Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Dimanche 8 septembre au soir, une frappe aérienne attribuée à Israël a touché la province centrale syrienne de Hama, laissant sur son passage morts, blessés, feux de forêt et voitures calcinées.
Plus de 5 millions d’électeurs sont appelés à choisir leurs représentants au Parlement, ce 10 septembre. Une élection sur fonds de crise économique et de guerre à Gaza.
Le dessinateur américano-maltais, figure de la BD documentaire, revient dans un court album sur la riposte d’Israël après les attentats du 7 octobre 2023 et le lien indéfectible unissant l’État hébreu et les États-Unis. Il livre dans le même geste une réflexion sombre sur la démocratie, l’humanité et la notion d’« auto-défense génocidaire ».
Les États-Unis ont exhorté Israël et le Hamas palestinien à finaliser un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après que les deux parties se sont mutuellement accusées de faire échouer les pourparlers. Mais selon Benyamin Netanyahou, « aucun accord n’est en cours de négociation ».
Alors que la situation sanitaire ne cesse de se dégrader dans la bande de Gaza et que l’armée israélienne poursuit son opération en Cisjordanie, chaque partie attribue à l’autre la responsabilité de l’impasse dans les discussions en vue d’un éventuel cessez-le-feu.
Cette mobilisation intervient après l’annonce par l’armée israélienne de la découverte des corps de six otages dans la bande de Gaza, le 1er septembre.
Le Premier ministre sénégalais a accusé son homologue israélien, Benyamin Netanyahou, de poursuivre la guerre à Gaza pour sa propre survie politique et préconisé d’isoler Israël pour faire cesser cette « barbarie », durant un rassemblement pro-palestinien à Dakar, le 30 août.
Alors qu’un premier cas a été confirmé sur le territoire palestinien, où la maladie avait été éradiquée il y a vingt-cinq ans, l’ONU a annoncé une « pause humanitaire » pour permettre de vacciner les enfants et a envoyé 1,2 million de doses orales.
Une souffrance « au-delà de ce que tout être humain devrait supporter » : les Nations unies continuent d’alerter sur la situation des habitants de Gaza, alors qu’une campagne de vaccination des enfants contre la polio devrait commencer le 1er septembre.
Le secrétariat général de l’ONU déplore « des tactiques de guerre meurtrières qui semblent dépasser les normes internationales en matière de maintien de l’ordre ».
Selon les experts de l’Academic Freedom Index, l’indépendance de la recherche et des universités n’est plus garantie dans de nombreux pays, y compris dans les grandes démocraties.
La polémique survient au lendemain d’une brusque flambée de violence entre le Hezbollah et l’armée israélienne à la frontière avec le Liban. À Gaza, les habitants du centre de la bande ont été une nouvelle fois appelés à se déplacer avant « une action forte » des troupes de l’État hébreu.
Allié de l’Iran, le Hezbollah avait menacé Israël d’une riposte après la mort d’un de ses chefs militaires, Fouad Chokr, tué le 30 juillet dans une frappe israélienne près de Beyrouth. Le mouvement, ainsi que l’Iran et le Hamas ont menacé aussi de répondre à l’assassinat, imputé à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, à Téhéran le 31 juillet.
Les chefs des renseignements israéliens, ainsi que des représentants des États-Unis, poursuivent les discussions après la tournée infructueuse du chef de la diplomatie américaine.
Dans l’équipe du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui vient à nouveau de rencontrer les responsables israéliens et palestiniens, on souligne les « déclarations non constructives » du Premier ministre israélien.
Le chef de la diplomatie américaine a prévenu que les pourparlers sont à « un moment décisif », à l’occasion de son neuvième voyage dans la région depuis le début de la guerre à Gaza.
Benyamin Netanyahou et le Hamas s’accusent de faire échouer un accord porté à bout de bras par les États-Unis qui espèrent, aussi, faire baisser la tension régionale.
Alors que le premier cas de poliomyélite en vingt-cinq ans vient d’être confirmé dans le bande Gaza, António Guterres a rappelé la nécessité de « pauses humanitaires » afin de permettre une campagne de vaccination auprès de 640 000 enfants de moins de dix ans.
Les négociations continuent ce vendredi 16 août, à Doha, en vue de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza, au moment où une attaque sanglante perpétrée par des colons juifs en Cisjordanie a soulevé la réprobation générale, y compris celle des dirigeants israéliens.
Cet appel du mouvement islamiste palestinien intervient au lendemain d’un raid israélien sur une école, considéré comme l’un des plus meurtriers depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. Des habitants fuient en masse Khan Younès, dans le sud du territoire, avant de nouvelles opérations israéliennes.
L’ACTU VUE PAR – Le géopolitologue analyse les éventuelles conséquences de la série d’assassinats ciblés de leaders du Hamas et du Hezbollah par Israël, évoquant une désolidarisation croissante des alliés de Tel Aviv et le spectre d’une guerre régionale élargie.
À la suite de l’intervention des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar, Israël va envoyer, le 15 août, des négociateurs afin d’aboutir à la concrétisation d’un accord.
La Turquie s’est jointe, mercredi 7 août, à la procédure intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la CIJ, pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.
Yahya Sinwar, considéré comme un cerveau de l’attaque du 7 octobre contre Israël, a été désigné, mardi 6 août, comme le nouveau chef politique du Hamas.
Les manœuvres diplomatiques se sont intensifiées, lundi 5 août, pour tenter d’éviter une escalade militaire au Moyen-Orient, alors que de nombreux pays appellent leurs ressortissants à quitter le Liban.
Appels à quitter le Liban, renforcement du dispositif militaire américain dans la région, suspension de liaisons aériennes… Les inquiétudes face à une escalade militaire au Moyen-Orient s’amplifient après la multiplication des menaces de l’Iran et de ses alliés contre Israël.
Tandis que le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné mercredi en Iran, doit être enterré ce vendredi au Qatar, où il vivait en exil, l’Iran et ses alliés préparent leur riposte.