Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Rabat vient d’annoncer avoir obtenu le droit de ravitailler directement les Palestiniens de Gaza. Un accord exceptionnel, que le royaume attribue à ses bonnes relations avec Tel-Aviv.
Les Gazaouis se sont rassemblés le 11 mars pour la première rupture quotidienne du jeûne en ce début de ramadan marqué par la menace d’une famine et les raids aériens.
La guerre menée par Israël à Gaza relève du « génocide », a jugé le président djiboutien lors de l’entretien qu’il a accordé à François Soudan. Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique revient sur cette interview au micro de RFI.
Les négociations pour une trêve restent bloquées en raison de désaccords persistants entre le Hamas et Israël, notamment concernant le sort des otages et le retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien enclavé.
L’armée israélienne a de nouveau bombardé Gaza dimanche 10 mars, faisant des dizaines de morts en pleine mobilisation internationale pour envoyer de l’aide à la population civile assiégée et menacée de famine.
Dans son discours sur l’état de l’Union, le président américain a souligné que l’aide « ne peut être une considération secondaire ni une monnaie d’échange ».
La délégation du Hamas a quitté Le Caire où se déroulent les négociations, estimant que « les réponses initiales » fournies par Israël « ne répondent pas à ses exigences ».
Pékin a répété son soutien à une « pleine » adhésion d’un État palestinien à l’ONU, alors que la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son sixième mois. À Gaza, la famine menace plus de 2 millions d’habitants.
Moins connue que la Cour pénale internationale, la Cour internationale de justice a fait les grands titres en se saisissant de questions liées aux crimes commis à Gaza. Quels sont les réels pouvoirs de ces instances ?
Les médiateurs égyptiens, américains et qataris tentent d’arracher un compromis aux deux camps afin d’obtenir un accord de trêve avant le début, le 10 ou 11 mars, du ramadan.
Une trêve va-t-elle être scellée entre Israël et le Hamas avant le ramadan ? Alors que les négociations sont en cours, c’est la perspective d’une offensive sur Rafah qui fait craindre le pire. 150 jours après le début de cette guerre qui a fait plus de 30 000 morts, décryptage en infographies d’un drame humanitaire.
La vice-présidente américaine, Kamala Harris, s’est alarmée de la situation dans le territoire palestinien bombardé chaque jour par Israël, et où une famine menace, selon l’ONU.
Des négociations ont repris pour obtenir une trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, où les bombardements israéliens meurtriers se poursuivent dans le territoire palestinien menacé de famine.
Tsahal a reconnu des « tirs limités », mais en faisant état d’une « bousculade » au cours de laquelle, selon le Hamas, plus de 110 personnes ont été tuées. La communauté internationale a demandé une enquête indépendante.
Alors que son parti, La France insoumise (LFI), est attaqué en raison de certaines de ses déclarations sur la guerre à Gaza, l’élue francilienne est en déplacement au Maghreb et au Moyen-Orient. Jeune Afrique l’a rencontrée à Rabat.
Un nouveau bilan de 30 000 morts dans la bande de Gaza a été annoncé ce 29 février par le ministre de la Santé du Hamas. Une trêve est toujours en discussion pour le début du ramadan.
Les États-Unis et le Qatar espèrent arriver à un nouvel accord de trêve entre Tel-Aviv et le mouvement palestinien dès la semaine prochaine, qui pourrait durer jusqu’à la fin du mois de jeûne.
Alors qu’il pâtit déjà d’un contexte difficile, le leader marocain du couscous et de la pâte alimentaire risque de faire les frais d’une nouvelle polémique.
Trois ans seulement après son adhésion, l’État hébreu est exclu de toute participation aux sommets de l’organisation panafricaine. Les conséquences de la guerre à Gaza ont pesé plus lourd dans la décision de la majorité des États membres que les efforts de lobbying des alliés historiques de Tel-Aviv.
Le soutien inconditionnel d’Emmanuel Macron à la guerre menée à Gaza par le Premier ministre israélien et son gouvernement d’extrême droite implique un tribut de plus en plus lourd à payer pour l’Hexagone, sur le plan de la politique intérieure comme à l’international.
Sans présenter de plan précis, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré qu’il « y [avait] de la place » pour que les civils « aillent au nord de Rafah », alors que près de 1,5 million de personnes sont réfugiées dans la ville, dans le sud de la bande de Gaza.
Dans ce documentaire bouleversant, la réalisatrice brosse le portrait de sa mère, l’actrice palestinienne Hiam Abbass, et de toute une lignée de femmes, dont les histoires ont été tues.
Déradicalisation, démantèlement de l’Unrwa et gestion par des fonctionnaires civils : les objectifs du Premier ministre israélien sont en contradiction totale avec les déclarations de la communauté internationale.
Durant toute la semaine du 18 février, États et organisations internationales se sont succédé devant la Cour internationale de justice pour discuter des effets juridiques de « l’occupation par Israël des territoires palestiniens ». Que peut-on attendre de cette grande première ?
Les médiateurs internationaux continuent de travailler sur une trêve pour la libération des otages, tandis que l’aide humanitaire reste bloquée à la frontière fermée de Rafah.
Disparu des écrans radars depuis l’attaque du 7 octobre dernier, le chef du Hamas à Gaza reste introuvable. Son sort, qui demeure un mystère, fait l’objet de toutes les spéculations et de nombreuses fake news.
Alors que les bombardements israéliens sur Gaza continuent, le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient est attendu en Israël après une étape en Égypte où se tiennent de nouveaux pourparlers en vue d’une trêve.
Avec 42 % de diminution du volume commercial enregistré, le début de 2024 s’avère critique pour le canal de Suez et pour l’Égypte. Analyse du manque à gagner en infographies.