Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Israël a annoncé vendredi 5 avril autoriser la livraison « temporaire » d’aide dans la bande de Gaza, assiégée et menacée de famine, via le port d’Ashdod et le point de passage d’Erez, au lendemain d’une mise en garde inédite de son grand partenaire américain.
Mis sous pression après la frappe qui a tué sept humanitaires à Gaza, Israël doit aussi faire face aux menaces de l’Iran à la suite de l’attaque meurtrière du consulat de Damas, en début de semaine. Le Premier ministre israélien a pour l’heure choisi la surenchère.
Le dernier échange entre le Premier ministre israélien et le président des États-Unis remonte au 18 mars. La mort dans une frappe israélienne de sept travailleurs humanitaires de l’ONG World Central Kitchen a encore accru le mécontentement américain.
L’armée israélienne a reconnu le 3 avril une « grave erreur » après la frappe qui a tué sept collaborateurs de l’ONG humanitaire World Central Kitchen dans la bande de Gaza, un drame qui suscite la consternation internationale.
Les réactions internationales se multiplient à la suite de la mort de sept humanitaires tués par l’armée israélienne. Tel-Aviv tente d’apaiser les tensions en évoquant « un incident tragique ».
L’ONU et la Cour internationale de justice dénoncent de longue date la politique israélienne en Palestine, mais Tel-Aviv ne semble pas s’en émouvoir outre mesure. Les récentes décisions et, surtout, l’abstention américaine au Conseil de sécurité peuvent-elles changer la donne ?
Onze personnes ont été tuées dans le raid israélien sur un bâtiment diplomatique iranien en Syrie. Tous étaient des combattants selon une ONG. Téhéran et ses alliés, dont la Russie, appellent à une réaction internationale.
La déclaration de la Cour internationale de justice, basée à La Haye, survient alors que Tel Aviv prépare une offensive terrestre d’ampleur sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés 1,5 million de Palestiniens.
Les forces israéliennes ont visé le 29 mars au matin « des dépôts de missiles relevant du Hezbollah libanais » en Syrie dans le cadre de son offensive contre le Hamas, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
En dépit de l’appel à un cessez-le-feu immédiat voté en début de semaine à l’ONU, le gouvernement de Benyamin Netanyahou est déterminé à lancer son invasion terrestre sur la ville du sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés 1,5 million de Palestiniens.
Frappes israéliennes dans le Sud, difficultés à acheminer de l’aide, système de santé anéanti… Les pressions internationales en faveur d’un cessez-le-feu se font plus insistantes.
En dépit de l’adoption lundi de la première résolution des Nations unies pour un « cessez-le-feu immédiat » dans le territoire palestinien, Israël poursuit son offensive meurtrière.
Pour la première fois et après l’échec de la résolution proposée le 22 mars par les États-Unis, un texte appelant au cessez-le-feu à Gaza a enfin pu être adopté ce 25 mars, par 14 voix pour et une abstention : celle de Washington.
Des frappes aériennes et des tirs d’artillerie se sont succédé dimanche dans la bande de Gaza, ciblant notamment deux hôpitaux de la ville de Rafah, selon le Croissant-Rouge. Au lendemain de ce nouvel assaut, l’ONU appelle ses membres à voter pour un cessez-le-feu « immédiat ».
Le 24 mars, les autorités israéliennes ont fait savoir à l’Unrwa, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, que ses convois ne pourraient plus faire parvenir des vivres aux Gazaouis dans le nord de l’enclave.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a qualifié l’ONU d’« organisation anti-israélienne », après la visite en bordure de la bande de Gaza du secrétaire général António Guterres, qui a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».
Le pays a été, en 2011, porteur des valeurs de justice et de dignité humaine. Désormais c’est Gaza qui en est le symbole. Et si beaucoup s’interrogent sur l’attitude de certains États – occidentaux, mais aussi arabes – dans le conflit, la Tunisie elle-même n’échappe pas aux remises en question, parfois difficiles.
Frappés de constater à quel point le sujet de la guerre à Gaza était omniprésent dans le discours de leurs patients, des psychanalystes ont analysé les conséquences à la fois sociétales et personnelles des événements de Palestine sur les Tunisiens. Des réflexions qui ne concernent certainement pas que la Tunisie.
Pour la première fois, les États-Unis ont présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU sur un « cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages » retenus à Gaza depuis le début de la guerre.
Aucun vote n’est pour l’instant programmé sur ce texte lié à la libération des otages israéliens détenus par le Hamas. Depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023, Washington a opposé son veto à plusieurs résolutions appelant à un tel cessez-le-feu.
Alors que les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissent aujourd’hui pour évoquer la situation en Palestine, le chef de la diplomatie européenne a tenu à souligner les conséquences dramatiques de l’attitude des autorités isréaéliennes sur les populations.
L’armée israélienne a annoncé lundi 18 mars mener une opération contre l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, où se trouvent « des dizaines de milliers » de déplacés, selon le Hamas.
Depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël, la riposte de Tel-Aviv, que de nombreuses voix estiment disproportionnée, s’intensifie chaque jour un peu plus, consacrant l’impuissance de la communauté internationale. Un laisser-faire qui vaut adhésion à la politique expansionniste israélienne, selon Mohamed Salah Ben Ammar.
Le Hamas a accusé l’armée israélienne d’avoir mené des tirs à partir de « chars et d’hélicoptères » sur des personnes qui attendaient une distribution de farine à proximité de la ville de Gaza.
Au moins un employé de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a été tué. Les États-Unis tentent toujours, avec le Qatar et l’Égypte, d’arracher un accord pour une trêve de plusieurs semaines entre Israël et le Hamas.
Face à l’insuffisance de l’aide arrivant par voie terrestre, la communauté internationale cherche à diversifier les voies d’acheminement via des largages aériens, ou encore avec ce projet de corridor maritime.