Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Récemment ciblée par le secrétaire d’État américain, la chaîne d’information en continu qatarie opère un retour en force depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Un succès qui s’explique notamment par la perte de confiance d’une grande partie de l’opinion dans les sources occidentales.
Pour l’homme politique tunisien Mohamed Salah Ben Ammar, les manipulations auxquelles se livrent certains influenceurs et l’hypocrisie des politiciens, chefs d’État en tête, ne font qu’aggraver le conflit israélo-palestinien.
Le président américain Joe Biden a adressé un message au Guide suprême iranien. Tandis que l’ONU affirme que 45 % des habitations de la bande de Gaza ont été « endommagées ou détruites ».
La Tunisie se montre particulièrement virulente à l’égard de « l’entité sioniste », y compris au plus haut niveau de l’État. L’écho d’une longue histoire commune, mais aussi un moyen d’évacuer les problèmes quotidiens.
Des véhicules blindés israéliens ont fait une incursion dans le nord de la bande de Gaza dans la nuit. La communauté internationale s’inquiète d’un déploiement terrestre imminent.
Le Parlement proche du maréchal Haftar a menacé de suspendre l’approvisionnement de ces pays en hydrocarbures si « les massacres » de Palestiniens ne cessent pas.
Aide médicale et solution à deux États : le président français a bouclé sa tournée au Moyen-Orient sans que son idée de coalition internationale ait été reprise par ses homologues arabes.
Contrairement à nombre de pays africains, le Cameroun a exprimé un soutien sans équivoque à Israël depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre. Le symbole d’une relation spéciale, favorisée par Paul Biya dès 1984.
Derrière l’affrontement entre Israël et le Hamas, nombre d’acteurs s’agitent de manière plus ou moins visible. Allié du Hezbollah et discret soutien du Hamas, l’Iran espère peser sur les équilibres régionaux et profiter du conflit.
Le président français a également rappelé l’objectif d’une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien. De leur côté, les négociateurs qataris affichent leur optimisme quant à la libération des otages.
Les intellectuels doivent résister aux pressions visant à étouffer toute évocation du contexte des attaques du 7 octobre. Pour Fouad Laroui, l’horreur ne saurait justifier qu’on s’interdise toute analyse rigoureuse, seule à même de générer des solutions concrètes.
Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le président mauritanien exprime un soutien total aux Palestiniens. Il dissuade ainsi ceux qui espéraient vivement le voir rétablir des relations diplomatiques avec Tel-Aviv, gelées depuis 2010.
Le chef de l’État français va appeler à « préserver les populations civiles » à Gaza tandis qu’Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre. Il doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Washington a mis en garde l’Iran contre tout élargissement du conflit déclenché par l’attaque meurtrière du mouvement islamiste Hamas, au cours de laquelle plus de 1 400 Israéliens, pour la plupart des civils, ont été tués. Du côté palestinien, plus de 4 500 personnes, en majorités des civils dont 1 900 enfants, ont trouvé la mort à ce jour.
Six camions-citernes et 17 camions humanitaires sont entrés dimanche dans la bande de Gaza depuis le terminal de Rafah. Alors qu’Israël se prépare à une offensive terrestre, l’Iran a averti que la situation pourrait devenir « incontrôlable » au Moyen-Orient.
Depuis les attaques du Hamas, le 7 octobre, le Proche-Orient est une nouvelle fois au bord de l’embrasement. Retour sur les affrontements qui ont précédé la naissance d’Israël et de son armée, dont la supériorité ne règle finalement rien.
Si l’on en juge par les manifestations de soutien aux Palestiniens qui ont cours dans le Maghreb, le monde arabe semble à nouveau se dresser pour une cause. Une mobilisation que peu de médias occidentaux relaient, regrette Fawzia Zouari.
Venant d’Égypte, les camions sont arrivés ce samedi à Gaza, désespérément attendus par ses habitants qui manquent de tout. L’ONU a immédiatement appelé à la poursuite de ces livraisons « de biens essentiels » dans le territoire palestinien.
Depuis l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier, et les représailles de Tsahal sur la bande de Gaza, plusieurs sportifs se sont exprimés sur les réseaux sociaux, le plus souvent pour témoigner de leur solidarité envers la Palestine et appeler à la paix. Certaines déclarations ont beaucoup fait réagir.
La Tunisie a toujours adopté une position de soutien ferme à la cause palestinienne. Certains acteurs de la culture soulignent que le festival programait des films palestiniens qui auraient pu attirer l’attention sur le conflit en cours.
Plusieurs milliers d’Algériens ont manifesté, ce jeudi 19 octobre, aux quatre coins du pays en soutien à la Palestine, alors que les rassemblements populaires sont strictement encadrés, sinon interdits, depuis 2021.
En France, une sénatrice demande que la nationalité française du footballeur Karim Benzema lui soit retirée, pour lien présumé avec les Frères musulmans, proches du Hamas.
En visite à Tel-Aviv, le président américain a fait sienne la version israélienne sur le bombardement de l’hôpital al-Ahli Arabi. Il a par ailleurs annoncé l’entrée de camions d’aide humanitaire à Gaza depuis l’Égypte.
Dans le royaume, traditionnellement, c’est le Palais qui donne le ton en matière de politique étrangère. Depuis le 7 octobre, et alors que la rue se mobilise, chaque formation politique tente de faire valoir son point de vue et ses spécificités… sans trop s’éloigner du discours officiel.
Dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie, les Palestiniens subissent les conséquences du conflit et réclament de ne pas être assimilés au Hamas et à ses actions que nombre d’entre eux ne cautionnent pas. Ils déplorent surtout l’indifférence de la communauté internationale qui, disent-ils, les a une nouvelle fois abandonnés.
Du champ de ruines qu’est en train de devenir Gaza émergent deux profiteurs de chaos : la Russie de Vladimir Poutine et l’Iran de l’ayatollah Ali Khamenei.
Après le bombardement d’un hôpital à Gaza qui a fait des centaines de morts, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Tunis, Rabat, Amman ou Damas pour dénoncer le soutien des pays occidentaux à Israël et leur indifférence au sort des Palestiniens.
En visite aujourd’hui en Israël, le président américain a affirmé sa volonté de travailler avec Israël pour éviter « davantage de tragédie » touchant les civils. Il a également tenté d’obtenir le passage des convois humanitaires actuellement bloqués à la frontière égyptienne.
Joe Biden doit rencontrer aujourd’hui Benyamin Netanyahou dans un contexte dramatique, après le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza, tandis que Donald Trump tente de rétropédaler après avoir loué « l’intelligence » du Hezbollah.