Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Après une visite au Qatar, le chef de la CIA et un conseiller spécial de la Maison Blanche sont attendus, mercredi 5 juin, en Égypte pour tenter de rallier des soutiens à la dernière proposition de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, dans la bande de Gaza.
Alors que l’armée israélienne a confirmé, lundi 3 juin, la mort de quatre otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, les chances d’aboutir à un plan de cessez-le-feu annoncé par le président américain Joe Biden semblent s’amenuiser.
Israël poursuit son offensive terrestre sur la ville du sud de la bande de Gaza, alors que Benyamin Netanyahou a écarté tout espoir de cessez-le-feu permanent.
Des frappes aériennes et des tirs d’artillerie intenses ont visé samedi la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, au lendemain de la présentation par le président américain Joe Biden d’une feuille de route israélienne en vue d’un cessez-le-feu avec le Hamas.
Le Premier ministre israélien a qualifié de « calomnies antisémites » le fait qu’Israël soit accusé de cibler des civils ou de les affamer dans la bande de Gaza. Quant à l’offensive lancée contre la zone tampon entre le territoire palestinien et l’Égypte, elle se poursuit ce 31 mai.
Selon l’agence de presse officielle syrienne, Sana, les défenses aériennes ont intercepté des cibles israéliennes au-dessus du centre de la Syrie, mercredi 29 mai. De son côté, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a précisé qu’Israël avait visé un site militaire.
Alors que l’armée israélienne poursuit son offensive à Rafah, ses responsables affirment avoir conquis la zone par laquelle transitaient selon elle les armes destinées au Hamas. Et estiment que la guerre devrait durer encore sept mois.
Le juriste tunisien fait partie du groupe international d’avocats qui, emmené par le Français Gilles Devers, a été parmi les premiers à saisir la justice internationale de la situation en Palestine. Il fait le point sur les deux procédures en cours et leurs résultats possibles.
Une nouvelle frappe israélienne sur un camp de déplacés, dans le sud du territoire palestinien, aurait fait 21 morts dans la bande de Gaza, mardi 28 mai, selon la Défense civile. L’attaque est survenue deux jours après un bombardement similaire à Rafah, qui a provoqué une indignation internationale.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a regretté « un accident tragique » après qu’une frappe a fait, le 26 mai au soir, 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza, et mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés.
Vice-présidente de la Cour pénale internationale (CPI), la magistrate béninoise fait partie du trio de juristes qui décidera d’émettre – ou non – un mandat d’arrêt à l’encontre de plusieurs responsables israéliens et palestiniens accusés de crimes à Gaza, à la suite de la demande formulée le 20 mai par le procureur Karim Khan.
Le Premier ministre israélien s’adressera « bientôt » au Congrès américain, a annoncé le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson.
DIX CHOSES À SAVOIR – Élu en 2021 procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le successeur de la Gambienne Fatou Bensouda était très attendu sur le dossier palestinien, qui avait semblé non prioritaire pour lui jusqu’ici.
Joe Biden a a jugé « scandaleux » le mandat d’arrêt réclamé contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. De son côté, le Quai d’Orsay a dit « soutenir » la CPI et son « indépendance », en condamnant les « massacres antisémites perpétrés par le Hamas » et en dénonçant « le caractère inacceptable des pertes civiles dans la bande de Gaza ».
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé lundi 20 mai que des mandats d’arrêt soient émis contre Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ainsi qu’à l’encontre de trois dirigeants du Hamas.
Mandatée par l’ONU pour qualifier juridiquement les actes d’Israël en Palestine, la rapporteuse spéciale a rendu à la fin de mars un rapport très sévère, qui lui vaut depuis de nombreuses attaques. Elle estime que le respect du droit international doit être au centre des débats.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a qualifié de « décisive » la bataille de Rafah, après l’annonce d’une « intensification » des opérations militaires au sol dans cette ville du sud de la bande de Gaza.
Plus de 600 000 Palestiniens ont déjà quitté la ville du sud de la bande de Gaza, selon l’ONU, alors que Tsahal poursuit ses bombardements, déterminé à en finir avec le Hamas.
Ouvert ce jeudi 16 mai à Manama, le 33e sommet de la Ligue arabe sera l’occasion pour les représentants de ses 22 pays membres d’évoquer les sujets « brûlants » de la région, notamment le conflit entre Israël et le Hamas et les attaques des Houthis en mer Rouge.
En pleine guerre, les Israéliens ont marqué le Jour du Souvenir en hommage aux soldats morts en service et aux victimes d’attentats, avant de célébrer le 76e anniversaire de la création de leur État.
Pretoria, qui accuse Israël de commettre un « génocide » à Gaza, a de nouveau saisi la Cour internationale de justice, le 10 mai. Pourquoi l’Afrique du Sud se fait-elle ainsi le porte-voix de la cause palestinienne ? Décryptage en vidéo.
Depuis plusieurs jours, Tsahal a accentué ses bombardements sur la ville située à la frontière entre l’Égypte et le territoire palestinien, dans laquelle se sont réfugiées 1,4 million de personnes.
Les pourparlers pour une trêve dans la guerre dévastatrice qui oppose Israël et le Hamas dans la bande de Gaza reprennent ce mercredi 8 mai au Caire « en présence de toutes les parties », a rapporté un média proche des autorités égyptiennes.
L’armée israélienne mène d’intenses bombardements à Rafah afin d’accentuer la « pression » sur le Hamas quelques heures avant de nouveaux pourparlers au Caire sur un accord de trêve.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, reste sur ferme sur ses positions, refusant d’« accepter » les demandes du Hamas, qui réclame un cessez-le-feu définitif dans le territoire palestinien assiégé par Tsahal.
Le gouvernement israélien a « décidé à l’unanimité » de « fermer en Israël » la chaîne qatarie. Le Parlement avait voté le 1er avril dernier une loi permettant d’interdire la diffusion en Israël de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’État.
Ismaïl Haniyeh a « confirmé » qu’une délégation du mouvement palestinien se rendrait en Égypte tandis que Benyamin Netanyahou continue de brandir la menace d’une offensive terrestre sur Rafah.
L’organisation islamiste penche pour le moment vers un refus de la proposition d’accord négociée par les pays médiateurs avec Tel-Aviv qui, dans le même temps, continue de préparer son offensive sur Rafah, en dépit des protestations internationales.