Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Après le rejet d’un projet de résolution de l’ONU appellant à un cessez-le-feu « humanitaire immédiat », les espoirs d’un arrêt des combats entre Israël et le Hamas apparaissent de plus en plus minces.
Alors qu’un assaut terrestre semble se préparer sur Rafah et que le bilan fait état de 29 000 morts du côté palestinien, le Conseil de sécurité de l’ONU doit examiner, ce 20 février, un texte préparé par l’Algérie et qui appelle à un cessez-le-feu. Il semble n’avoir aucune chance d’être adopté.
La Cour internationale de justice débat à partir de ce 19 février des conséquences juridiques de l’occupation par Israël des territoires palestiniens. Des audiences indépendantes de la plainte pour génocide également examinée par la cour. L’idée d’« apartheid » a été mise en avant dès l’ouverture des débats par la partie palestinienne.
Le gouvernement de Benyamin Netanyahou menace d’attaquer Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés 1,4 million de Palestiniens, alors que les pourparlers pour une nouvelle trêve patinent.
Alors que les négociations avec le Hamas pour une trêve et la libération des otages se poursuivent au Caire, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, reste déterminé à mener son offensive sur le sud du territoire palestinien, où plus d’un million de personnes ont trouvé refuge. Et ce, malgré les pressions internationales.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré vouloir d’abord faire évacuer la ville située dans le sud de la bande de Gaza. De plus en plus de pays et d’organisations internationales s’inquiètent des conséquences désastreuses d’une telle attaque sur le territoire contrôlé par le Hamas palestinien.
Selon la presse israélienne, certains dealers marocains de résine de cannabis seraient décidés à boycotter le marché de l’État hébreu, en solidarité avec la population de Gaza.
Recep Tayyip Erdogan au Caire, demande de pause dans les combats pour les uns, exigence d’un cessez-le-feu pour les autres : les discussions se poursuivent, la délégation israélienne a quitté la capitale égyptienne.
L’Afrique du Sud a annoncé le 13 février avoir déposé un nouveau recours auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) afin qu’elle examine en urgence l’annonce par Israël d’une prochaine offensive militaire sur Rafah et s’oppose si nécessaire à « une nouvelle violation des droits ».
Le directeur de la CIA au Qatar et en Égypte, le roi de Jordanie à la Maison-Blanche… La diplomatie internationale tente de retenir le bras du Premier ministre israélien qui s’apprête à frapper Rafah.
Toujours en négociation avec le mouvement palestinien pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza depuis le 7-Octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a estimé que seule la poursuite de la pression militaire » jusqu’à la « victoire » permettra d’atteindre cet objectif.
Le Hamas a averti dimanche 11 février qu’une offensive militaire israélienne contre Rafah, à l’extrême-sud de la bande de Gaza, menacerait les négociations sur la libération des otages détenus dans le territoire.
Ce 9 février, l’armée israélienne bombarde Rafah, la ville du sud de Gaza où s’entassent plus d’un million de Palestiniens déplacés par la guerre, tandis que son allié américain craint un « désastre » humanitaire.
Avec plus de 27 000 morts annoncés dans les bombardements quotidiens de Tsahal, Gaza paie un lourd tribut au conflit entre le Hamas et Tel-Aviv. Cependant, vouloir « nazifier » Israël et les Juifs à travers des débats enflammés contribue à occulter l’essentiel : la violence contre les populations civiles gazaouies. Et l’impasse politique.
Alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken termine sa tournée au Moyen-Orient dans l’objectif de négocier une nouvelle trêve entre Tel-Aviv et le Hamas, les craintes s’accentuent pour les plus d’un million de Palestiniens coincés dans le sud de Gaza, où Tsahal veut lancer une nouvelle offensive.
Le secrétaire d’État américain doit discuter du projet de trêve avec les responsables israéliens alors que le Hamas a remis sa réponse sur la proposition élaborée par les médiateurs égyptiens et qataris.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken poursuit sa tournée au Moyen-Orient pour tenter d’imposer une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas, qui s’apprête à entrer dans son cinquième mois.
Le secrétaire d’État américain se rend d’abord en Arabie saoudite, puis au Qatar, en Égypte, en Israël et en Cisjordanie occupée pour discuter d’une trêve et des « besoins de la population palestinienne ».
Damas et Bagdad ont dénoncé samedi les frappes américaines nocturnes visant des forces d’élite iraniennes et des groupes pro-iraniens dans les deux pays, en représailles à la mort de trois soldats américains dans une attaque en Jordanie fin janvier.
Les discussions entre Israël et le Hamas s’accélèrent, aidées par la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Ces derniers ont par ailleurs annoncé de rares sanctions contre les colons israéliens extrémistes accusés de violences à l’encontre de Palestiniens en Cisjordanie.
Le secrétaire d’État américain est attendu « dans les prochains jours », alors que le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, se rend ce 1er février en Égypte pour discuter d’une proposition de trêve en « trois phases ».
Le chef du Hamas a confirmé avoir reçu une proposition de trêve. De son côté, Benyamin Netanyahou a affirmé qu’Israël ne « retirerait pas l’armée de la bande de Gaza » et ne libèrerait pas « des milliers de terroristes » palestiniens, en échange d’otages.
Des soldats israéliens sont envoyés vers le Nord du pays, les donateurs de l’Unrwa se réunissent à New York, un nouvel accord de trêve va être envoyé au Hamas.
Si la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël a pu décevoir les partisans d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza, elle est néanmoins d’une portée juridique inédite. Analyse par le juriste et ancien député tunisien Mondher Belhaj Ali.
Alors que le conflit avec le Hamas entame son 114e jour, les États-Unis, l’Égypte et le Qatar s’emploient à négocier un projet d’accord qui impliquerait une trêve de deux mois et la libération de tous les otages, ainsi que celle de prisonniers palestiniens en Israël.
L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) est au cœur d’une polémique depuis qu’une dizaine de ses membres sont suspectés d’avoir participé à l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre dernier.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a salué samedi 27 janvier la décision de la Cour internationale de justice appelant Israël à empêcher tout éventuel acte de génocide à Gaza.
La Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’Afrique du Sud, a appelé vendredi Israël à empêcher tout acte de « génocide » et à autoriser l’accès humanitaire à Gaza.
Le Congrès national africain a célébré le jugement rendu ce vendredi par la Cour internationale de justice dans l’affaire qui oppose l’Afrique du Sud à Israël sur des accusations de génocide à Gaza.