestiniens arrachés à leurs terres.
Plus de 800 millions de dollars d’aide humanitaire et 200 millions pour l’armée : c’est la somme collectée lors d’une conférence internationale de soutien au Liban, le 24 octobre dernier. Un résultat appréciable mais qui ne saurait faire oublier l’échec des grandes puissances à faire cesser les bombardements au Liban et à Gaza, selon Skander Ounaies.
Il a été l’une des figures de proue du Comité Palestine à Sciences Po Paris, créé peu après les massacres du 7 Octobre commis en Israël par le Hamas. Il est désormais, à 23 ans, l’assistant parlementaire de l’eurodéputée LFI Rima Hassan, elle-même cible de nombreuses attaques et polémiques. Portrait d’un jeune homme aux multiples engagements.
L’ACTU VUE PAR – Guerres au Proche-Orient, putschs au Sahel, reflux démocratique global… Celui qui présida Médecins sans frontières de 1982 à 1994 porte un regard pessimiste sur le devenir du monde.
Comment expliquer que l’Afrique du Sud soit en première ligne dans la défense de la cause palestinienne ? Romain Chanson, invité de la Semaine de JA sur RFI, analyse les raisons de l’offensive pro-Gaza de Pretoria devant la justice internationale.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Un an après l’attaque du Hamas sur Israël et le début de l’offensive de Tel Aviv sur Gaza – qui a fait plus de 40 000 morts –, l’Afrique du Sud et son président Cyril Ramaphosa continuent d’être l’un des principaux soutiens du peuple palestinien.
Effondrement du bloc de l’Est, interventions en Irak, printemps arabes : autant de crises que Le Caire et Washington vont traverser en consolidant leur « dialogue stratégique » tout en tentant, en vain, de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Un partenariat mis à mal par la politique internationale trumpienne, tandis que les retombées du 7-Octobre ont placé l’ensemble de la région au bord du précipice.
Dans la trop longue histoire du différend israélo-palestinien, le 7 octobre 2023 a ouvert un cycle d’une violence meurtrière inégalée. Pour Dominique Sopo, président de SOS racisme, les peurs et les fureurs dans les deux camps font croire, à tort, qu’il n’y a le choix qu’entre des impasses ou des gouffres.
Les parents de Maoz Inon sont morts lors des attaques du Hamas le 7 octobre. Aziz Abu Sarah a perdu son frère, tué par Tsahal. Ensemble, ils ont choisi d’œuvrer pour la paix.
Le journaliste indépendant d’origine palestinienne, qui a fait ses armes aux États-Unis et s’est installé à Tunis peu avant le 7 octobre 2023, tente de livrer sa propre vision de l’actualité à Gaza et au Liban à travers des vidéos diffusées sur Instagram.
Une nouvelle mobilisation en solidarité avec les victimes des actes de guerre israéliens a été organisée ce dimanche 6 octobre dans la capitale du Maroc. La fin de la normalisation des relations entre le royaume et Israël demeure en tête des revendications, tandis que les manifestants continuent d’exprimer leur soutien au Hamas et au Hezbollah.
Israël a lancé, lundi 7 octobre, les cérémonies marquant le premier anniversaire de l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, journée la plus meurtrière de l’histoire du pays. Agression qui a déclenché la guerre en cours à Gaza.
Spécialiste du Moyen-Orient, l’essayiste français n’est pas étonné de l’ampleur de la riposte israélienne menée par un gouvernement qu’il n’hésite pas à qualifier de « néo-fasciste ».
L’ACTU VUE PAR – Écrivain et psychanalyste, Gérard Haddad scrute depuis longtemps l’évolution de la société israélienne. Effaré par les événements du 7 octobre 2023 et la guerre impitoyable qui s’en est suivie, il a pris la plume pour plonger aux racines de la crise que vivent, une nouvelle fois, Israël et la Palestine.
Si les médias officiels algériens accusent Israël d’avoir franchi une « ligne rouge » avec l’élimination du chef du Hezbollah, et si beaucoup de Tunisiens voient en lui un « martyr », la nouvelle de sa mort a provoqué des réactions très contrastées au sein du royaume.
L’armée israélienne a déclaré avoir « éliminé » Hassan Nasrallah dans une frappe sur le QG du mouvement chiite libanais à Beyrouth le vendredi 27 septembre. Une disparition confirmée ce samedi par le Hezbollah.
Dans un ouvrage à mi-chemin entre l’enquête de terrain et l’essai historique, le journaliste Franco-libanais Marwan Chahine part à la chasse aux fantômes de la guerre civile, en disséquant l’étincelle du conflit, la fusillade d’un autobus palestinien survenue le 13 avril 1975.
Ce mardi 24 septembre, l’ambassadrice du royaume en France, Samira Sitaïl, a accueilli des représentants des deux parties, parmi lesquels des familles d’otages israéliens et des militants pacifistes. Tous ont appelé Rabat, au nom de sa tradition de médiation, à peser de tout son poids dans les négociations de paix.
Le numéro deux du Hezbollah a affirmé que le mouvement entrait dans une phase de règlement de « compte ouvert » avec Israël avant d’ajouter qu’il était « prêt à tous les scénarios militaires ».
Vendredi 20 septembre, un bombardement israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, qui visait une réunion du commandement de la force d’élite de l’organisation chiite, l’unité Radwan, dont 16 membres ont été tués, a fait 37 morts dont trois enfants.
Dans la bouche de Donald Trump comme dans celle de nombreuses personnalités européennes, « Palestinien » est une injure. La propagande de Benyamin Netanyahou a trouvé un terreau d’autant plus fertile que le monde entier baigne dans une inculture crasse.
Le gouvernement algérien vient de signer, via son ambassadeur à Washington, un contrat de lobbying avec une firme américaine. Une pratique classique dans la diplomatie, à ceci près que l’entreprise retenue entretient de nombreux liens avec Israël. Ce qui ne peut qu’étonner, compte tenu des positions algériennes sur la situation en Palestine.
Lors du Conseil de la Choura, l’assemblée saoudienne chargée de conseiller le gouvernement, le prince héritier Mohamed ben Salman a fustigé « les crimes des forces d’occupation israéliennes contre le peuple palestinien ».
À la suite des élections législatives du 10 septembre, le roi Abdallah II de Jordanie a chargé dimanche son directeur de cabinet, Jaafar Hassan, de former un nouveau gouvernement.
Tandis que les opérations de l’armée israélienne se poursuivent en Cisjordanie, une délégation du Hamas s’est rendue à Doha. Mais les positions des deux protagonistes se durcissent au fil du temps.
Au moins 19 personnes ont péri dans une frappe israélienne sur une zone humanitaire dans le sud de la bande de Gaza, alors que l’ONU déplore des « entraves inacceptables » à ses opérations sur le territoire.