Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Au 40e jour de guerre entre le Hamas et Israël, des soldats ont investi le plus grand hôpital de la bande de Gaza. L’armée israélienne pense qu’il abrite un site militaire stratégique.
Depuis le 7 octobre et le lancement de l’offensive du Hamas sur Israël, la communauté internationale se divise entre les partisans de l’un ou l’autre camp. Un classique, surtout de la part des grandes puissances qui ont toujours entretenu un rapport particulier avec le conflit israélo-arabe.
Au 39e jour de guerre, le ministre israélien de la Défense annonce que « le Hamas a perdu le contrôle de Gaza ». Les familles des otages ont entamé une marche de Tel-Aviv à Jérusalem pour réclamer la libération de leur proches.
Au 38e jour de guerre, les combats se concentrent autour de la ville de Gaza. Le Premier ministre israélien a évoqué l’éventualité d’un accord pour la libération d’otages.
Après un mois de pause en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, les compétitions sportives dont repris ce week-end en Algérie. Mais ce retour se fait à huis clos. Et la proposition faite à la sélection palestinienne de disputer ses matches officiels à Alger s’avère incompatible avec les règlements internationaux.
Alors qu’ils s’étaient massivement mobilisés contre le meurtre raciste de l’Américain Georges Floyd, les artistes semblent frappés de mutisme face au drame palestinien. Au grand dam de Missy Ness, DJ et directrice musicale, qui les invite à un sursaut.
Ce 10 novembre se tenait, à Riyad, le premier sommet Arabie saoudite-Afrique. Au menu (officiel) un thème économique, et, en filigrane, des sujets politiques.
Ces fenêtres de « quatre heures sans opérations militaires », selon les États-Unis, permettront aux civils de fuir cette partie de la bande de Gaza, où les combats et les bombardements se concentrent, pour rejoindre le sud du territoire contrôlé par le Hamas.
Emprisonné depuis vingt ans pour des attentats qu’il n’a jamais reconnus, intransigeant mais favorable à des négociations avec Israël, le leader palestinien reste un symbole d’espoir pour ses compatriotes. Mais Tel-Aviv ne semble guère pressé de le libérer.
Chef du Hamas dans la bande de Gaza depuis 2017, Yahya Sinwar est le cerveau des attaques du 7 octobre. Cet homme charismatique et cruel est parvenu à duper les renseignements israéliens pendant des années. Portrait.
Le Premier ministre israélien a confirmé la poursuite du siège total de l’enclave palestinienne. Le CICR a affirmé qu’un de ses convois transportant de l’aide humanitaire avait été été victime de tirs délibérés.
Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois cette possibilité, alors que le territoire palestinien sous contrôle du Hamas est devenu selon l’ONU « un cimetière pour les enfants ». Benjamin Netanyahou a promis d’y prendre la « responsabilité générale de la sécurité » après la guerre qui entre, ce 7 novembre, dans son deuxième mois.
Afin de dire son « inquiétude » au vu de la situation à Gaza, Pretoria demande à son tour à ses diplomates en poste en Israël de quitter le pays. « Nous sommes préoccupés », a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Naledi Pandor.
En indiquant que la loi tunisienne contient déjà toutes les dispositions nécessaires, le président Kaïs Saïed pensait mettre fin aux débats parlementaires visant à criminaliser tout acte de normalisation avec Israël. Il n’empêche : les députés ne l’entendent pas de cette oreille.
Le ministère tchadien des Affaires étrangères a annoncé ce 4 novembre qu’il rappelait son chargé d’affaires d’Israël pour consultations. Une façon de protester contre « les vagues de violences meurtrières » dans la bande de Gaza.
L’armée israélienne poursuit son offensive dans le nord de la bande de Gaza avec pour objectif de détruire le centre de commandement du Hamas. Les appels à une trêve humanitaire se font de plus en plus pressants. Dénonçant un « massacre immoral », le président turc boycotte ce 6 novembre une rencontre avec le secrétaire d’État américain.
Dans un discours très attendu, le chef du Hezbollah a dénoncé la responsabilité américaine dans les attaques en cours sur Gaza. Le leader chiite s’est toutefois montré vague quant aux options militaires et politiques qui s’ouvraient à lui.
À Gaza, aucune installation ne semble devoir être épargné par le conflit en cours. L’Institut français ainsi que le bureau de l’AFP ont été endommagés par des frappes ce vendredi 3 novembre.
Après une semaine de combats dans le nord de la bande de Gaza, les soldats israéliens sont parvenus où se trouve le « centre de l’organisation terroriste Hamas ». Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu ce 3 novembre en Israël, pour appeler à des « mesures concrètes » afin d’épargner les civils. Plus de 1 400 Israéliens, selon les autorités, et plus de 9 000 Palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis l’attaque du 7 octobre.
En pointe sur la défense des Palestiniens mais absente des événements consacrés à la guerre à Gaza, fâchée avec l’Europe et une partie du continent, la diplomatie tunisienne semble parfois difficile à suivre. Et ce, malgré les grandes ambitions affichées en la matière par le président Kaïs Saïed.
La récente évacuation de la représentation diplomatique israélienne à Rabat, dans un contexte tendu par la guerre entre l’État hébreu et le Hamas, a été largement commentée. Elle n’est pourtant pas inédite : en 2000, les tensions nées de la deuxième Intifada avaient mené à la même décision.
Pris dans le tourment d’une guerre qui menace d’embraser toute la régions, l’exécutif libanais, fragile, peine à contenir son encombrant partenaire le Hezbollah, et cherche des médiations.
Tsahal poursuit son opération terrestre lancée sur le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a affirmé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il exclut tout cessez-le-feu, alors que les organisations humanitaires déplorent une situation catastrophique.
Les échanges de tirs sont quasi-quotidiens dans le secteur entre l’armée israélienne et des groupes armés pro-palestiniens, dont le Hezbollah libanais, depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.
Le procureur de la Cour pénale internationale a averti Israël que bloquer les camions d’aide humanitaire peut constituer un crime, alors que les appels se multiplient pour laisser passer le soutien à destination des civils. De nombreux camions d’aide humanitaire sont toujours coincés à Rafah, à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza.
Parallèlement au gouvernement d’union nationale d’urgence, un organe de contrôle militaire a été créé. Sa mission : diriger les opérations dans la bande de Gaza. Il est composé de cinq figures politiques majeures, dont trois généraux.
De plus en plus meurtrier, le conflit en cours entre Israël et le Hamas réinscrit la question palestinienne dans l’agenda des puissances occidentales, lesquelles sont quasi indifférentes au sort des populations de Gaza et de Cisjordanie depuis bientôt deux décennies.
Après des bombardements massifs lancés vendredi 27 octobre au soir, les troupes israéliennes ont lancé leur offensive dans la nuit. Les combats et les frappes se poursuivaient ce samedi dans la matinée.