Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
À Tunis, le 22 novembre, la soirée d’ouverture des Journées du film européen a viré au fiasco. Une illustration des tensions géopolitiques actuelles et, surtout, un nouveau rendez-vous manqué entre Bruxelles et les Tunisiens.
Alors que la communauté internationale se félicite de l’accord obtenu entre Israël et le Hamas en vue de la libération de certains otages, Téhéran continue à accentuer sa pression.
L’historien israélien a milité toute sa vie pour la reconnaissance d’un État palestinien et contre la politique de colonisation. Il est l’auteur de « Deux peuples, un État ? Relire l’histoire du sionisme », à paraître en janvier 2024 au Seuil.
Visiblement désireux de se faire pardonner par sa base électorale sa participation au processus de normalisation avec Israël, le parti islamiste multiplie les polémiques. Dernières en date : les propos ouvertement antisémites de son secrétaire général et la tribune offerte à l’ex-leader du Hamas, Khaled Mechaal.
Le président tunisien adopte une position particulièrement intransigeante à l’égard d’Israël tout en s’opposant, chez lui, à une loi qui criminalise la moindre normalisation des relations avec l’État hébreu. Un grand écart qui ne fait qu’accentuer son isolement.
L’accord conclu sous l’égide du Qatar pour une trêve humanitaire à Gaza et la libération d’otages enlevés par le Hamas a été salué à travers le monde comme une avancée importante.
Le gouvernement israélien a donné son feu vert pour obtenir la libération de 50 otages en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve dans la bande de Gaza. L’accord a été confirmé par le Hamas.
Depuis quelques semaines, de grands groupes occidentaux soupçonnés de soutenir, directement ou indirectement, l’effort de guerre israélien font l’objet de critiques et d’appels au boycott, notamment dans le royaume chérifien.
À l’heure où Israël poursuit ses bombardements sur Gaza dévasté, les négociations avec le Hamas pour obtenir la libération des otages capturés lors de l’attaque du 7 octobre se poursuivent. Les détails doivent être annoncés prochainement.
Alors que Berlin accueille ce 20 novembre le quatrième sommet de l’initiative G20 Compact with Africa (CwA), lancée en 2017, le chancelier Olaf Scholz revient sur la politique allemande en direction du continent.
La communauté internationale doit « agir d’urgence » pour mettre fin à la « catastrophe humanitaire » à Gaza, a déclaré lundi 20 novembre le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à des diplomates de pays arabes et à majorité musulmane.
Alors que Tsahal « étend » ses opérations contre le Hamas dans de nouveaux quartiers du territoire palestinien, il ne resterait que des « obstacles mineurs » avant un accord concernant le sort des otages, selon le Qatar, en charge de la médiation.
La conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre contre Israël repose désormais sur des questions pratiques « mineures », a affirmé le 19 novembre le Premier ministre qatari, sans toutefois fournir de calendrier.
Au 43e jour des confrontations entre Israël et le Hamas, qui ont déjà fait quelque 12 000 morts, l’État hébreu resserre un peu plus l’étau sur Gaza. Pour Skander Ounaies, il est encore temps d’éviter le désastre annoncé, et de contrer la rupture définitive qui se profile entre le monde arabe et l’Occident.
Si le conflit à Gaza, par contraste avec la situation en Ukraine, illustre à ses yeux, jusqu’à l’absurde, le double standard pratiqué par les grandes puissances occidentales, l’universitaire franco-libanais estime aussi que cette fois, le discours sur un nouveau choc des civilisations est rejeté par les opinions publiques. Et par de nombreux diplomates.
Si plusieurs procédures sont en cours devant la Cour pénale internationale, l’Algérie est l’un des premiers pays à avoir annoncé son intention de porter plainte contre Israël, sans essayer de s’inscrire dans une démarche collective. Portraits des avocats de renom qui portent cette action.
Plusieurs centaines d’avocats issus du monde entier ont déposé une plainte devant la Cour pénale internationale. Si cette instance a déjà ouvert une enquête depuis plusieurs années, celle-ci est restée au point mort. Les détails.
Plusieurs services du complexe hospitalier, accusé d’être un repaire du Hamas, ont été détruits lors de l’inspection du site qui, faute de carburant, ne peut plus fonctionner. La famine menace les Gazaouis qui ne savent plus où trouver refuge.
Dans une note confidentielle, des diplomates français déplorent un parti pris pro-israélien du chef de l’État. Un geste hautement inhabituel qui témoigne d’un réel malaise au ministère des Affaires étrangères.
Au 40e jour de guerre entre le Hamas et Israël, des soldats ont investi le plus grand hôpital de la bande de Gaza. L’armée israélienne pense qu’il abrite un site militaire stratégique.
Depuis le 7 octobre et le lancement de l’offensive du Hamas sur Israël, la communauté internationale se divise entre les partisans de l’un ou l’autre camp. Un classique, surtout de la part des grandes puissances qui ont toujours entretenu un rapport particulier avec le conflit israélo-arabe.
Au 39e jour de guerre, le ministre israélien de la Défense annonce que « le Hamas a perdu le contrôle de Gaza ». Les familles des otages ont entamé une marche de Tel-Aviv à Jérusalem pour réclamer la libération de leur proches.
Au 38e jour de guerre, les combats se concentrent autour de la ville de Gaza. Le Premier ministre israélien a évoqué l’éventualité d’un accord pour la libération d’otages.
Après un mois de pause en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, les compétitions sportives dont repris ce week-end en Algérie. Mais ce retour se fait à huis clos. Et la proposition faite à la sélection palestinienne de disputer ses matches officiels à Alger s’avère incompatible avec les règlements internationaux.
Alors qu’ils s’étaient massivement mobilisés contre le meurtre raciste de l’Américain Georges Floyd, les artistes semblent frappés de mutisme face au drame palestinien. Au grand dam de Missy Ness, DJ et directrice musicale, qui les invite à un sursaut.
Ce 10 novembre se tenait, à Riyad, le premier sommet Arabie saoudite-Afrique. Au menu (officiel) un thème économique, et, en filigrane, des sujets politiques.
Ces fenêtres de « quatre heures sans opérations militaires », selon les États-Unis, permettront aux civils de fuir cette partie de la bande de Gaza, où les combats et les bombardements se concentrent, pour rejoindre le sud du territoire contrôlé par le Hamas.